Maison | Suire Yannis
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Maison

France > Nouvelle-Aquitaine > Charente-Maritime > Saint-Fort-sur-Gironde

De petits bâtiments apparaissent sur le plan cadastral de 1834, à l'emplacement de la maison actuelle. Il s'agissait, semble-t-il, des derniers vestiges des anciens fiefs de la Vigerie et des Trappes, détenus dans la première moitié du 16e siècle par Antoine de Beaumont, marié en 1534 avec sa cousine, Elise ou Hélie de Beaumont. La Vigerie et les Trappes restent dans les mains des Beaumont pendant tout le 16e siècle. En 1610, la seigneurie de la Vigerie, dont dépend le domaine de Fief-Doré, est vendue par Guy Chabot de Saint-Gelais, baron de Jarnac et de Montlieu, à Jean Allain avocat à la cour de parlement, époux de Marie Marchais. En 1638, Joseph et René de Gombaud, écuyers, sont seigneurs de la Vigerie. Les fiefs de la Vigerie et des Trappes passent ensuite au seigneur de Saint-Fort.

Le cadastre indique que les bâtiments mentionnés en 1834 ont été détruits en 1850 pour le compte de la veuve de François Vigniaud, et remplacés en 1854 par la maison actuelle, pour le compte de Léopold Hardy, négociant. Ce dernier fait ensuite construire, en 1885, les écuries qui occupent l'angle de rues au nord-est de la maison. La propriété passe en 1923 à Pierre Guichard époux Lefort, petit-fils de Léopold Hardy, puis est acquise en 1934 par Octave Plaize époux Robin, serrurier à Bordeaux puis retraité à Saint-Fort. En 1980, la maison est rachetée par la municipalité pour y installer des gîtes communaux. Une partie de la maison est occupée par un cabinet médical depuis 2010.

Périodes

Principale : 2e moitié 19e siècle
Dates

1854, daté par source

1885, daté par source
Auteurs Auteur : auteur inconnu
,

La propriété est délimitée par un mur de clôture. Celui-ci est interrompu par des portes piétonnes et par un grand portail à piliers maçonnés et à couronnement en ferronnerie, situé dans l'angle ouest. Une grande partie de la propriété est occupée par un parc arboré. Les bâtiments se concentrent au nord, le long de la rue du 8 mai 1945. La maison de maître, près de laquelle se trouve un puits, est entourée, au sud, par d'anciennes dépendances transformées en logement, et au au nord par de grandes écuries.

La maison de maître est un vaste bâtiment composé d'un sous-sol, d'un rez-de-chaussée surélevé, d'un étage et d'un comble éclairé uniquement sur la façade postérieure. Le bâtiment est couvert d'un toit à croupes. Sa façade, orientée au sud-ouest, est entièrement construite en pierre de taille. Les ouvertures y sont réparties symétriquement, en cinq travées. Le décor, très sobre, se limite à un solin, un bandeau de niveau, un bandeau d'appui mouluré, une corniche, des dosserets aux angles, et aux encadrements saillants de la porte et des fenêtres de l'étage. La porte est accessible par un escalier double avec garde-corps en ferronnerie. Sur le côté gauche de la maison, sur la rue, on remarque une ancienne large ouverture murée, avec linteau à claveaux et clé saillante.

L'ancienne dépendance transformée en logement, au sud de la maison, est un long bâtiment en pierre de taille, couvert en tuile mécanique. Lui aussi est très sobrement orné d'un bandeau. Les ouvertures ont toutes un linteau en arc segmentaire. Celles du rez-de-chaussée possèdent aussi des claveaux. Les deux murs pignons sont percés chacun d'une ouverture circulaire. A côté de ce bâtiment se trouvent des cabinets d'aisance avec deux boulins à pigeons au-dessus de la porte.

Les écuries qui occupent l'angle de rues au nord de la propriété, sont constituées de deux ailes perpendiculaires. Leur toit, couvert en tuile mécanique, présentent des débordements soutenus par des aisseliers en bois. La jonction entre ces deux ailes est occupée par un passage couvert avec de larges portes en arc segmentaire et à coussinets moulurés. Côté cour, ses ouvertures, réparties symétriquement en trois travées, possèdent chacune un encadrement saillant, un linteau en arc segmentaire, voire un larmier et, pour les fenêtres, un appui saillant.

Murs

  1. Matériau du gros oeuvre : calcaire

  2. Mise en oeuvre : pierre de taille
Toits
  1. tuile creuse
Étages

sous-sol, rez-de-chaussée surélevé, 1 étage carré, comble à surcroît

Couvertures

  1. Forme de la couverture : toit à longs pans

  2. Partie de toit : croupe
Décors/Technique
  1. sculpture
Décors/Représentation

  1. Representations : rose

  2. Representations : marguerite

  3. Representations : chêne

  4. Representations : feuillage

Précision sur la représentation :

Les piliers du portail sont surmontés par des pots à feu sculptés de fleurs (roses, marguerites...) et de feuillage (feuilles de chêne...).

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Charente-Maritime , Saint-Fort-sur-Gironde , 10 rue du 8 mai 1945

Milieu d'implantation: en village

Lieu-dit/quartier: le Bourg

Cadastre: 1834 C 455, 2009 AB 121 et 123

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