Les ports sur la rive saintongeaise de l'estuaire de la Gironde
Carnet du patrimoine
Publié le 26 janvier 2017
# Charente-Maritime
# Opération d'inventaire : Communes riveraines de l'estuaire de la Gironde
# patrimoine maritime et fluvial
# 19e siècle et 20e siècle
La grande majorité des ports sont établis à l'embouchure d'un petit cours d'eau qui vient se jeter dans l'estuaire. Le port s'est alors développé à la jonction entre la rivière et son chenal. Celui-ci a presque toujours été redressé au 19e siècle, des quais, cales et perrés ont été aménagés pour recevoir les bateaux. Des bassins de retenue et écluses de chasse permettent à la fois de stocker l'eau de la rivière en amont, puis de l'évacuer vers l'estuaire à marée basse en ouvrant les portes de l'écluse, chassant par la même occasion les vases qui se sont accumulées dans le port et le chenal.
Les ports situés plus près de l'embouchure de la Gironde échappent à ce schéma habituel : le port de Saint-Georges-de-Didonne, soumis aux marées, est simplement abrité par une jetée, au pied du phare de Vallières ; le port de Royan est également implanté sur un site abrité des vents par une pointe rocheuse, celle de Foncillon, et par des jetées ; le port de La Palmyre, aux Mathes, s'est développé à l'entrée de la baie de Bonne Anse.
Leur histoire est, depuis l'Antiquité, intimement liée à l'évolution de la rive et du trait de côte.
Auteur : Yannis Suire, 2016.