Le second-oeuvre en Aquitaine
La beauté se cache dans les détails. Le second-œuvre dans l’architecture civile en Aquitaine. Le « second-œuvre », lors d’un chantier, désigne ce qui vient après et termine tout à la fois la maçonnerie et la charpenterie, le « gros œuvre ». En quelque sorte, il est la chair placée autour du squelette – autour de la structure que forment les murs, les planchers et la charpente de toit. Comme pour le corps humain ou animal, le second-œuvre est l’autre composante essentielle d’un bâtiment : c’est lui qui le clôt, l’aménage et lui donne ses propriétés fonctionnelles et formelles, lui confère son caractère, voire sa beauté. Sculpture, menuiserie, serrurerie, couverture, peinture, dorure sont quelques-uns des corps de métier concernés. Pourtant, le second-œuvre occupe généralement une place restreinte, pour ne pas dire secondaire dans l’étude de l’architecture des époques anciennes, pour la bonne raison que peu d’éléments sont parvenus jusqu’à nous. Mais c’est précisément cette rareté qui en fait aujourd’hui l’intérêt patrimonial : les quelques éléments conservés, parfois simples vestiges ou minuscules fragments d’objet, par leur puissance évocatrice, nous rendent particulièrement palpables les périodes anciennes, pour peu que nous y prêtions attention.