Archives nationales, MAR/G/140 microfilm. Renseignements sur le port de Blaye et les autres ports dépendant du même quartier, 1787.
Pauillac : l’étendue de la rade est de trois quarts de lieues sur 200 brasses de large.
A basse mer 14 pieds et à haute mer 24 pieds.
Vis-à-vis St Maubert distant d’un quart de lieue de Pauillac, à basse mer 17 pieds et à haute mer 27 pieds.
A Trompeloup distant d’une demie lieue de Pauillac, à basse mer 19 pieds et à haute mer 28 pieds.
La rade est nord et sud, on sort de cette rade de tous les vents.
Les dangers de cette rade sont le banc de Patiras de l’étendue de trois-quarts de lieue de long sur 100 toises de large.
Les vents les plus dangereux sont nord-nord-ouest et nord-nord-est, le sud-sud-est et le sud-sud-ouest ; la rade dans son étendue peut contenir 40 bâtiments marchands de 4 à 500 tonneaux.
A Trompeloup, deux frégates de 16 pieds de calaison.
Du mouillage de Trompeloup à St Estèphe, il peut mouiller 12 frégates sur deux lignes.
Il y a 20 bateaux du port de 6 tonneaux jusques à 25 tonneaux pour le service du commerce de la rivière.
Les équipages de ces bateaux peuvent s’évaluer au nombre 50 à 60 marins.
Le passage public pour Bordeaux et Blaye semble soumis à la police du juge du lieu, qui a fait un règlement pour les [ ?] et il paroîtroit nécessaire qu’il y eut une décision à ce sujet pour que la marine put sans discussion connoître ses droits.
Il y a un chenal de 200 toises de longueur sur 6 de large entièrement comblé et dans lequel on entre difficilement. Ce chenal auroit le plus urgent besoin de réparations pour mettre en sûreté lors des mauvais tems les chaloupes de pilotes et les bateaux.
On sort de ce chenal avec les vents de sud-sud-est jusques au nord en passant par l’ouest.
L’entrée est, est-sud-est, et ouest-nord-ouest.
Le peyrat très intéressant surtout en temps de guerre à raison des bâtiments du commerce par convoy qui sont mouillés en rade de 100 toises de long sur 3 de large. Ce peyrat est négligé et demanderoit dans sa situation actuelle de dépérissement, une réparation très urgente.
Il y a une verrerie.
AC Pauillac, Registre de délibérations 1790-1793, Amende contre Lescure concernant vente de poissons, 12 mars 1791.
Chasse-marées de poisson signalé au bout du peyrat ; interdiction de vendre du poisson suivant le règlement de police du 3 mars 1790.
AC Pauillac, Registre de délibérations 1790-1793, Dénonciation d'un bateau, 2 pluviôse an 2 (21 janvier 1794).
Bateau chargé de carrassons (sic) qui portait au haut de son mât un pavillon blanc où était peint un Christ et comme il a été vu de plusieurs personnes qui en ont été offusquées d'autant que personne ne peut ignorer que c'était presque (??) un signe de ralliement qu'avaient adopté les révoltés (?) de la Vendée ;
AC Pauillac, Registre de délibérations 1799-1822, Règlement des passagers, 16 messidor an 4 (4 juillet 1796).
Tarifs pour transport de personnes et de marchandises de Pauillac à Blaye et à Bordeaux.
AC Pauillac, Registre de délibérations 1799-1822, Relatif à l'officier du port, 9 fructidor an 4 (26 août 1796).
Rade de Pauillac sûre et commode, mouillage de tous les navires de commerce entrants et sortants, les frégates, corvettes et autres bâtiments nationaux ; jusqu'à plus de 200 navires qui peuvent y séjourner jusqu’à 6 mois ; 2 officiers de port existant à Blaye, demande que l'un d'eux soit transféré à Pauillac pour éviter accidents et avaries dans la rade.
