La châsse émaillée de Saint-Viance
Dans l’église de Saint Viance sont conservées une remarquable châsse émaillée du 13e siècle, ainsi qu’une boîte aux saintes huiles de la même époque.
Vidéo
Publiée le 10 juin 2015
# Corrèze, Voutezac
# Opération d'inventaire : Hors opération
# Châsse, reliquaire, émail
# 13e siècle
Cette châsse reliquaire a été réalisée entre 1225 et 1250 pour abriter les reliques de Viance, saint né en Anjou et mort en Bas Limousin au 7e siècle. Elle est constituée d’une structure de bois recouverte de fines plaques de cuivre façonnées, dorées et émaillées.
Sur la face avant, au centre du registre supérieur, le Christ en Majesté apparaît dans une mandorle, forme d’amande qui symbolise le passage d’un monde à l’autre. Il est entouré des symboles des 4 évangélistes : l’ange pour Matthieu, l’aigle pour Jean, le lion pour Marc et le Taureau pour Luc. Dans le registre inférieur, la mandorle est occupée par la Vierge à l’enfant, entourée par des anges, dont deux ont disparu. Huit apôtres sont disposés sous des arcatures de part et d’autre de ces figures. Un neuvième apôtre est situé sur le pignon gauche.
Toutes ces figures en relief sont réalisées à part avant d’être fixées. Finement dorées, elles prennent place au centre de décors émaillés où domine la couleur bleue. Sur la face arrière de la châsse, le décor est constitué de médaillons gravés et émaillés.
Les trois médaillons supérieurs représentent des scènes de la passion du Christ : la Flagellation, le Calvaire et l’apparition de l’ange de la Résurrection. Les trois médaillons inférieurs représentent des épisodes de la mort de Viance. A gauche, un ange annonce son décès à son ami Savinien. Au centre, le chariot funèbre de Viance est tiré par un bœuf et un ours. Selon la légende, l’ours a mangé le deuxième bœuf et a pris sa place dans l’attelage. A droite est représenté l’enterrement du futur saint.
La châsse s’ouvre par une porte située sur le pignon droit.
Le coffret aux saintes huiles est antérieur à la châsse de quelques décennies. Ses décors utilisent la même technique médiévale de l’émail champlevé, spécialité de la production de Limoges au début du 13e siècle, époque de l’âge d’or des émaux limousins.
Sur la face avant, au centre du registre supérieur, le Christ en Majesté apparaît dans une mandorle, forme d’amande qui symbolise le passage d’un monde à l’autre. Il est entouré des symboles des 4 évangélistes : l’ange pour Matthieu, l’aigle pour Jean, le lion pour Marc et le Taureau pour Luc. Dans le registre inférieur, la mandorle est occupée par la Vierge à l’enfant, entourée par des anges, dont deux ont disparu. Huit apôtres sont disposés sous des arcatures de part et d’autre de ces figures. Un neuvième apôtre est situé sur le pignon gauche.
Toutes ces figures en relief sont réalisées à part avant d’être fixées. Finement dorées, elles prennent place au centre de décors émaillés où domine la couleur bleue. Sur la face arrière de la châsse, le décor est constitué de médaillons gravés et émaillés.
Les trois médaillons supérieurs représentent des scènes de la passion du Christ : la Flagellation, le Calvaire et l’apparition de l’ange de la Résurrection. Les trois médaillons inférieurs représentent des épisodes de la mort de Viance. A gauche, un ange annonce son décès à son ami Savinien. Au centre, le chariot funèbre de Viance est tiré par un bœuf et un ours. Selon la légende, l’ours a mangé le deuxième bœuf et a pris sa place dans l’attelage. A droite est représenté l’enterrement du futur saint.
La châsse s’ouvre par une porte située sur le pignon droit.
Le coffret aux saintes huiles est antérieur à la châsse de quelques décennies. Ses décors utilisent la même technique médiévale de l’émail champlevé, spécialité de la production de Limoges au début du 13e siècle, époque de l’âge d’or des émaux limousins.