Presbytère

France > Nouvelle-Aquitaine > Charente-Maritime > Barzan

L'ancien presbytère de Barzan remonte pour l'essentiel au 18e siècle, en particulier la partie nord qui semble plus ancienne (milieu 18e siècle) que la partie sud (fin 18e siècle ou début 19e). La forme des ouvertures, la forme et le décor des cheminées à l'intérieur plaident pour cette datation. Un document de 1843 indique par ailleurs que la date 1743 était inscrite sur le linteau d'une ouverture aujourd'hui disparue, qui se trouvait sur le mur pignon nord du presbytère.

Le presbytère figure sur le plan cadastral de 1833. En plus du presbytère lui-même, on y observe un petit bâtiment en retour au nord et à l'est de la cour, et un autre, plus grand, à l'emplacement actuel du monument aux morts et de la petite place de l'église. Comme le montrent des cartes postales du début du 20e siècle, la cour était fermée par un mur de clôture avec un portail à piliers maçonnés.

En 1843, un contentieux s'élève entre la municipalité et le sieur Nozin qui possède le jardin situé au nord du presbytère. Nozin dénonce l'abaissement de la fenêtre du mur pignon nord, dans le cadre de la reconstruction de ce mur. Un plan du presbytère est alors établi par le géomètre-arpenteur Michel Augier, de Talmont. Ce plan indique l'emplacement des ouvertures en façade tel qu'il est encore aujourd'hui.

Inhabité par le prêtre à partir de 2000, le presbytère sert un temps de local à l'Association du Fâ (ASSA). En 2012, décision est prise de démolir le bâtiment, trop dégardé et devenu dangereux. La démolition a lieu au printemps 2013.

Périodes

Principale : 18e siècle

Remplois et déplacements

Deplacement : partie déplacée

Département : Charente-Maritime

Commune : Barzan

Situé au coeur du bourg, en alignement à la voie à laquelle il est adossé, l'ancien presbytère dispose d'une cour à l'avant. Son jardin a été utilisé pour l'extension du cimetière. Couvert d'un toit à croupes, ce long bâtiment présente en façade au total huit travées d'ouvertures et dix baies au rez-de-chaussée. La plupart des ouvertures du rez-de-chaussée sont larges, avec ébrasement intérieur. La partie nord du bâtiment, qui semble aussi la plus ancienne, présente de gauche à droite une porte à encadrement saillant, une baie à encadrement saillant et à linteau en arc délardé, une porte à linteau délardé surmonté d'une corniche, et une baie à encadrement saillant. Un élément d'encadrement chanfreiné a été remployé au-dessus de cette dernière, sous la baie du comble. A l'intérieur, plusieurs pièces se succèdent. Elles contenaient au total quatre grandes cheminées ainsi qu'un potager.

Murs
  1. Matériau du gros oeuvre : calcaire

    Mise en oeuvre : moellon

    Revêtement : enduit

Toits
  1. tuile creuse
Couvertures
  1. Forme de la couverture : toit à longs pans

    Partie de toit : croupe

État de conservation
  1. détruit après inventaire
Décors/Technique
  1. sculpture
Décors/Représentation
  1. Representations : coquille


Précision sur la représentation :

Les trois cheminées encore visibles à l'intérieur au moment de l'enquête présentent chacune un décor mouluré, notamment sur la hotte. L'une d'elles présente un décor particulièrement raffiné : coquille, palmes, fleur, rameaux d'olivier.

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Charente-Maritime , Barzan , rue du Centre

Milieu d'implantation: en village

Lieu-dit/quartier: le Bourg

Cadastre: 2009 OB 378, 1833 B 347

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