Patrimoine et inventaire de Nouvelle-Aquitaine

ISBD/Commentaire :

COQUILLAS Didier. Les rivages de l'estuaire de la Gironde du Néolithique au Moyen-Age. Thèse d'histoire : Bordeaux 3, 2001.

1868 : Servel (8 à 10 tonneaux)

1874 : Servel (8 tonneaux), Brian (12 tonneaux)

1893 : Servel (15 tonneaux), Simon (15 tonneaux), Ferdinand Brian (15 tonneaux), Auguste Brian (10 tonneaux).

1898 : P. Simon (25 tonneaux), F. Brian (15 tonneaux), Auguste Brian (10 tonneaux).

1922 : P. Simon (40 tonneaux), A. Meynard (35 tonneaux)

L'Espérance, 29 septembre 1850, p.1/4. Chronique locale.

Le 20 de ce mois, vers quatre heures du soir, le nommé Jean Bolle, âgé de 70 ans, ancien carrier, est disparu du village du Pain de Sucre, commune de Bourg, où il était domicilié ; on l'aperçut à cette heure sur l'embarcadère du bateau à vapeur, et comme il avait l'habitude de se rendre en ce lieu, on ne fit pas attention à lui ; peu de temps après, on trouva sur le ponton son chapeau et ses sabots, ce qui fit penser qu'il s'était précipité dans la Dordogne, soit volontairement, soit accidentellement ; son cadavre n'est pas encore retrouvé. Ce vieillard, qui était tombé en enfance, se donnait à la boisson ; on présume qu'il était ivre au moment de l'événement.

L'Espérance, 13 octobre 1850, p.2/4. Statistique religieuse de l'arrondissement de Blaye, Ch. Grellet-Balguerie.

"Au-dessous de la côte, le long du rivage, s'élevait autrefois, à une certaine hauteur, un rocher qu'on appelle le Pain de Sucre, à raison de sa forme. Galard l'a dessiné dans son album départemental. Il a donné son nom à cette localité et à l'escale ou débarcadère des bateaux. C'est aujourd'hui un cône tronqué et caché du côté de terre par des amas de peyruche transportés des carrières qui ont considérablement exhaussé le sol. On vient encore d'élever la chaussée en réparant la route qui monte à Bourg en passant par la crète de Camillac, et qu'on aurait dû plutôt prolonger le long du fleuve en ligne directe".

L'Espérance, 6 juin 1858, p.1/4

Mention du décret en date du 22 mai 1858 portant classement d'une route départementale à ouvrir dans la Gironde, entre Bourg et le port du Pain-de-Sucre, sur la Dordogne, par Camillas (route 20). Elle recevra le n°20 bis et la dénomination de route de Camillas au Pain-de-Sucre.

L'Espérance, 7 janvier 1900, p.4/4 : publication pour purger les hypothèques légales.

Mention d'un contrat en date du 4 septembre 1899 par lequel Mme Marie-Marthe Joubert, veuve de François-Alexandre Servel, demeurant sur le domaine de la Brangette a vendu à Jean Meynard, propriétaire et serrurier demeurant au Pain de Sucre, une pièce de terre et vigne, aubarède et friche au même lieu de la Brangette (1ha 52 a 19 ca). Précédent propriétaire du même immeuble : Eugène-Barthélemy Joubert, médecin, chevalier de la Légion d'honneur, ayant demeuré au dit lieu de la Brangette et monsieur Pierre Osmin Roy, ayant également demeuré au même lieu.

-1er janvier 1848, rapport de la commission : [le projet] rencontrait une vive opposition de la part d'un grand nombre de propriétaires et de négociants de la ville de Bourg, qui craignaient que ce prolongement leur fût extrêmement nuisible, en favorisant, au Pain de sucre, la création d'un nouveau port dont l'établissement ne s'effectuerait qu'au préjudice de celui de Bourg. M. le Préfet ajoutait que la seule utilité de ce prolongement serait de favoriser le transport des voyageurs au point d'escale des bateaux à vapeur

-1er janvier 1855, rapport à la commission : l'exécution du prolongement de la route départementale n°12 entre Bourg et le Pain-de-Sucre donne lieu depuis près de 10 ans à de nombreuses difficultés. Plusieurs tracés envisagés. Préférence pour un tracé direct longeant la Dordogne. Problèmes de financement.

-1er janvier 1890 : port du Pain-de-Sucre. Par une pétition du 11 juin 1885, divers habitants de la commune de Bourg ont demandé l'établissement au Pain-de-Sucre d'une cale et d'un peyrat pour permettre l'embarquement et le débarquement des personnes et des marchandises à tout état de la marée. Le projet de ces travaux dont la dépense est évaluée à 6000 fr a été présenté le 6 mai 1886. La commune de Bourg a été appelée à concourir à cette dépense pour une somme de 2000 fr et à céder les terrains nécessaires à l'assiette du terre-plein. Par une délibération en date du 21 août 1886, le conseil municipal de Bourg a repoussé la demande des pétitionnaires et refusé par suite de contribuer à la dépense. Aucune suite n'a dès lors été donnée au projet.

AD Gironde, série O. Projet de construction d'un peyrat en charpente au Pain-de-Sucre : plans, élévation et coupe, 1907 (non consulté).