AC Pauillac, Registre de délibérations 1799-1822, Nomination de Thibaut Satis, lieutenant du port de Pauillac, 27 prairial an 5 (15 juin 1797).
Doit veiller à la liberté et sûreté du port et rade de commerce et de sa navigation, à la police des quais et chantiers du dit port, au lestage et délestage, à l'enlèvement des cadavres et à l'exécution des lois de police, des pêches et du service des pilotes, aux appointements qui seront ordonnés.
AC Pauillac, Registre de délibérations 1799-1822, Mauvais état de la chaloupe d'Henry Gouyau, marin du port, expertise demandée à Jean Guillourit charpentier de navire résidant dans la commune, 25 prairial an 6 (13 juin 1798).
AC Pauillac, Registre de délibérations 1799-1822, Logement des préposés à la perception du droit de passe établi à la barrière qui sera placée au midi du bourg, 5 thermidor an 6 (23 juillet 1798).
Deux chambres en rez-de-chaussée, l'une sur le devant, l'autre sur le derrière situées rue Nationale ; idem pour le logement placé à la barrière nord du bourg : une chambre en rdc, avec un petit chay au derrière et un collidor (sic) située au dela du pont dit du Gahet ayant son issue sur le grand chemin national.
AC Pauillac, Registre de délibérations 1799-1822, Droits de patrons passagers pour passage de Pauillac à Blaye et à Bordeaux, 5 brumaire an 7 (26 octobre 1798).
Droit accordé à tout citoyen qui sera possesseur d'une embarcation propre au passage.
AC Pauillac, Registre de délibérations 1823-1831, Police du port, 11 mai 1825.
AC Pauillac, Registre de délibérations 1823-1831, Projet d'établissement d'un octroi, juin 1825.
Tarifs.
AC Pauillac, Registre de délibérations 1825-1839, Nouveau développement du rayon de l'octroi, 26 novembre 1837.
Rappel de l'établissement de l'octroi à Pauillac en 1825 ; depuis accroissement de la ville notamment formation de nouvelles rues comme la rue Neuve qui présente un aspect agréable à raison des constructions qui y ont été élevées ; proposition de modifier le rayon de l'octroi qui comprendra depuis l'embouchure du chenal du Gahet allant au couchant au pont de ce nom sur la route départementale ; de ce point en remontant au nord tournera vers le couchant dans la passe dite Jean Guiraud jusqu'au pont appartenant à MM. de Pontet et Lacoste ; de ce point allant au sud passera derrière la fontaine de Mme Vve Constant allant joindre le chemin qui conduit au Saussina jusqu’au chemin qui conduit aux aqueducs de Larrivaux, se dirigera ensuite vers le levant, le long de la passe de Barreyre, traversera la route départementale et ira en droite ligne jusqu'au fleuve de la Gironde ; installation de poteaux.
AD Gironde, SP 2922. Lettre de l'ingénieur ordinaire à l'ingénieur en chef concernant l'insuffisance du feu de Pauillac, 20 mai 1844.
(...) Il y a déjà longtemps que les navigateurs se sont plaints en effet, non seulement de l'insuffisance du feu de Pauillac dont la lumière n'est aperçue qu'à une petite distance, mais aussi du peu d'élévation de ce feu, qui n'étant qu'à 6m80 au dessus du quai se trouve souvent caché par les mats des navires qui sont mouillés près du perrat ; en outre l'éclat de ce feu est si faible que lorsqu'on le voit, il est le plus souvent confondu avec le fanal du débarcadère et les lumières des maisons des quais (...). Enfin, je dois ajouter que le fanal actuel qui est établi depuis 27 ans est en si mauvais état qu'il exigera bientôt une reconstruction complète. Ces motifs justifient complètement les plaintes des marins contre le fanal de Pauillac, et puisqu'il sera nécessaire de refaire entièrement la charpente qui le soutient aujourd'hui, ils serait, je crois, bien préférable de substituer au fanal actuel qui est à reconstruire une tour en maçonnerie analogue à celle que nous venons d'établir à Richard et qui placée à 18m environ au dessus du pavage dominerait les plus hautes maisons du port et étendrait le feu à une distance beaucoup plus grande. La construction de cette tour ne s’élèverait pas d'ailleurs au delà de 12.000 f et ne serait pas une dépense tellement forte que l’administration en put l'entreprendre sur l’exercice prochain.
