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Historique
L´occupation humaine du plateau sur lequel s´étendent les quartiers de Poitiers-Sud, est ancienne. Elle est liée au rôle stratégique du lieu. Il s´agit en effet du seul accès au centre historique de la ville sans franchissement de cours d´eau. L´étroite langue de terre enserrée entre les vallées de la Boivre et du Clain a donc été très tôt aménagée afin de protéger l´entrée de la ville. Une large tranchée de l´époque protohistorique a ainsi été mise en évidence au devant des remparts, dans l´actuel quartier de Chilvert. Elle a donné son nom au modeste faubourg qui s´est développé à partir du Moyen Age le long de la route de Bordeaux, à l´extérieur de l´enceinte fortifiée dont il reste des tours et des remparts, entre les anciennes portes de la Tranchée et de Pont-Achard. Couvert de vignes et de champs, le secteur voit se développer sans doute dès l´époque gallo-romaine puis pendant le Moyen Age, un domaine cité dans un acte de 997 sous le nom de "villa Gilaverto", c´est-à-dire Chilvert. Les vallées et les plateaux périphériques de Poitiers, comme celui de Poitiers-Sud, commencent véritablement à se peupler à partir des 11e et 12e siècles. Des défrichements sont réalisés, des métairies s´implantent comme celle de la Grande Vacherie, citée vers 1050. Propriétaire de nombreuses terres alentours, le chapitre de l´église Saint-Hilaire-le-Grand de Poitiers met aussi en valeur les étangs de Saint-Hilaire, dans la vallée de la Boivre.
Après les guerres de Cent Ans et de Religion, de nouvelles exploitations voient le jour, par exemple le domaine de Bellejouanne, mentionné en 1486 et qui, jusqu´au 19e siècle, contrôle avec ses métairies une grande partie du secteur. Des habitations se greffent le long de la route de Bordeaux, au plus près du centre de Poitiers, et forment alors le faubourg de la Tranchée. Compris dans la paroisse Sainte-Triaise, et habité essentiellement par des journaliers et des vignerons, c´est l´un des faubourgs les plus modestes de la ville. Pendant tout l´Ancien Régime, des moulins exploitent la ressource en eau de la Boivre et du Clain, par exemple dans les bas de Trainebot et de la Cagouillère, en étant reliés au sommet du plateau par des chemins en pente qui existent toujours. Des ateliers de poterie sont décelés ici ou là (par exemple vers l´actuel quartier des Trois-Bourdons ou à l´intersection entre la rue de Chilvert et la rue Saint-Jacques), tirant parti du sous-sol argileux. Enfin, le faubourg joue un rôle non négligeable aux portes de Poitiers en tant que point d´accès à la ville : c´est ici que se trouve une des barrières d´octroi (péage à l´entrée des villes), l´ancienne chapelle Saint-Jacques, sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle, et que se développent des établissements hôteliers comme l´auberge de la Souche dont une rue a gardé le nom.
Cette situation se maintient pendant la première moitié du 19e siècle. Le faubourg de la Tranchée apparaît plus ou moins précisément sur des plans du début du siècle. Il figure bien plus en détail sur le plan cadastral de 1838, avec son bureau d´octroi, son four à poterie, l´auberge de la Souche, les chemins de Trainebot et de la Cagouillère qui relient le quartier au Clain. Au sud, l´espace est ponctué par les quelques exploitations agricoles héritées de l´Ancien Régime, dont le domaine de Bellejouanne est la plus importante. L´analyse de l´occupation des parcelles telle que le cadastre en fournit les données, permet de restituer les paysages d´alors et leur évolution jusqu´à nos jours. En cette première moitié du 19e siècle, le coteau du Clain en contrebas du faubourg de Bellejouanne est couvert de jardins mais aussi de vignes comme il n´en existe aujourd´hui plus que quelques pieds. De l´autre côté de l´avenue, et jusqu´à l´actuel quartier de Bellejouanne, des chemins d´exploitation dont le tracé a servi à construire beaucoup des rues actuelles (rue de la Chanterie, rue Denizot, rue de l´Abbé-de-l´Epée), serpentent à travers de vastes étendues de champs labourés. On ne relève que quelques carrières vers l´actuelle rue de la Chanterie, des prés et des pâtures vers Bellejouanne et les abords de la Boivre. Le sol est exploité de manière plus variable vers le sud, par exemple autour de la Grande et de la Petite Vacherie : prés et pâtures partagent plus équitablement les surfaces avec les labours, signe sans doute d´une activité d´élevage plus importante qu´au nord.
