Le Boulevard des Pyrénées
Souvent comparé à la Promenade de Anglais de Nice, le boulevard des Pyrénées de Pau repose sur un viaduc construit en 1900 à flanc de rocher. Découvrez dans cette vidéo les dessous de cet emblématique balcon de la ville !
Vidéo
Publiée le 18 juin 2020
# Pyrénées Atlantiques, Pau
# Opération d'inventaire : Etude urbaine de Pau
# Génie civil, viaduc, boulevard
# Du 19e siècle au 20e siècle
Le Boulevard des Pyrénées, qui relie le château de Pau au Palais Beaumont, a été conçu comme le balcon de la ville, d’où chacun peut venir admirer en toutes saisons le magnifique panorama offert par la chaîne de montagne. Il a été conçu comme le point d’orgue de l’embellissement d’une ville qui tout au long du 19e siècle s’était affirmée comme destination touristique de standing. Jean Charles Alphand, l’ingénieur auteur d’un premier projet en 1891, avait pour ambition d’offrir à Pau l’équivalent de la Promenade des Anglais de Nice.
Les contraintes du relief ont nécessité à l’époque une véritable prouesse technique. Entre la Place Royale et le Palais Beaumont, le rebord du plateau rocheux est plus étroit. Un viaduc de 49 piles a donc été construit pour gagner de l’espace sur le vide et soutenir toute cette portion du Boulevard. Il se prolonge à même le rocher entre la Place Royale et le château. L’aménagement de l’ensemble est achevé en 1900.
Pour faciliter l’accès à ce nouveau cœur de la ville depuis la gare située en contrebas de l’éperon, un funiculaire est aménagé en 1908. Il permet de gravir sans aucun effort l’important dénivelé. Il a conservé sa petite gare-guichet et sa signalétique de l’époque.
L’ascension du funiculaire se termine sur le toit terrasse du Pavillon des arts. Cette ancienne « maison des bains » construite à flanc de rocher en 1831 et reconvertie en casino en 1884, a été intégrée dans le projet du Boulevard des Pyrénées. Grâce à l’ajout d’une structure en béton armé, c’est le toit de ce bâtiment qui supporte toute la plateforme belvédère qui prolonge la Place Royale.
Et pour compléter le tableau de cette entrée de ville spectaculaire, une palmeraie a été plantée sur les pentes de l’éperon.
Les contraintes du relief ont nécessité à l’époque une véritable prouesse technique. Entre la Place Royale et le Palais Beaumont, le rebord du plateau rocheux est plus étroit. Un viaduc de 49 piles a donc été construit pour gagner de l’espace sur le vide et soutenir toute cette portion du Boulevard. Il se prolonge à même le rocher entre la Place Royale et le château. L’aménagement de l’ensemble est achevé en 1900.
Pour faciliter l’accès à ce nouveau cœur de la ville depuis la gare située en contrebas de l’éperon, un funiculaire est aménagé en 1908. Il permet de gravir sans aucun effort l’important dénivelé. Il a conservé sa petite gare-guichet et sa signalétique de l’époque.
L’ascension du funiculaire se termine sur le toit terrasse du Pavillon des arts. Cette ancienne « maison des bains » construite à flanc de rocher en 1831 et reconvertie en casino en 1884, a été intégrée dans le projet du Boulevard des Pyrénées. Grâce à l’ajout d’une structure en béton armé, c’est le toit de ce bâtiment qui supporte toute la plateforme belvédère qui prolonge la Place Royale.
Et pour compléter le tableau de cette entrée de ville spectaculaire, une palmeraie a été plantée sur les pentes de l’éperon.