Digues de protection sur les rives estuariennes

France > Nouvelle-Aquitaine > Gironde > Le Verdon-sur-Mer

A partir de 1859, des tempêtes et de fortes marées successives inquiétèrent vivement les habitants du Verdon qui subissaient, notamment côté estuaire d'importantes inondations. Alors que pendant de nombreuses années, les sables vinrent combler les rives de l’estuaire, on assistait à cette époque à une érosion très forte des dunes et un recul important des rives.

Une digue a probablement été aménagée lors des premiers travaux de défense côtière dans les années 1840. Servant de voie ferrée des Ponts et Chaussées, qui permettait de desservir les travaux de la Pointe de Grave et ceux du fort du Verdon (en construction en 1879), elle protégeait le village et la plaine de la Sarretière des hautes eaux. Une autre digue préservait le marais du Logit. Afin de mettre hors d'eau ces points stratégiques, la commune demande que la digue de la Chambrette soit prolongée de la Passerelle à la pointe de Barbe Grise. En 1888, suite à de nouvelles inondations, ces aménagements sont une fois encore réclamés, la voie ferrée et le chemin n°114 ayant été endommagés par les eaux.

En 1895, d’importants dégâts sont constatés aux digues en bois de la Chambrette et de Barbe Grise. Elles sont alors dans état de ruine avancé. Il est nécessaire de construire une digue en pierre à la Chambrette.

Au début du 20e siècle, le recul des dunes est encore observé. La construction de la digue de la Chambrette est restée inachevée ; trop basse, elle devrait être prolongée jusqu'au banc de sable distant de 400 m et même jusqu'à l'épi de Barbe-Grise.

En 1922, le constat est toujours alarmant : la digue de la Chambrette et le revêtement en béton de Barbe Grise sont en ruine ; le mur du rond-point du chemin des Princes a été très endommagé par la mer, la digue en béton construite par le service maritime sur laquelle il s'appuyait étant complètement démoli ; la digue en béton de Barbe Grise, facilitant l'accostage des embarcations et protégeant un chemin très utile aux marins, est démolie sur toute sa longueur.

En 1930, des travaux de surhaussement de la digue du communal semblent avoir été engagés (adjudication à M. Poujeau, entrepreneur à Saint-Germain-d'Esteuil).

En 1938, les crédits attribués pour les travaux de la Pointe de Grave sont réduits alors que les réfections engagées à la digue de la Chambrette sont essentielles pour protéger les voies d’accès au môle d’escale.

Dans la 2e moitié du 20e siècle, l’installation de l’avant-port du Verdon et de Port-Médoc ont permis de stabiliser la côte estuarienne, englobant ou détruisant les ouvrages plus anciens.

Périodes

Principale : 2e quart 19e siècle

Principale : 2e moitié 19e siècle

Principale : 20e siècle

Peu d'éléments sont conservés des digues de la Chambrette et de Barbe-Grise qui se situaient à l'emplacement actuel de Port Médoc et de l'avant-port.

Toits
État de conservation
  1. vestiges
  2. détruit

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Gironde , Le Verdon-sur-Mer

Milieu d'implantation: isolé

Lieu-dit/quartier: la Chambrette

Cadastre: 2013 (non cadastré)

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