Patrimoine et inventaire de Nouvelle-Aquitaine

Avant la construction de ce pont, la traversée de la Vienne s'effectuait probablement par un gué situé en amont, peut-être au niveau de l'île de Saint-Germain. Selon Félix Robin, ce pont aurait été construit au XIIe siècle. La septième arche du pont (en partant de Sainte-Radegonde) semble plus récente que les autres arches, elle est moins large et construite en calcaire, de même que l'éperon de la première pile. Elle a peut-être remplacé un pont-levis situé à son emplacement. Le pont possédait peut-être également des tours défensives. Avant 1882, les éperons situés en amont de chaque pile s'élevaient jusqu'au niveau de la chaussée. Des refuges étaient alors aménagés au-dessus de ces éperons. Deux refuges étaient également situés du côté aval. En 1882, d'importants travaux ont été effectués : les éperons ont étaient arasés et les refuges ont été supprimés, la chaussée a été élargie et des trottoirs ont été créés. Le niveau de la chaussée a été abaissé au centre du pont et rehaussé aux extrémités. Les parapets en maçonnerie ont été remplacés par des garde-corps métalliques. Des réparations sont effectuées en 1901-1902.