Le visage de Poitiers-Sud commence à évoluer à partir du milieu du 19e siècle. A l´extrémité est du secteur, l´arrivée du chemin de fer bouscule le paysage, d´une part avec la construction de la voie ferrée dans la vallée de la Boivre et du pont qui franchit le Clain, d´autre part avec le creusement du tunnel à travers le sous-sol du plateau de Chilvert. S´y ajoute la construction, dans les années 1890, de la ligne de tramway Poitiers-Saint-Martin-l´Ars, rappelée aujourd´hui par les rues du Versant Ouest et des Tramways départementaux. A partir des années 1850, deux grandes institutions religieuses s'installent dans le faubourg, l'une chargée des jeunes sourds muets, l'autre tenue par les Petites soeurs des pauvres en faveur des personnes âgées nécessiteuses (en plus de l'hospice des Filles de la Sagesse, installé quelques années plus tôt à Pont-Achard). Comme elles, de plus en plus de notables poitevins sont séduits par les coteaux de la Boivre et du Clain qu´ils découvrent en se promenant vers et aux alentours du cimetière de Chilvert. Ils décident de quitter le vieux centre médiéval de Poitiers, exigu et vétuste, pour se faire construire à Chilvert et le long de la route de Bordeaux de belles demeures, dotées du confort moderne et d´une architecture qui rappelle bien souvent celle de la villégiature en bord de mer ou à la campagne. De manière très ostentatoire, les villas cossues s´implantent en priorité sur le côté est de l´avenue, de manière à surplomber la vallée de la Boivre, mais aussi de l´autre côté, vers la rue de la Chanterie par exemple. Le phénomène est encore en cours dans les années 1910. Il colonise les deux côtés de la route de Bordeaux, jusqu´aux Trois-Bourdons. Venant du centre de Poitiers, une ligne de tramway encourage le phénomène en empruntant l´avenue jusqu´à ce même point. Elle facilite aussi l´accès aux lieux de loisirs qui tirent profit du cadre verdoyant des bords du Clain et de la Boivre, comme la guinguette du Fleuve Léthé. C´est aussi ce faubourg que choisissent deux congrégations religieuses pour installer des grandes institutions d´enseignement et de charité : l´Institut des jeunes sourds et la Maison des Petites soeurs des pauvres sont créés dans les années 1850 et dominent désormais le quartier de leurs hauts bâtiments.
