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Château actuellement centre européen de rencontres

France > Nouvelle-Aquitaine > Haute-Vienne > Solignac

L'origine du château de la Borie reste encore imprécise. Il semble avoir été construit au cours du 2e quart du 17e siècle. En 1649, Martial Maleden, seigneur de la Borie, Trésorier général de France au bureau des finances de la Généralité de Limoges hommageait au roi. Un acte notarié de 1679, précise qu'à cette date il en était propriétaire comme probablement déjà en 1649. Ce château est assez typique des résidences de campagne que pouvaient posséder de riches familles citadines pour leurs besoins en vivres et leur prestige. Les éléments défensifs en place sur les murs de la chapelle ou le château, tels que bouches à feu ou machicoulis sous les lucarnes témoignent des troubles et de l'insécurité qui régnaient dans la campagne limousine par les révoltes de Croquants au cours de la première moitié du 17e siècle. Le domaine de la Borie est resté dans la famille Maleden jusqu'en 1784 date à laquelle il revient à Guillaume Grégoire de Roulhac, neveu des Maleden. La cour d'honneur a été dotée en 1771, selon la date portée sur le couronnement du portail, d'une clôture la séparant des parties agicoles. Ces dernières ne sont pas les bâtiments d'origine mais plutôt des constructions de la fin 18e siècle qui ont été allongées au fur et à mesure des besoins et présentent de nombreux remaniements. Depuis 1997, l'ensemble des bâtiments est devenu un lieu d'accueil et de rencontres internationales pour des musiciens et des recherches instrumentales autour de l'Ensemble baroque de Limoges. Les bâtiments agricoles sont en cours de réhabilitation, le château en cours de restauration, le jardin régulier a été recréé entre 1999 et 2003, selon un projet du paysagiste Marc Lechien et l'étang remis en eau.

Périodes

Principale : 1ère moitié 17e siècle

Principale : 19e siècle

Secondaire : 3e quart 18e siècle
Dates

1771, porte la date
Auteurs Auteur : Lechien Marc
, paysagiste (attribution par source)

L'ensemble que constitue le château et les bâtiments agricoles est entouré d'un mur renforcé aux angles de tours rondes défensives. Cet enclos au tracé géométrique régulier évoque le parcellaire manorial breton et diffère assez radicalement du tracé spontané et irrégulier des parcelles environnantes. Le château est construit entre une cour d'honneur et un jardin d'agrément. Les bâtiments agricoles s'alignent entre le mur de clôture et la cour d'honneur du château. La chapelle dont il ne reste que les quatre murs est située à l'entrée de cette cour. Le château de plan massé est construit en appareil de granite de couleur beige rosé. Les tourelles d'angle en surplomb se terminent en poivrière et sont couvertes en bardeaux de châtaignier. Huit lucarnes sont régulièrement réparties, posées sur des machicoulis, décorées de frontons ornés d'enroulements et de pots à feu. La porte d'entrée est surmontée d'un fronton orné d'enroulements et d'une couronne godronnée. Ce logis comporte un étage de soubassement ouvert au sud sur le jardin d'agrément. L'escalier axial à mur-noyau se termine au niveau du comble par une cage entourée d'un garde-corps avec balustres plats chantournés. Cette cage est couverte de son plafond d'origine en bois. On trouve principalement deux grandes pièces par niveau, celles du premier étage sont plafonnées à la française. A l'étage, la cheminée d'une de ces pièces repose sur des piédroits avec enroulements en console. Les côtés des piédroits sont ornés d'un motif en forme de pistil qui s'ouvre sur une pointe de diamant en fort relief. Le comble montre une remarquable charpente à chevrons-portant-fermes. Les bâtiments agricoles sont ouverts au sud et servent par leur disposition en alignement, de clôture nord. Un four à pain qui était accolé au logement de domestiques ou de métayers situé le plus prés du château est démoli. Une tour pigeonnier est située en contrebas du jardin d'agrément. Ce jardin de niveau traité à la française, est orné au centre d'un bassin circulaire. Un quinconce de tilleuls planté en contrebas de la chapelle semble très ancien. L'emplacement du jardin potager est décelable à proximité du déversoir de l'étang.

Murs

  1. Matériau du gros oeuvre : granite

  2. Revêtement : enduit partiel

  3. Mise en oeuvre : moellon
Toits
  1. tuile plate, tuile creuse, bardeau
Étages

1 étage carré

Élévations extérieures

élévation à travées

Couvertures

  1. Forme de la couverture : toit à longs pans

  2. Forme de la couverture : bulbe

  3. Partie de toit : croupe
Escaliers

  1. Emplacement : escalier intérieur

    Forme : escalier tournant à retours sans jour

    Structure : en maçonnerie
Couverts et découverts de jardin
  1. quinconce
  2. pièce de gazon
Décors/Technique
  1. sculpture
Décors/Représentation

  1. Representations : pot à feu

  2. Representations : fleur

  3. Representations : couronne

  4. Representations : ornement géométrique

  5. Representations : enroulement

Précision sur la représentation :

Support : lucarnes. Support : porte d'entrée.

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Haute-Vienne , Solignac

Milieu d'implantation: isolé

Lieu-dit/quartier: la Borie

Cadastre: 1814 (A1 50 à 52), 2005 (E 53 à 58)

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