Lieu de conservation : Archives départementales de la Charente, Angoulême

Côte : 4 T 141 prov

ISBD/Commentaire :

Rapports de la Commission pour examen des monuments aux morts de la guerre en Charente.

Lieu de conservation : Archives municipales, Le Vieux-Cérier

ISBD/Commentaire :

Registre des délibérations du conseil municipal du Vieux-Cérier.

État des renseignements relatifs aux communes qui ont demandé une subvention de l’État pour l’érection d'un monument aux morts de la Grande Guerre, comprenant le chiffre de la population d'après les cartes d'alimentation du 30 juin 1919 (390 habitants), le nombre de centimes communaux (52,50), la valeur du centime (19,00), le total de la dépense nécessaire à l’érection du monument (300 francs), le total des souscriptions recueillies dans la commune (néant, pose d'une simple plaque de marbre), le montant des crédits ouverts au budget pour le même objet et la nature des ressources envisagées par le conseil municipal en vue de faire face à la dépense inscrite au budget (300 francs).

Courrier du 20 janvier 1920, en réponse à l’enquête préfectorale (4T141PROV)

« (…) nous avons parlé d’acheter une plaque en marbre où seraient gravés les noms de nos soldats morts pour la France. Un crédit de 300 francs figure à notre budget pour un monument, nous avons pensé que cette somme suffirait pour l’achat de cette plaque que nous ferions attacher à un mur de bâtiments communaux. Nous n’avons point l’intention de faire de souscription et la commune n’étant pas riche, les crédits que nous avons à notre budget nous sont d’une grande nécessité pour faire faire des réparations urgentes à nos bâtiments communaux et autres réparations et qui sont en souffrance depuis l’état de guerre.

Voici ce que nous avons décidé de faire, si nos intentions sont contraires à vos idées veuillez nous le faire connaître. »

Délibération du 25 mai 1922

La proposition du 8 janvier n’a pas encore eu de suite.

Présentation du croquis et devis estimatif de M. Demay.

Le conseil municipal accepte le projet et a voté dans cette même séance les crédits nécessaires au budget additionnel de 1922.

Somme de 3 000 francs. 

Le conseil décide d’ériger ce monument sur la place publique au centre du bourg, sur un emplacement triangulaire formé par la jonction des chemins vicinaux ordinaires n°1 et ? (illisible)

Le prix du monument est de 2 200 francs, inscriptions comprises.

Les inscriptions sont celles figurant sur la face visible du plan du monument plus les noms des enfants morts pour la Patrie qui figureront sur les deux autres faces.

« Le village qui est composé d’un ensemble bâti groupé, est traversé par une route départementale sur laquelle viennent se raccrocher plusieurs voies communales. Seul le cimetière se trouve être à l’écart, à l’est du bourg. L’espace central du village est distendu et déstructuré. Les lieux d’intérêts (église, monument aux morts, mairie, école) semblent isolés les uns des autres et rien ne permet de les rattacher. Les arbres ont été totémisés avec le temps. L’abri bus est un simple abri en tôle, alors que la cabine téléphonique est de qualité. L’enrobé est trop présent, le carrefour de la mairie trop vaste. Autant de contrastes avec un site qui devrait s’enrichir d’espaces en parfaite adéquation avec l’environnement et qui devrait   affirmer  sa ruralité. »

« Il faut chercher à relier les espaces entre eux. Ainsi, une place en simple stabilisé se développera devant la mairie et l’école, où sera aménagé un parvis. Elle se prolongera jusque devant l’église, où le monument aux morts sera déplacé. Cependant cette place ne pourra se ressentir qu’en fermant les espaces ouverts sur les parcelles privées. La plantation de haies suffira à cet effet.

La mairie (équipement public par excellence) dont l’emplacement est identifiable aura un aspect amélioré car la voirie prend trop d’importance

Le carrefour, réduit dans son emprise par l’aménagement de la place. La création d’un parvis devant l’épicerie est nécessaire pour la sécurité des clients mais permettra de casser la vitesse des véhicules. »

« Il faudra être sensible au traitement des bas-côtés de la voie. Si des caniveaux sont nécessaires pour évacuer l’eau de pluie, il n’est pas indispensable d’aménager des trottoirs de chaque côté de la voie. Un seul peut suffire. L’autre côté sera simplement enherbé et fleuri.

Pour se rendre en sécurité au cimetière, un cheminement piéton sera séparé de la voie par une haie de buis. Cet aménagement sera complété par un alignement d’arbres sur le côté sud du C.D. il aura pour objectif de marquer une entrée du village, l’autre entrée étant bien identifiée par la présence du végétal et du bâti.

L’espace devant le nouveau cimetière étant trop distendu sera planté afin de délimiter la chaussée améliorant ainsi son aspect.»