Patrimoine et inventaire de Nouvelle-Aquitaine

ISBD/Commentaire :

Archives départementales de Charente-Maritime, C 140. 1776, 26 juillet : procès-verbal de visite du temple de Mortagne-sur-Gironde par le représentant de l'intendant de La Rochelle.

ISBD/Commentaire :

Archives départementales de Charente-Maritime, 3E90/179. 1832, 9 février : donation d'un petit terrain près du temple de Chez-Bonnaud par Marie Raine veuve Arrivé à Jean Robert, Daniel Guillot et Pierre Jacob Guillot.

ISBD/Commentaire :

Archives départementales de Charente-Maritime. 3 P 2444 à 2450. 1833-1964 : cadastre de Mortagne-sur-Gironde, état de section et matrices cadastrales des propriétés foncières.

Archives départementales de Charente-Maritime. 3 P 5268. 1832 : plan cadastral de Mortagne-sur-Gironde.

ISBD/Commentaire :

Archives départementales de Charente-Maritime, 110V 1. 1819-1833 : renseignements sur les temples de l'église consistoriale de Saintes.

ISBD/Commentaire :

Archives départementales de Charente-Maritime, 122V 1. 1824-1836 : réparations à l'ancien temple de Mortagne-sur-Gironde, vente de ses matériaux, construction du nouveau temple.

ISBD/Commentaire :

Archives départementales de Charente-Maritime, E dépôt 20/265, 2M 3. 1834-1952 : construction et aménagement du termple de Mortagne-sur-Gironde.

Lieu de conservation : Archives départementales de la Charente-Maritime, La Rochelle

Côte : 3 P 5268

ISBD/Commentaire :

Plan cadastral de Mortagne-sur-Gironde, 1832.

Mention : p. 207-208

ISBD/Commentaire :

Crottet, A. Histoire des églises réformées de Pons, Gemoac et Mortagne, en Saintonge. Bordeaux : imprimerie et lithographie de A. Castillon, s. d. (vers 1850].

Visite du temple de Mortagne-sur-Gironde par le représentant de l'intendant de La Rochelle, 26 juillet 1776 :

"Et advenant le 30 dudit mois de juillet, nous nous sommes rendus à St-Etienne de Mortagne et nous étant adressé au sindic de la paroisse, nous lui avons demandé de nous indiquer le village des Bonneaux, à quoi inclinant, il nous y auroit conduit, nous n´y avons trouvé aucun ouvrier, mais vu les commencements du bâtiment destiné à servir de temple, que nous avons mesurés et trouvés être de 48 pieds de longueur sur 37 de large, de hauteur tant sur le devant que le derrière de 9 pieds et sur les côtés de 6 pieds seulement, ayant pour ouvertures dans la partie du midy une grande porte, et quatre croisées et une petite fenêtre seulement dans la partie du nort, tous les bois de charpente nécessaires étant sur le lieu prêts à être employés. Et ayant fait venir par devant nous, par le secours dudit sindic de Mortagne, le nommé Pierre Roux dit l´espérance, entrepreneur dudit édifice, nous lui aurions demandé de nous en représenter le plan et de nous dire qui l´avoit mis en besoigne, il nous auroit répondu qu´il n´avoit point de plan formé, qu´il avoit fait son traité avec le sieur Dumas, constructeur de navires, et autres Dumas, marchand, et Pierre Guillot, meunier dudit bourg de Mortagne et les sieurs Gouin frères de la paroisse de St-Seurin d´Uzet qui s´étoient verbalement engagés avec lui de lui payer son ouvrage à raison de trois livres la brasse tant plein que vuide (sic) ; nous aurions défendu audit entrepreneur de continuer à travailler ou faire travailler à la dite construction, lui déclarant que s´il contrevenoit aux dites défenses, il en répondroit par corps. Ce fait, nous sommes rentrés audit bourg de Mortagne et avons fait venir pardevant nous les sieurs Dumas susnommés, principaux protestants du lieu, nous leur avons fait part de la visite que nous venions de faire et de nos défenses audit Pierre Roux entrepreneur, de continuer ladite construction par lui commencée. Nous leur avons déclaré de la part du Roy d´avoir à cesser toutes assemblées publiques et en profittant de ses bontés d´employer les matériaux destinés au temple des Bonneaux, à tout autre usage et de se rappeler que de tous les temps, toutes les assemblées publiques ont été prohibées et qu´eux et ceux de leur société ont été dans une grande erreur de croire que l´exercice public de leur religion leur seroit permis (...)".

