Visite virtuelle en 360° de la collégiale Saint-Vincent du Mas-d'Agenais
La collégiale Saint-Vincent, classée Monument Historique en 1840, date en grande partie du 12è siècle. Elle conserve un riche décor sculpté roman, notamment sur un grand nombre de chapiteaux intérieurs. La légende raconte que Saint Vincent d’Agen, dont l’église du Mas d’Agenais a pris le nom, était diacre sous l’empereur romain Dioclétien (3è siècle). Le récit de son martyr indique qu’il aurait été exécuté pour avoir réalisé un signe de croix et ainsi arrêté la trajectoire d’une roue de feu, lors d’une cérémonie solaire païenne se déroulant non loin du bourg. Enterré sur place, son corps est découvert intact 150 ans plus tard et transporté au Mas-d’Agenais, puis transféré à Conques vers 850. Le sarcophage de marbre, actuellement disposé dans le bas-côté sud de l’église, aurait contenu sa dépouille.
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Publié le 05 septembre 2022
# Lot-et-Garonne, Mas-d'Agenais
# Hors opération
# Architecture religieuse, collégiale
# Du 12e au 20e siècle
Selon la tradition également, ce serait Charlemagne ou l’une de ses filles, qui aurait fondé au 9e siècle, un chapitre de chanoines au Mas-d’Agenais. De là, proviendrait le titre de collégiale donné à l’église Saint-Vincent. Au 19e siècle elle connait plusieurs campagnes de restauration (chevet, reprise de la façade occidentale et de plusieurs chapiteaux). A l’initiative d’Eugène Viollet-le-Duc (1814-1879) puis de Paul Abadie (1812-1884). Le plan de la collégiale Saint-Vincent prend la forme d’une croix latine, c’est-à-dire, dont la branche inférieure (nef) est plus longue que les autres. Ici, le chœur est fermé par une abside, semi-circulaire, encadrée par deux absidioles. Le transept (bras horizontal de la croix) abrite aujourd’hui, dans sa partie nord, le célèbre tableau, le Christ en croix, de Rembrandt. Au nord de l’église se trouvent les vestiges 17e siècle du cloitre du prieuré, bâtiment aujourd’hui propriété privée.