Présentation de la commune d'Antigny | Dujardin Véronique
0/5

0 avis

Présentation de la commune d'Antigny

France > Nouvelle-Aquitaine > Vienne > Antigny

Préhistoire

Paléolithique

Fouilles Jérôme Primault

Néolithique

En 1910, le Dr Louis Gobillot, de la Trimouille, signale la présence d'un polissoir néolithique de 1 m de long, provenant de la commune d'Antigny, dans la cour du palais de justice de Montmorillon.

Antiquité

Voie antique de Poitiers à Bourges

Gué-de-Sciaux

Texte Parvis

La voie romaine reliant Poitiers à Bourges franchissait la Gartempe au Gué de Sciaux, à quelque distance au nord de l’actuel village d’Antigny. Un vaste vicus - agglomération gallo-romaine- s’y étendait sur les deux rives. Une église primitive s’élevait à Antigny au milieu d’une vaste nécropole existant depuis l’époque mérovingienne. Christian Richard a également repéré un probable fanum au lieu-dit Saint-Cyprien, à environ 500 m au nord-ouest du Gué-de-Sciaux.

Villiers

En 1884-1885, le père de la Croix fouille un site antique au lieu-dit Villiers, où i a notamment trouvé une citerne et des sarcophages.

Moyen Âge

Une belle lanterne des morts, quoique plus récente (13e siècle), en perpétue le souvenir.-

Plusieurs sarcophages mérovingiens provenant d'Antigny et découverts au 19e siècle par le père de La Croix sont conservés dans la collection lapidaire de la Société des Antiquaires de l'Ouest, conservés dans le baptistère Saint-Jean, à Poitiers.

xxxxx

Rattachée dès 1793 au canton de Saint-Savin.

Dans la seconde moitié du 18e siècle, de nombreux défrichements sont signalés sur le territoire d'Antigny (voir Debien, Défrichements...) :

- entre 1762 et 1764, le seigneur de l'Epine fait défricher 4,40 ha ;

- entre 1762 et 1766, les Viguier, officiers du roi à Montmorillon, font défricher 4,20 ha à Antigny ;

- entre 1763 et 1782, Silvain Genet, marchand à Antigny, fait défricher 4,50 ha ;

- entre 1763 et 1780, les Fruchon, laboureurs à Antigny, font défrichent 7,30 ha ;

- entre 1764 et 1768, Louis Audiguier, marchand fermier à Saint-Savin, défriche 12,75 ha répartis entre Antigny, Mont-Saint-Savin, La Bussière et Villemort ;

- entre 1769 et 1789, Laurent Augier de Moussac, ancien lieutenant civil du roi à la sénéchaussée, résident à Montmorillon, fait défricher 44,80 ha à Paizay, Antigny et Mont-Saint-Savin ;

- à la fin des années 1770, Pierre et Hilaire Guillemot, marchands aubergistes qui tiennent le Chêne-Vert à Saint-Savin font défricher 2,60 ha à Saint-Savin et Antigny

- Jean Caillon, homme de loi, défriche 7 ha 30.

Rue de Creuzwald à la Vigne-aux-Moines

Croix de chemin à La Vigne-aux-Moines

Archives diocésaines de la Vienne. P1.

P 1 Saint-Savin-sur-Gartempe C 1-2 boîte 12*Registres de catholicité, 2003-2014

Bénédiction d’une croix restaurée dite « Croix Chantreu » à La vigne aux moines d’Antigny, 1er août 2004

Bénédiction d’une croix restaurée à Antigny aux villages de La Chambarie et de La Grivelière, 6 août 2006

Bénédiction d’une croix au lieu dît Cougouille d’Antigny, 2 août 2009

Bénédiction d’une croix au lieu-dit Chemin des Dames, route de Cougouille, 5 août 2012

Les statuts de la boulangerie coopérative sont arrêtés en 1914.

Carrières

Pour la construction de la gare de Saint-Savin, le cahier des charges précise que les moellons piqués et la pierre de taille dure proviennent des carrières du Breuil à Chauvigny, de Valéraux près de Saint-Savin et de Tournat commune d'Antigny.

superficie 4 393 ha

altitude 75 m / 148 m

Démographie

La population d'Antigny, stable entre 1793 et 1800 (respectivement 1243 et 1260 habitants), décroît régulièrement depuis cette date, avec quelques rares remontées de quelques dizaines d'habitants, pour atteindre atteindre aujourd'hui moins de la moitié de la population du début du 19e siècle, soit 587 habitants en 2012. Les pertes liées à la Première guerre mondiale sont accentuées par rapport à la mortalité strictement liée au conflit, la population passant de 956 habitants en 1911 à 895 en 1921.

Catalogue madones

3 . VIERGE A L'ENFANT Pierre polychromée. XVIe siècle (?) . Art populaire.H. : 0 ,82 m.

ANTIGNY Eglise Notre-Dame.La Vierge debout, hanchée à droit e, le pied gauche légèrement en avant, porte,de la main droite, l'Enfant Jésus assis très haut contre sa poitrine. Celui-ci est à demi tourné vers sa mère et s'appuie du bras gauche sur le buste de celle-ci, en tenant à la main un petit globe ; l'autre bras plié tient le bord du manteau.La Vierge est vêtue d'une robe plaquée sur la poitrine et l'abdomen ; son décolleté est rond. Une petite ceinture est peinte sur sa taille et un collier sur son cou. La jupe à gros plis en bourrelets tombe jusqu 'au sol où elle s'évase en découvrant des souliers à bouts pointus. Un long manteau bleu couvre la tête,les épaules et les bras, et descend jusqu'aux pieds. Le visage est rond avec un menton très saillant, une petite bouche, un nez large et un front bombé. Des cheveux longs et raides tombent sur les épaules ; une couronne est posée légèrement en arrière du crâne.

L'Enfant est vêtu d'un manteau à manches longues et collantes. Etat de conservation : épaufrures sur le manteau, la couronne et la jupe de la Vierge ; son avant-bras gauche et la jambe droite de l'Enfant ont disparu. La tête de l'Enfant Jésus a été remplacée par une tête en bois.Le déhanchement de la Vierge et la présence de souliers à bouts pointus évoquent des réminiscences médiévales, mais le visage, le traitement des plis et la position maladroite des pieds par rapport à l'emplacement des jambes paraissent plutôt appartenir à une œuvre populaire du XVIe siècle.

Localiser ce document

Chargement des enrichissements...