Tableau de l'église consistoriale de Saintes, 1er avril 1833 (Archives départementales de Charente-Maritime, 110V 1) :

"Le temple de Mortagne est à 4000 mètres de ce bourg, dans une espèce de désert presqu'inabordable dans la mauvaise saison, éloigné de toute habitation. En 1824, M. le maire, quoique catholique, forma le projet de le transférer au bourg ; déjà un plan et un devis avaient été dressés, une souscription volontaire était ouverte, les fonds allaient être votés par le conseil, il se proposait de solliciter les secours du gouvernement, mais la mort vint frapper ce digne magistrat et ce projet est resté sans exécution. Il serait à désirer qu'on put le reprendre aujourd'hui, qu'une superbe route départementale conduit dans le bourg".

Lettre des diacres, administrateurs de l'église protestante de Mortagne aux membres du consistoire général de Saintes, 30 avril 1834 (Archives départementales de Charente-Maritime, 122V 1) :

"Le temple de Mortagne, placé à l´ouest de la commune et aux milieu des bois, bâtit en des temps où nous étions persécuté en nos dévotions religieuse, et par conséquent retiré dans un endroit isolé et peu fréquenté.

Ce temple a toujours été privé de sacristie et n´ayant aucun logement pour mettre le pasteur à couvert, non plus que de pouvoir ce procurer aucun espèce d´aliment utille aux besoins de la vie, les mêmes dificultés (sic) existent pour tous les étrangers qui y arrivent les jours de dévotion. Les chemins qui y aboutissent sont impraticables pendant la mauvaise saison, le temple étant ancien menace ruine, et est en mauvais état plutôt que de faire des réparations tous les fidèlles qui composent l´assemblée religieuse en ce temple ont le même désir, c´est dans faire construire un autre au chef-lieu du bourg de Mortagne, nous avons fait un appel à nos coreligionnaires qui a été entendu et compris tous ont souscrit, dans cette circonstance (...)".

Acte de vente des matériaux et de l'emplacement de l'ancien temple de Mortagne-sur-Gironde, 14 décembre 1834 (Archives départementales de Charente-Maritime, 122V 1) :

"Les matériaux et l´emplacement du vieux temple situé chez Bonneau, dite commune de Mortagne, ainsi que le temple et les issues de dépendances se trouvent exister sans aucune exception ni réserve. On observe ici que du côté couchant du temple il existe une ouverture qui n´emporte pas avec elle deux mètres mais seulement un demi-mètre (ou tour d´échelle) cette ouverture n´ayant été ouverte que du consentement du propriétaire voisin qui n´a pas entendu donné avec le droit de faire cette ouverture deux mètres (ou six pieds)

Ce vieux temple appartient au culte protestant pour l´avoir fait édifier il y a plusieurs années". Les acquéreurs sont Isaac Boucher, de Saint-Seurin-d'Uzet, et Pierre Parias, de Chez-Bonneau.

Acte de donation d'un petit terrain près du temple de Chez-Bonnaud par Marie Raine veuve Arrivé à Jean Robert, Daniel Guillot et Pierre Jacob Guillot, 9 février 1832 (Archives dépatementales de Charente-Maritime, 3E90/179) :

Marie Raine, veuve de Jean Arrivé, demeurant Chez-Bouyer, à Mortagne, fait donation à Jean Robert, adjoint au maire de Boutenac, Daniel Guillot, meunier à Beauchêne, et Pierre Jacob Guillot, meunier au Terrier, diacres du temple de Chez-Bonnaud, d´un petit terrain inculte situé au bout du temple, dans la partie midi, confrontant du levant et du midi au communal du village, à la condition de pouvoir s´y faire enterrer.