Si l´espace au sommet du coteau du Clain est rapidement occupé, celui situé de l´autre côté, entre l´avenue et le cimetière, offre plus de possibilités d´extension. De nouvelles rues sont tracées, bordées aussitôt de bâtiments. L´initiative en revient à des propriétaires privés, avant que les rues ne soient classées dans la voierie communale. En 1873-1874, la veuve Brochain crée plusieurs rues entre l´avenue et le cimetière : voient ainsi le jour les actuelles rues Valentin-Haüy, Saint-Jacques (qui reprend un ancien chemin d´exploitation), de Fleury, de Chilvert (ancien chemin également) et Chevrier (ancien chemin de la Cassette à Poitiers, dans sa partie est, le long du cimetière). La rue de la Chanterie est construite dans les années 1880 sur un ancien chemin d´exploitation qui reliait le centre de Poitiers au cimetière, et à proximité duquel s´était développé un stand de tir. La rue Jules-Picault, qui lui est perpendiculaire, est tracée vers 1898 par Auguste Négrier, négociant en fourrages sur l´avenue de Bordeaux. Le phénomène concerne aussi rapidement l´espace compris entre le cimetière et la ligne du tramway départemental (actuelle rue des Tramways départementaux) : en 1896, Mme Marie Pauline Vavasseur, épouse de Louis-Alphonse Pingault, dont la famille possède Bellejouanne depuis plus d´un siècle, fait ouvrir en pleins champs une nouvelle voie dénommée rue des Petites Vallées car menant au lieu-dit du même nom (vers l´actuelle cité-jardins de Bellejouanne). Le début de la rue, au plus près de l´avenue, est vite loti et construit. Il est empierré en 1908 et en 1910, Mme Pingault vend à la Ville la rue qui passe dans la voirie communale. Déjà l´on pense à l´arrivée de nouveaux habitants en ouvrant par exemple en 1908 l´école publique de la Torchaise (actuel groupe scolaire Ernest-Pérochon). Parallèlement à ce développement urbain, et tout autour des espaces urbanisés, la fin du 19e siècle et le début du 20e voient la création de nouvelles fermes qui exploitent les terres pas encore construites. C´est le cas de la ferme des Petites Vallées, de celle des Rataudes, rue du même nom, avec carrière et fours à chaux à proximité, ou encore des fermes situées rue de Beaurepaire et rue de Vouneuil.
Le mouvement d´urbanisation vers l´ouest et le sud n´est interrompu que par la Première Guerre mondiale, et il s´amplifie dès les années 1920 avec l'arrivée de nouvelles populations rurales et d´habitants fuyant la vétusté du centre historique. La loi Cornudet de 1919 sur la création de plans d'aménagement, d'embellissement et d'extension, et la loi Loucheur de 1928 qui prévoit l'intervention financière et administrative de l'Etat pour encourager le développement de l'habitat populaire dans les faubourgs des villes, favorisent les constructions, ici comme dans d´autres villes et dans d´autres quartiers de Poitiers. Des taux d'emprunt réduits sont proposés aux particuliers pour acheter des terrains et construire des maisons, dont des modèles de plans, d´architecture et d´équipements sont diffusés. En moins de vingt ans, tout l´espace compris entre le cimetière de Chilvert et la rue des Tramways départementaux est couvert de maisons individuelles, tandis que d´autres continuent à s´égrainer le long de la route de Bordeaux qui s´étend désormais au-delà des Trois-Bourdons. Des investisseurs privés créent de nouveaux lotissements, comme la cité Malcotte en 1926 ou la cité Bonneau en 1933. Les pouvoirs publics prennent part aussi directement au mouvement : entre 1929 et 1932, l´office d´Habitat à Bon Marché de la Vienne va même géographiquement au-delà en faisant construire la cité-jardins de Bellejouanne de l´autre côté d´une vallée où coulait jusqu´à présent le ruisseau de Fleury (actuellement rue du Petit Ruisseau).
Un nouvel acteur joue aussi un rôle très important : des entreprises coopératives ouvrières localisées dans le quartier et spécialisées dans les travaux publics et les constructions, comme « la Fraternelle » (siègeant 9-11 rue de Chilvert, avec ses ateliers rue Chevrier) et « le Progrès » (actuelle SCOFAB, rue des Petites Vallées), achètent des terrains et les revendent de manière facilitée, avec ou sans construction, aux nouveaux propriétaires issus des classes moyennes ou populaires. Un plan de 1936 montre ainsi, de part et d´autre de la rue des Petites Vallées et de la rue Chevrier, le développement d´autres rues d´abord désignées par des lettres, de A à J, avant d´être baptisées plus tard rues de la Fraternelle (puis Lamartine), Théodore-Botrel, du Docteur-Charcot, du Docteur-Calmette, Pierre-Bersuire, Marc-Niveaux, Mérine et de la Pierre plastique. Dans cette dernière rue entre autres, Prosper Pouvrasseau et Auguste Bergeonneau développent un procédé de construction qui donne son nom à la rue. Toutes ces rues privées ont d´abord l´aspect de sentiers et de chemins, sans système d´écoulement d´eau que des fossés, ni empierrement. Il est donc décidé d´aménager ces voies, avant de les passer dans la voirie communale. Les travaux sont menés en 1938-1939, notamment par des entreprises du quartier comme la Fraternelle et les frères Garnier. D´autres équipements publics sont renforcés (extension de l´école de la Torchaise) ou créés (station d´assainissement et château d´eau de Bellejouanne en 1939-1941).
