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Historique
Sur le cadastre de 1827, les bâtiments forment une cour à l'arrière du château. Ce dernier semble toutefois dater du 19e siècle. Le domaine de Larigaudière est mentionné dans l'édition de 1868 de l'ouvrage de Cocks, appartenant à M. Basse et produisant 20 à 25 tonneaux. Il est illustré dans l'édition de 1874 et également mentionné dans l'ouvrage "La Vigne" de Bertall publié en 1878.
Dans l'entre deux guerres et après la seconde guerre mondiale, le domaine est en mauvais état. Il est repris en 1964 par Ghislaine de Moor et Émile de Schepper. Entre 1979 et 1983, un cuvier avec cuves en inox, un nouveau chai à barriques et un chai à bouteilles sont construits, remplaçant les bâtiments du 19e siècle. En 1980, un restaurant est installé dans le château et fonctionne jusqu'en 2001, date à laquelle des bureaux y sont aménagés. A partir de 1993, de nouveaux travaux et de nouvelles transformations sont réalisés : construction d'un nouveau chai à barriques (500 tonneaux), construction d'un nouveau cuvier de vinification, aménagement d'espaces verts, réaménagement de logements.
Détail de l'historique
Périodes |
Principale : 3e quart 19e siècle Principale : 4e quart 20e siècle |
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Description
Une grille et une allée de platanes donnent accès au château, composé d'un corps central à étage carré et cinq travées, encadré de deux ailes en rez-de-chaussée de trois travées chacune. Le corps central est couronné d'une rambarde d'attique, ornée d'entrelacs et de motifs de vigne ; les ailes présentent également une rambarde d'attique mais sans ornement. Le rez-de-chaussée est enduit et percé de baies aux chambranles moulurés. La porte est ornée d'une agrafe sculptée. Ce niveau est séparé de l'étage en pierre de taille par un bandeau continu mouluré. La travée centrale se distingue, encadrée de pilastres sculptés et percée d'une porte-fenêtre dotée d'un balconnet à garde-corps métallique et d'une agrafe ornée. Les encadrements des baies présentent des motifs de tables se croisant dans les angles supérieurs. Une corniche moulurée est soutenue par des modillons galbés.
La façade postérieure est traitée plus sobrement : on retrouve toutefois une rambarde d'attique avec des extrémités traitées en volutes, une corniche à modillons et une porte en plein-cintre. A l'arrière du château se trouvent un cuvier abritant des cuves en inox et en ciment, ainsi qu'un vaste chai à barriques. D'autres bâtiments sont utilisés pour le conditionnement et les expéditions.
Détail de la description
Murs |
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Toits |
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Étages |
en rez-de-chaussée, 1 étage carré |
Élévations extérieures |
élévation ordonnancée |
Couvertures |
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Escaliers |
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État de conservation |
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Décors/Technique |
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Informations complémentaires
Type de dossier |
Dossier d'oeuvre architecture |
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Référence du dossier |
IA33003376 |
Dossier réalisé par |
Steimer Claire
Conservatrice du patrimoine au sein du service du patrimoine et de l'Inventaire. |
Cadre d'étude |
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Aire d'étude |
Estuaire de la Gironde (rive gauche) |
Phase |
étudié |
Date d'enquête |
2010 |
Copyrights |
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil départemental de la Gironde |
Partenaires |
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Citer ce contenu |
Château Haut-Breton-Larigaudière, Dossier réalisé par Steimer Claire, (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil départemental de la Gironde, https://www.patrimoine-nouvelle-aquitaine.fr/Default/doc/Dossier/2df6e105-f373-402a-bb59-bb323661271d |
Titre courant |
Château Haut-Breton-Larigaudière |
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Dénomination |
demeure |
Précisions sur la dénomination |
château viticole |
Appellation |
château Haut-Breton-Larigaudière |
Parties constituantes non étudiées |
chai cuvage portail mur de clôture jardin |
Statut |
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Localisation
Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Gironde , Soussans , route de Pauillac
Milieu d'implantation: en village
Cadastre: 1827 A4 2253, 2009 AB 487, 490