Archives nationales, MAR/3JJ/175. Port de Pauillac. Amélioration du balisage et de l'éclairage, avis de la commission nautique, 25 mars 1862.
Mention de Gorce père et Bourigaud fils, maîtres de bateau ; Mouflet Laurent, pilote retraité, Blanc Bernard, pilote.
L’extrémité de la cale de Pauillac n’est pas indiquée à marée haute ; l’attention a été appelée sur ce fait par l’accident survenu en décembre 1860 à une goélette qui a touché sur l’extrémité de cette cale et y a fait des avaries graves ; un accident du même genre est arrivé à une autre goélette dans le cours de l’année 1861. Diverses propositions ont été faites pour remédier à cet état des choses : on a proposé de signaler l’extrémité de la cale soit par une balise soit par une bouée, d’y construire une tour en maçonnerie, ou enfin d’élever la cale dans toute sa longueur jusqu’au niveau des plus hautes marées et d’établir le feu sur l’extrémité de cette jetée.
La commission est d’avis que l’élévation de la cale au niveau des plus hautes mers aurait de graves inconvénients à cause de l’envasement qu’une telle construction produirait en présentant un obstacle complet à l’action du courant le long de la rive. M. l’Ingénieur en chef fait remarquer que les ouvrages de cette nature ont été supprimés dans tout le cours de la rivière et que cette suppression ayant produit un très bon effet, il n’est pas rationnel de revenir pour Pauillac à une cale saillante ; la commission partage entièrement cette opinion.
Une balise aurait l’inconvénient de gêner la navigation et serait souvent enlevée de même qu’une construction en charpente serait démolie bien vite dans un passage aussi fréquenté et aussi étroit qu’est celui du mouillage de Pauillac. Une tourelle en maçonnerie serait également gênante ; la dépense que nécessiterait la construction d’un tel ouvrage se trouverait d’un autre côté, hors de proportion avec les services qu’il pourrait rendre. La marine de Pauillac ne s’est jamais plainte en effet de l’état actuel des choses. L’extrémité de la cale est suffisamment indiquée pour des marins attentifs par la partie de cette cale qui est [?] à la rive et près de laquelle s’élève le feu du port ainsi que par le ponton du débarcadère qui s’avance en mer à la même distance que l’écueil qu’il s’agit de signaler. Le danger peut d’ailleurs être amoindri par l’adoption d’une mesure que la commission propose d’accord avec MM. les ingénieurs et qui consiste à raccourcir de 6 mètres la longueur de la cale dont l’extrémité est en mauvais état, l’extrémité nouvelle serait abaissée de manière à être aussi facilement accostable que l’ancienne et tous les enrochements qui la dépasseraient au large devraient être enlevés avec soin.
Dans ces conditions, la commission est d’avis qu’une bouée mouillée en avant de la cale à une distance qui serait ultérieurement déterminée par les pilotes, sera bien suffisante pour signaler l’extrémité de la cale et prévenir les dangers que cet ouvrage peut offrir. Cette bouée serait affranchie afin que le déplacement en fut le plus petit possible.
Éclairage du port : La commission a discuté ensuite les améliorations à faire à l’éclairage du port de Pauillac. Il est résulté de cette discussion qu’il n’y avait pas lieu d’établir de nouveaux feux dans cette partie de la rivière, lorsque les bâtiments sont arrivés par le travers de Trompeloup après avoir suivi l’alignement du feu flottant de Mapon par le feu de By, ils arrivent sans difficulté au mouillage de Pauillac en se dirigeant sur le feu de ce port.
