Les écuries Renaissance du château des Cars
Les écuries du château des Cars sont particulièrement bien conservées, avec leurs belles lucarnes ornées de décors Renaissance. Cette séquence vidéo vous présente ce bâtiment et son organisation.
Vidéo
Publiée le 10 juillet 2015
# Haute-Vienne, Les Cars
# Opération d'inventaire : Hors opération
# Château, écuries, peintures, archéologie
# 16e siècle
Dans l’ancienne basse-cour du château des Cars se trouvent des écuries, témoin du prestige de cette puissante seigneurie au 16e siècle. Représentatives de l’architecture équestre de la Renaissance, ces écuries comptent parmi les quelques très rares exemples de cette période qui subsistent encore. Elles sont à rapprocher, par leur architecture et leurs décors, de celles du château de Villeneuve-Lembron dans le Puy de Dôme.
Ce vaste bâtiment se distingue par ses quatre lucarnes visibles depuis le château, avec leur riche décor : pilastres ornés de motifs de disques, frontons aux coquilles sculptées et pinacles. La façade s’organise de manière symétrique, autour d’une porte centrale, agrandie au 20e siècle. Deux petites ouvertures au rez-de-chaussée permettent l’aération tout en limitant les écarts de température préjudiciable aux chevaux. L’étage destiné au stockage du fourrage et de la paille est largement éclairé par quatre baies.
Au 16e siècle, la façade était recouverte d’un enduit, peint d’un décor de faux appareil, dont il reste des traces. Le rez-de-chaussée destiné au logement des chevaux était composé d’un grand espace, sous une voûte en berceau brisé maçonnée en pierre et recouverte de peintures. En grande partie détruite dans les années 1950, elle limitait les risques de propagation du feu et les remontées d’humidité à l’étage. Le mur de séparation intérieur est un ajout récent.
Le sol était constitué d’une calade, pavement utilisant des petites pierres, disposées sur le champ, afin de maintenir les pieds des animaux au sec. Les dégagements en cours ne permettent pas de reconstituer avec certitude l’organisation de ces écuries. Cependant, la présence d’une canalisation centrale et la connaissance que nous avons de bâtiments similaires permettent d’avancer que les chevaux pouvaient être attachés tête au mur de part et d’autre d’une allée centrale. Ces écuries pouvaient accueillir au maximum 40 chevaux.
Ce vaste bâtiment se distingue par ses quatre lucarnes visibles depuis le château, avec leur riche décor : pilastres ornés de motifs de disques, frontons aux coquilles sculptées et pinacles. La façade s’organise de manière symétrique, autour d’une porte centrale, agrandie au 20e siècle. Deux petites ouvertures au rez-de-chaussée permettent l’aération tout en limitant les écarts de température préjudiciable aux chevaux. L’étage destiné au stockage du fourrage et de la paille est largement éclairé par quatre baies.
Au 16e siècle, la façade était recouverte d’un enduit, peint d’un décor de faux appareil, dont il reste des traces. Le rez-de-chaussée destiné au logement des chevaux était composé d’un grand espace, sous une voûte en berceau brisé maçonnée en pierre et recouverte de peintures. En grande partie détruite dans les années 1950, elle limitait les risques de propagation du feu et les remontées d’humidité à l’étage. Le mur de séparation intérieur est un ajout récent.
Le sol était constitué d’une calade, pavement utilisant des petites pierres, disposées sur le champ, afin de maintenir les pieds des animaux au sec. Les dégagements en cours ne permettent pas de reconstituer avec certitude l’organisation de ces écuries. Cependant, la présence d’une canalisation centrale et la connaissance que nous avons de bâtiments similaires permettent d’avancer que les chevaux pouvaient être attachés tête au mur de part et d’autre d’une allée centrale. Ces écuries pouvaient accueillir au maximum 40 chevaux.
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