Presbytère

France > Nouvelle-Aquitaine > Margaux-Cantenac

Un document daté 1790 décrit la maison presbytérale. Un plan, dressé peut-être à cette même époque, montre les bâtiments installés au chevet de l'église. Il s'agit des bâtiments dits du Prieuré, probablement vendus comme bien national à la Révolution, obligeant la commune à trouver de nouveaux locaux pour loger le curé.

En 1803, le maire propose ainsi d'acquérir un local "tout près de l'église" et d'y réaliser quelques travaux. En 1816, un document indique que les communes de Labarde et de Cantenac ne disposent ni l'une ni l'autre d'un presbytère et que l'on prévoit d'en édifier un dans le chef-lieu, Cantenac. Finalement, en 1837, une maison avec jardin et hangar est acquise au lieu-dit du Jaugueyron pour y installer le presbytère. Dans les années 1850, son état se détériore : le 18 avril 1852, le conseil municipal constate l'urgence d´y faire des réparations, financées l'année suivante ; cependant, en 1857, l´archevêché déplore à la fois l´éloignement du presbytère de l´église et l´état de vétusté des bâtiments, obligeant le curé à quitter les lieux.

En 1867, les registres de délibérations mentionnent à nouveau le projet de construire un presbytère ; le choix d´un emplacement s´arrête sur le terrain appartenant à Mme veuve Pagès-Rosset (propriétaire du domaine du Prieuré). Mais il faut attendre les années 1890 pour que l'architecte Ernest Minvielle propose des plans (entre 1893 et 1897) et que le bâtiment soit finalement construit : la réception définitive des travaux a lieu le 10 mars 1897.

Périodes

Principale : 4e quart 19e siècle

Dates

1897, daté par source

Auteurs Auteur : Minvielle Ernest, architecte (attribution par source)

Le presbytère est construit selon un plan en T agrémenté d'adjonctions dans les angles formant des décrochements.

Le bâtiment est construit en rez-de-chaussée surélevé, le niveau de soubassement étant traité en moellons rustiques, délimité par un bandeau mouluré et percé de soupiraux.

Un épais bandeau médian, régnant sur l'ensemble des façades, épouse le décrochement des fenêtres, séparant rez-de-chaussée et étage. Les encadrements des ouvertures et les chaînages d'angle sont traités en pierres de taille harpées. La toiture débordante à pannes est soutenue par des aisseliers. Les pignons présentent des rampants à sifflet.

A la lecture des plans de 1893, la distribution des pièces s´articule autour d´un vestibule et de l´escalier. Le rez-de-chaussée se compose de deux entrées opposées, l´une par le côté laverie, l´autre par le vestibule qui dessert la cuisine, une salle à manger, un office ; à l´étage, sont aménagés quatre chambres à coucher et deux cabinets de toilette.

Murs
  1. Matériau du gros oeuvre : calcaire

  2. Mise en oeuvre : moellon

    Revêtement : enduit

Toits
  1. tuile mécanique
Étages

sous-sol, rez-de-chaussée surélevé, 1 étage carré

Couvertures
  1. Forme de la couverture : toit à longs pans

  2. Partie de toit : pignon couvert

Escaliers
  1. Emplacement : escalier intérieur

Décors/Technique
  1. sculpture
Décors/Représentation
  1. Representations : accolade


Précision sur la représentation :

Les fenêtres sont surmontées d'un couvrement saillant formant une accolade.

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Margaux-Cantenac , 27 avenue de la Ve République

Milieu d'implantation: en village

Cadastre: 2009 A2 269

Localiser ce document

Chargement des enrichissements...