Cependant la commission pense que ce feu rendrait de plus grands services à la navigation s’il était plus apparent. Elle propose dans ce but de l’élever à trois mètres au-dessus de sa hauteur actuelle et d’augmenter la puissance de l’éclairage. Ces modifications rendront le feu de port plus distinct des feux de la ville et de ceux des navires. Ce feu sera en outre aperçu avec plus de facilité et de plus loin par les gabarres qui viennent de la rive droite et se dirigent sur Pauillac.
Archives nationales, MAR/3JJ/172. Ministère des travaux publics, phares et balises, avis aux navigateurs, éclairage des abords de Pauillac, s.d.
Les navigateurs sont prévenus qu’à partir du 1er septembre prochain, les modifications suivantes seront introduites dans le système d’éclairage des abords de Pauillac :
1er – Le feu fixe blanc du lazaret de Trompeloup sera supprimé et remplacé par un feu allumé au sommet d’un échafaudage en charpente, peint en noir, élevé à l’est du hameau de Mousset et au N. 20° O du feu de port de Gaët (…). Le feu sera fixe blanc dans la majeure partie de l’horizon maritime, et fixe rouge dans la direction du feu de port de Gaët. Les navigateurs venant du large ne commenceront à l’apercevoir que quand ils seront arrivés par le travers du lazaret. Hauteur du foyer au-dessus du sol : 12m ; hauteur du foyer au-dessus du niveau des plus hautes mers : 20m50 ; portée : 6 milles.
2e – Le feu de port de Gaët, qui est actuellement fixe rouge, sera blanc dans la majeure partie de l’horizon maritime et rouge dans la direction qu’il signalera concurremment avec le feu de Mousset. Il sera installé sur un candélabre en fer, peint en blanc (…) ; hauteur au-dessus du niveau des plus hautes mers : 6m ; portée : 6 milles
3e – Le feu fixe blanc de la cale de Pauillac sera coloré en vert
4e – Un nouveau feu sera allumé au sommet d’un candélabre en fer, peint en blanc, installé sur l’extrémité du débarcadère en charpente de Pauillac. Il sera fixe rouge dans la direction du feu de St Lambert, et fixe blanc dans le surplus de l’horizon (…). Hauteur du foyer au-dessus du niveau des plus hautes mers : 7m ; portée : 6 milles.
5e – un feu fixe rouge sera allumé au sommet d’un échafaudage en charpente, peint en noir, établi près de St Lambert, à 1000 mètres au sud du feu du débarcadère. Il n’enverra de rayons lumineux que dans un espace angulaire de 25° dirigé sur le fanal du débarcadère (…). Hauteur du foyer au-dessus du sol : 12m ; hauteur du foyer au-dessus du niveau des plus hautes mers : 16m ; portée : 8 milles.Le feu de St Lambert vu par celui du débarcadère indiquera la direction à suivre pour se rendre au mouillage de Pauillac, en quittant l’alignement déterminé par les feux flottants de Mapon et de By.
Les feux de Gaët et de Mousset jalonneront la direction du chenal au-dessus de Pauillac jusque au-delà du travers de Beychevelle.
AD Gironde, Fonds du Port Autonome, 2002/086, 771 : 8ème section - Travaux maritimes, Phares et balises (fanal de Pauillac - Du Gaet - Eclairage des abords de Pauillac - Feux de la Plagne, de Blaye, de Callonges, Barbe Grise, île verte, 1826-1857.
Eclairage des abords de Pauillac : feux de St Lambert et de Mousset, dessins des élévations principale et latérale, de l'ingénieur ordinaire Robaglia ; ingénieur en chef : Pairier, 20 octobre 1868.
AD Gironde, SP 2922. Éclairage de la Gironde aux abords de Pauillac, plan parcellaire des terrains à occuper pour l'établissement des feux de St Lambert et de Mousset, dressé par l'ingénieur ordinaire Robaglia, 13 novembre 1869.
