Plan interactif : Le repaire noble de Cramirac à Sergeac
Cet édifice, qui passe pour être une ancienne commanderie de Templiers puis d’Hospitaliers, était en réalité une demeure noble qui prit le nom de ses premiers propriétaires, les Cramirac. Plusieurs membres de cette famille furent commandeurs des Templiers puis des Hospitaliers de Sergeac, situation à l’origine de la confusion.
Multimédia
Publiée le 05 septembre 2021
# Dordogne, Sergeac
# Opération d'inventaire : Vallée de la Vézère
# Demeure, logis
# Du 13e au 19e siècle
Historique
Avec leurs hautes silhouettes couvertes en lauze, les bâtiments de l'ancien repaire noble de Cramirac situé au coeur du bourg se remarquent de loin et contribuent encore aujourd'hui, avec l'église paroissiale à proximité, à la forte identité de la commune. Édifice majeur de l'histoire de ce territoire, il n'avait pourtant pas fait l'objet de l'étude sérieuse qu'il mérite, de sorte que jusqu'ici c'est la tradition orale, répétée par les auteurs, qui a prévalu : tous (ou presque) identifient l'ancien repaire noble, soit à la commanderie des Templiers puis des Hospitaliers de Sergeac, soit au "logis du Commandeur" de la maison templière de Sergeac.
L'analyse des bâtiments croisée avec celle des documents d'archives révèle une histoire beaucoup plus complexe, mais plus courante. En effet, nous savons désormais grâce aux documents retrouvés - en remontant de manière régressive dans le temps - que l'édifice ou son site sont attestés comme :
-"château de Cramirac", au moment de la construction de l'école communale (1887) ;
- lieu "à Cramirac", en 1813 lors de l'établissement du cadastre ancien (matrices et plan, section A, parcelles n° 370 et 371bis) ;
- ou encore, beaucoup plus loin de nous, "seigneurie de Cramirac" en 1647, dans un acte de vente de celle-ci dans lequel les bâtiments principaux, les dépendances et les terres alentour sont décrits.
C'est sur cette base, plus sûre que les études antérieures, et à partir d'un premier constat - l'ancien repaire noble était le siège d'une seigneurie laïque -, que s'établit aujourd'hui la connaissance de l'histoire de cet édifice emblématique de la commune de Sergeac.
L'analyse des bâtiments croisée avec celle des documents d'archives révèle une histoire beaucoup plus complexe, mais plus courante. En effet, nous savons désormais grâce aux documents retrouvés - en remontant de manière régressive dans le temps - que l'édifice ou son site sont attestés comme :
-"château de Cramirac", au moment de la construction de l'école communale (1887) ;
- lieu "à Cramirac", en 1813 lors de l'établissement du cadastre ancien (matrices et plan, section A, parcelles n° 370 et 371bis) ;
- ou encore, beaucoup plus loin de nous, "seigneurie de Cramirac" en 1647, dans un acte de vente de celle-ci dans lequel les bâtiments principaux, les dépendances et les terres alentour sont décrits.
C'est sur cette base, plus sûre que les études antérieures, et à partir d'un premier constat - l'ancien repaire noble était le siège d'une seigneurie laïque -, que s'établit aujourd'hui la connaissance de l'histoire de cet édifice emblématique de la commune de Sergeac.