Travailleurs indochinois en Dordogne : appel à témoignages
Dans le cadre d’un projet multiformes (un livre, une exposition et un mémorial), le journaliste et historien Pierre Daum et le propriétaire du fonds photographique Bondier-Lecat, Michel Lecat, sont à la recherche de témoignages des descendants de ces travailleurs indochinois arrachés à leur terre et employés en Périgord à partir de 1939. Nous relayons cet appel lancé dans l’édition bergeracoise du journal Sud Ouest du 1er juin 2023.
Actualité
Publiée le 2 juin 2023
# Hors opétaion
# Dordogne, Bergerac
# Patrimoine industriel, peinture monumentale
# Epoque contemporaine, 20e siècle
"À partir de septembre 1939, pour fournir l’économie de guerre, 20 000 paysans de ce qui est alors l’Indochine française (aujourd’hui Vietnam, Laos et Cambodge) sont arrachés à leur terre et envoyés en France. Après des semaines de voyage dans des cales de navires, ils arrivent à Marseille avant d’être envoyés dans les usines d’armement.
Ils sont des milliers à arriver en Dordogne, à Bergerac, pour travailler à la poudrerie, d’abord hébergés sur place avant de rejoindre le camp de Creysse. Dès la défaite française de juin 1940, les usines d’armement s’arrêtent et 5 000 Indochinois rentrent chez eux. Mais 15 000 autres sont empêchés de rentrer par la guerre. Ils sont alors mis à disposition comme main-d’œuvre d’appoint par l’État français, sans toucher aucun salaire." (journal SUD OUEST, édition Bergerac, du 1er juin 2023).
Pierre Daum et Michel Lecat sont à la recherche de témoignages d’enfants de ces travailleurs ou de Périgourdins qui les auraient connus.
Contact : 06 85 66 41 11 ou écrire à michel@lecat.fr
La Région Nouvelle-Aquitaine soutient ce projet.
Les fresques monumentales de la poudrerie de Bergerac (Dordogne)
Le service du patrimoine et de l’Inventaire de la Région Nouvelle-Aquitaine a réalisé, en 2016, une campagne photographique au cœur de la poudrerie de Bergerac. Les fresques murales sont à retrouver sur la photothèque de ce portail.