Patrimoine et inventaire de Nouvelle-Aquitaine

Une cour et des bâtiments apparaissent à cet endroit sur le plan du bourg de Coulon en 1807. Ils appartiennent alors à M. Tafourin et s'étendent sur un petit îlot alors formé par la Sèvre au sud, un cours d'eau occupant la partie basse de la rue de l'Eglise, à l'est, et un bras du fleuve qui passe alors au nord, rue du Cul de la Cure. Au cadastre de 1833 et au plan d'alignement du bourg la même année, cette cour et ces bâtiments (des écuries, une maison à l'ouest) appartiennent à Jean Soulisse, demeurant à Ambreuil. Selon le cadastre, une partie de la maison est démolie en 1856 pour le compte de Pierre Etienne Benoist, avant une reconstruction en 1858 pour Jacques Morin. L'essentiel des bâtiments actuels est probablement construit à cette époque. Au plan d'alignement du bourg en 1887, l'ensemble appartient à Eugène Maynard, ancien vétérinaire et ancien maire de Coulon, demeurant à Mauzé-sur-le-Mignon, avec des écuries et un hangar en fond de cour, au nord. Les lieux sont alors occupés par Jacques Aymon, charpentier de bateaux, époux d'Elise Berton. Tous deux tiennent là déjà un hôtel-restaurant, appelé hôtel des Deux-Sèvres, où a été servi en 1879 le repas d'inauguration de la passerelle sur la Sèvre, voisine. En 1892, leur beau-frère, Auguste Charrier, menuisier, époux de Marie Berton, achète le bâtiment et y établit un négoce en vins. Jacques Aymon déplace alors son café au 5 rue du Château Bas.