Pendant la Seconde Guerre mondiale et sous l´Occupation, les nouveaux quartiers de Poitiers-Sud sont en première ligne en raison de leur position de part et d´autre de la route de Bordeaux. Ils sont témoins du défilé des troupes allemandes qui prennent position ici ou là, par exemple dans la demeure située au 125 avenue de la Libération, ou au 106 avenue du 8 mai 1945. Des réfugiés, belges notamment, sont recueillis dans le secteur où des maisons sont redivisées en plusieurs logements pour abriter plusieurs familles. La proximité de la gare vaut au quartier de Chilvert d´être pris dans les bombardements aériens, notamment celui du 13 juin 1944 qui endommage plusieurs constructions. Les gravas issus de la destruction du quartier de la gare servent à combler en partie le vallon du ruisseau de Fleury. A la Libération, la route de Bordeaux est vite rebaptisée en avenue de la Libération jusqu´aux Trois-Bourdons, avenue du 8 mai 1945 au-delà.
L´élan urbain de Poitiers-Sud reprend dès le début des années 1950 autour du quartier de Bellejouanne. Une cité américaine est construite pour loger les militaires de l´OTAN basés à Poitiers et leurs familles. Un virage urbanistique est pris à partir de 1954 et dans les années 1960 avec la construction à Bellejouanne non plus de maisons individuelles mais d´immeubles-barres. Un autre ensemble de ce type est édifié au sud, cité Pierre-Loti, à partir de 1964. De nouveaux équipements publics sont installés à proximité des immeubles de Bellejouanne : le groupe scolaire Marcel-Pagnol, un centre commercial, des installations sportives, etc.. L´augmentation de la population nécessite aussi la construction de deux nouveaux châteaux d´eau, à Bellejouanne et à la Pointe-à-Miteau. Parallèlement, Poitiers-Sud continue son extension inéxorable vers le sud, le long de l´avenue du 8 mai 1945 et aussi, désormais, de l´ancien chemin agricole des Joncs, devenu rue des Joncs. Les maisons individuelles s´y multiplient dans les années 1970-1980, le plus souvent de façon hétérogène, plus rarement en lotissements concertés (résidence des Tilleuls par exemple, en 1970). La limite urbaine constituée en 1986 par l´ouverture de la rocade de Poitiers est rapidement dépassée par l´extension de la ville. Le lycée du Bois-d´Amour dès 1987, puis, dans les années 1990-2000, de plus en plus d´établissements industriels et commerciaux s´installent au-delà de la rocade, jusqu´au noeud autoroutier de l´A10 et jusqu´aux abords des communes de Saint-Benoît, Croutelle et Fontaine-le-Comte. Les anciens lieux-dits ruraux de la Grande Vacherie, de la Petite Vacherie et de la Paillerie se retrouvent à leur tour incorporés dans l´agglomération poitevine.