AD Gironde, SP 2922. Occupation temporaire de terrains pour l'établissement de deux feux dans la commune de Pauillac, rapport de l'Ingénieur ordinaire Robaglia, 13 novembre 1869.
Une décision ministérielle du 18 juillet 1868 a approuvé le projet d'établissement, aux abords de Pauillac, de trois nouveaux feux dont deux seront installés sur des potences en charpente devant être placées sur des propriétés particulières situées dans la commune de Pauillac. Les passes à éclairer étant essentiellement variables, les dispositions adoptées pour les potences sont telles qu'on peut les déplacer de manière à suivre les variations de ces passes. Les terrains sur lesquels seront élevées les potences ,e doivent donc être occupés que temporairement. Nous croyons ainsi qu'il est inutile d'en faire l'acquisition et qu'il convient de leur appliquer les arrêts du conseil des 7 septembre 1755 et 20 mars 1780 (...).
AC Pauillac, Registre de délibérations 1861-1879, Projet d'une cale de carénage pour le port de Pauillac, 14 mars 1874.
Jean Favereau, constructeur de navires à Gauriac, propose de construire à la demande de plusieurs pilotes et patrons du port de Pauillac une cale de carénage sur les terrains du port de cette ville, à l'entrée du chenal de Pauillac, au sud de ce chenal bordant le fleuve sur une longueur de 30 m.
AC Pauillac, Registre de délibérations 1885-1893, Envasement de la rade, 20 février 1891.
Lettre de capitaines (Marange, Rabère, Gorce) au long cour attirant l'attention sur la situation faite au mouillage de Pauillac par les travaux de l'île du Nord et de l'Ile Cazeau ; hausse récente du fond qui est due à la quantité immense de terre végétale provenant de l'ile du Nord et de l'ile Cazeau déversée journellement dans le fleuve.
AC Pauillac, Registre de délibérations 1885-1893, Rapport de la commission des travaux du port et de la rade, 28 août 1893.
Décisions : appropriation du Gahet réservé dorénavant au seul cabotage et au gabarrage : élargissement, réfection des côtés latéraux par la suppression des talus inclinés et leur remplacement par des parois verticales ; allongement au moyen d'un waf (?), d'une vingtaine de m de long dans le prolongement de la pile nord du chenal ; installation de grues pour le déchargement des marchandises ; prolongement de la pile sud, par un quai de débarquement et de magasinage s'étendant de l'angle sud d'entrée jusque près du chantier de construction actuel ; déplacement du pont actuel pour le ramener dans l'axe du quai et du boulevard des appontements ; Aménagement du chenal de la Verrière réservé en première ligne au pilotage et à la chaloupe garde-pêche de l'Etat avec accès à déterminer pour les bateaux du commerce ; Enlèvement de l'épave du steamer anglais "Sir James Duke", ce travail est d'autant plus nécessaire qu'il est interdit aux bâtiments de mouiller entre le débarcadère et la bouée du service sanitaire ; Curage et appropriation des abords côté nord du peyrat : rescindement et enlèvement des alluvions accumulés en forme d'éperon au droit du poteau d'amarrage ; Curage, élargissement et approfondissement de la crique sise en face de la rue St Martin pour logement de quelques gabarres ; Remise en état du chenal de St Lambert pour les besoins de la batellerie dans la région sud de la commune ; Quant à la rade de Padarnac, il n'y a plus à s'en préoccuper, son sort étant assuré par l'avenir des travaux actuellement en cours d'exécution.
AC Pauillac, Registre de délibérations 1893-1910, Installation de postes d'amarrage en rade de Pauillac à la demande des 3 compagnies des Chargeurs réunis, des Messageries maritimes et de la Cie générale transatlantique entre le chenal du Gahet et la limite nord de la commune, 30 juin 1893.