L’entrée du château des Cars
Appréhendez, grâce à cette vidéo, avec restitutions en images de synthèse, l’évolution des dispositifs de défense à l’entrée du château des Cars, passant d’une simple porte en bois à un véritable châtelet, entre le 14e et le 16e siècle.
Vidéo
Publiée le 10 juillet 2015
# Haute-Vienne, Les Cars
# Opération d'inventaire : Hors opération
# Château, château fort
# Du 13e au 16e siècle
Le château des Cars a connu bien des évolutions avant de ressembler à la forteresse de la fin du 16e siècle, dont vous voyez la restitution.
Les fouilles archéologiques du site ont permis d’identifier certaines parties de ces constructions anciennes, notamment un montant de la porte du château primitif. Ainsi, nous savons qu’aux 13e et 14e siècles, l’entrée du château était fermée par une simple porte en bois, sans herse. Le petit fossé était juste enjambé par une passerelle.
A la fin du 14e siècle, le contexte d’insécurité de la guerre de 100 ans a probablement rendu nécessaire le renforcement du dispositif de défense. Une barbacane a donc été édifiée. Cette construction, dont les murs atteignaient 3 mètres de haut, permettait aux défenseurs du château de se poster devant la porte pour en garder l’entrée, tout en se mettant à l’abri des projectiles ennemis. Elle était vraisemblablement précédée d’un pont levis.
Dans la deuxième moitié du 16e siècle, François des Cars mène aux côtés du roi de France la guerre contre les Protestants. Pour protéger le château transformé en résidence de plaisance par son grand-père, Geoffroy de Pérusse, François des Cars réalise de nouveaux aménagements. Le fossé est élargi et équipé d’un pont dormant sur lequel vient reposer le pont levis. La barbacane est transformée en véritable châtelet de défense, flanqué de deux tourelles, dont les fondations sont encore bien visibles : l’une à l’extérieur et l’autre sous les bâtiments de la mairie. La forme de ces tours était conçue pour résister aux attaques. En effet, leur base cylindrique est renforcée sur l’avant par un angle saillant appelé éperon. Un dessin du 17e siècle a permis de se faire une idée de l’apparence de cette partie du château, aujourd’hui largement arasée.
Les fouilles archéologiques du site ont permis d’identifier certaines parties de ces constructions anciennes, notamment un montant de la porte du château primitif. Ainsi, nous savons qu’aux 13e et 14e siècles, l’entrée du château était fermée par une simple porte en bois, sans herse. Le petit fossé était juste enjambé par une passerelle.
A la fin du 14e siècle, le contexte d’insécurité de la guerre de 100 ans a probablement rendu nécessaire le renforcement du dispositif de défense. Une barbacane a donc été édifiée. Cette construction, dont les murs atteignaient 3 mètres de haut, permettait aux défenseurs du château de se poster devant la porte pour en garder l’entrée, tout en se mettant à l’abri des projectiles ennemis. Elle était vraisemblablement précédée d’un pont levis.
Dans la deuxième moitié du 16e siècle, François des Cars mène aux côtés du roi de France la guerre contre les Protestants. Pour protéger le château transformé en résidence de plaisance par son grand-père, Geoffroy de Pérusse, François des Cars réalise de nouveaux aménagements. Le fossé est élargi et équipé d’un pont dormant sur lequel vient reposer le pont levis. La barbacane est transformée en véritable châtelet de défense, flanqué de deux tourelles, dont les fondations sont encore bien visibles : l’une à l’extérieur et l’autre sous les bâtiments de la mairie. La forme de ces tours était conçue pour résister aux attaques. En effet, leur base cylindrique est renforcée sur l’avant par un angle saillant appelé éperon. Un dessin du 17e siècle a permis de se faire une idée de l’apparence de cette partie du château, aujourd’hui largement arasée.
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