Description
Les quartiers de Poitiers-Sud couvrent 451 hectares (environ 10 % du total de la ville de Poitiers). Ils s´étendent vers le sud-ouest du centre de la ville, de part et d´autre de la route de Bordeaux aujourd´hui dénommée avenue de la Libération et avenue du 8 mai 1945. Situés sur un plateau, ils sont délimités à l´est par la vallée du Clain, au nord par la vallée de la Boivre, à l´ouest et au sud par la rocade de Poitiers, même si quelques anciennes métairies et demeures et la zone industrielle et commerciale se trouvent un peu au-delà, de part et d´autre de la route nationale 10, jusqu´au noeud autoroutier de l´A10. Ce secteur compte 6870 habitants selon le recensement de 1999 (environ 8 % de la population totale de la ville). Il regroupe quatre îlots INSEE (il s´agit de l´unité de base des études statistiques de l´INSEE, regroupant entre 1800 et 5000 habitants) :
- Chilvert, au nord, entre les coteaux de la Boivre et du Clain, de part et d´autre de l´avenue de la Libération et autour du cimetière du même nom, avec 2651 habitants ;
- Bellejouanne, vers l´ouest, essentiellement autour de la cité-jardins et de l´ensemble d´immeubles du même nom, avec 1822 habitants ;
- les Prés-Mignons, de part et d´autre de l´avenue de la Libération puis de celle du 8 mai 1945, jusqu´au noeud autoroutier d´une part, le long du coteau de la Boivre, vers Saint-Benoît, d´autre part, avec 2041 habitants ;
- enfin la Pointe-à-Miteau, à l´est de l´avenue du 8 mai 1945 et qui s´étend au sud au-delà de la zone industrielle et commerciale et du lycée du Bois-d´Amour, avec 359 habitants.
Les paysages de ces quartiers, essentiellement urbains, sont structurés par la route de Bordeaux et la rocade et aussi, au nord, par les voies ferrées aux abords de la gare ferroviaire, y compris en sous-sol du côté de Chilvert. Ces grands axes et l´urbanisme galopant masquent le passé agricole et rural de ces quartiers que l´on peut encore déceler à travers les ruelles qui descendent les coteaux, le tracé des rues qui emprunte souvent d´anciens chemins d´exploitation (rue de la Chanterie par exemple), et la présence d´anciennes fermes aujourd´hui entourées par l´habitat pavillonnaire. Les paysages sont également marqués par la présence d´importants espaces verts, qu´ils soient aménagés comme le parc des Prés-Mignons ou naturels comme les vallées de la Boivre et du Clain. Les rives et les coteaux verdoyants de ces vallées sont cultivés en jardins ou simplement boisés. Le secteur joue par ailleurs un rôle clé dans l´alimentation en eau de la ville avec la présence de l´usine d´assainissement de l´eau de Bellejouanne et de trois châteaux d´eau au total.
L´activité économique se concentre le long des avenues. Il s´agit de commerces et d´établissements industriels et commerciaux implantés essentiellement entre la rocade et le noeud autoroutier et aussi autour de l´entreprise SAFT, autrefois usine Leclanché. Il reste également ici ou là, au milieu de l´habitat résidentiel, quelques entreprises industrielles de plus petite dimension, héritières d´anciens établissements, comme la SCOFAB, rue des Petites-Vallées. Enfin des équipements publics et de proximité se sont développés dans le quartier de Bellejouanne (bibliothèque, mairie-annexe, centre commercial, piscine, archives municipales, etc.), sans oublier les deux groupes scolaires (Marcel-Pagnol et Ernest-Pérochon) et le lycée du Bois-d´Amour.
Informations complémentaires
Type de dossier |
Dossier d'aire d'étude, aire d'étude |
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Référence du dossier |
IA86004757 |
Dossier réalisé par |
Suire Yannis
Conservateur en chef du patrimoine au Département de la Vendée et directeur du Centre vendéen de recherches historiques à partir de 2017. |
Cadre d'étude |
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Date d'enquête |
2009 |
Copyrights |
(c) Région Poitou-Charentes, Inventaire du patrimoine culturel |
Citer ce contenu |
Présentation générale des quartiers de Poitiers Sud, Dossier réalisé par Suire Yannis, (c) Région Poitou-Charentes, Inventaire du patrimoine culturel, https://www.patrimoine-nouvelle-aquitaine.fr/Default/doc/Dossier/052785dd-f06f-4fee-b846-00599529150f |
Titre courant |
Présentation générale des quartiers de Poitiers Sud |
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