-AC Le Verdon-sur-Mer. Registre délibérations 1874-1909. Inondations, 23 février 1879.
A la grande marée du 10 février dernier, la mer a traversé les digues de défense et plusieurs maisons et diverses propriétés ont été inondées ; demande travaux sur la côte est du Verdon depuis la pointe à l'Aigron à la passerelle de Pointe de Grave.
-AC Le Verdon-sur-Mer. Registre délibérations 1874-1909. Visite du sous-préfet, inspection des rivages du fleuve, 30 mars 1879.
Situation tout exceptionnelle de cette malheureuse commune qui se trouve livrée sans défense aux envahissements des flots de la Gironde. En 1869, les communes de Talais, Saint-Vivien, Soulac et notamment celle du Verdon, effrayées des érosions qui se produisaient sur les bords de la Gironde, érosions qui sont le résultat des courants qui corrodent la côte, adressèrent au gouvernement une pétition dans le but d'obtenir l'exécution de travaux de défense au droit du village du Verdon ; depuis 1859, les érosions signalées par les habitants ont augmenté ; les profils levés en 1859 et en 1877 constatent un abaissement de la dune, dans ces 18 dernières années l'envahissement du flot a atteint 200 m. Néanmoins plus préoccupés des dangers que présentaient à l'ouest de la pointe les érosions de l'océan (...), les ingénieurs ne donnèrent pas suite à cette pétition. Cet avis se faisait sur ce que se trouvant placée à une cote plus élevée que celle que peut atteindre le niveau des plus hautes mers et étant en tout défendue tant par la levée de la route départementale n°14 que par la digue qui longe le chenal au Logis, la commune du Verdon n'était et ne pouvait être exposée à l'envahissement des eaux ; que la partie du rivage située en avant de la plaine de la Sarretière se trouvait seule menacée et qu'en conséquence les intérêts généraux n'étaient pas en jeu, c'était aux propriétaires des terrains situés dans cette plaine qu'incombait le soin d'exécuter les travaux de protection ; le Conseil municipal répond que le sommet de la plage qui, sur certains points, a reculé non seulement de 200 m jusqu'en 1877 mais encore et depuis de 130 du [?]40 m en une seule marée (celle du 10 février 1879), peut chaque jour reculer encore. Importance de la digue qui sert de voie à la ligne ferrée des Ponts et Chaussées et qui dessert tant les travaux de la Pointe de Grave que les travaux du fort important que le Génie construit en ce moment précisément sur l'un des points menacés. En ce qui concerne le Verdon et la plaine de la Sarretière qui se trouve en avant, il y a lieu de craindre que les eaux qui, il y a 20 ans venaient mourir à 400 m de cette plaine, qui aujourd'hui la couvre et la découvre périodiquement, demain, certainement , leur œuvre de corrosion la couvriront certainement d'une façon définitive, n'arrivent dans un avenir peu éloigné à battre régulièrement la levée n°14 et la digue du Logis. Demande que les crédits soient accordés aux ingénieurs des Ponts et Chaussées pour continuer rapidement la passerelle actuellement en construction et ce jusqu'au banc de sable de la pointe de la Chambrette ; cette passerelle arrivant jusqu'au dit banc de sable garantira la plage du côté de la maison du garde et de plus empêchera la mer de contourner le fort qui est grandement menacé ; en outre, elle arrêtera les envahissements du fleuve et garantira définitivement la voie ferrée.
-AD Gironde, SP 326. Ponts et Chaussées, rapport de l’Ingénieur ordinaire concernant la constitution d’un syndicat au Verdon, 7 novembre 1883.
Dans une lettre adressée à M. le préfet, M. le sous préfet de l’arrondissement de Lesparre expose que presque tous les ans, à l’époque des grandes malines, le village du Verdon se trouve inondé en partie par les eaux de la Gironde et ce, par suite de l’insuffisance de hauteur des digues qui l’entourent du côté du fleuve. Il demande, en conséquence, que les ingénieurs du Service maritime préparent un projet de statuts d’un syndicat à créer sous le régime de la loi du 21 juin 1865. Les travaux qu’il s’agit d’exécuter pour mettre le village du Verdon à l’abri des inondations, peuvent aux termes du § 1er de l’article 1er et de l’article 9 de la loi du 21 juin 1865 faire l’objet d’une association syndicale autorisée.En conséquence nous sommes d’avis qu’il y a lieu de proposer à M. le Préfet par application des dispositions du règlement d’administration publique du 17 novembre 1865 de soumettre dans la commune du Verdon à une enquête de vingt jours le dossier ci-joint comprenant d’une part le plan parcellaire, la liste des intéressés et le projet de statuts de l’association.
-AC Le Verdon-sur-Mer. Registre délibérations 1874-1909. Ravages causés par l'inondation produite par la grande marée de la 2e quinzaine de mars, 4 avril 1888.
Réclament les travaux de continuation de la digue appelée La Passerelle jusqu'au banc de Barbe Grise ; la digue de l’Écluse a été franchie et contournée par les eaux et détruite sur une longueur de 40 m. Les dunes qui existaient encore ont à peu près disparu et les vagues ne rencontrant plus d'obstacles viendront à toutes les marées exercer leur fureur contre la voie ferrée de l'administration et le chemin de grande communication n°114 qui ont été le 27 mars submergés sur plusieurs points. Le fort du Verdon a été également contourné et les empierrements qui en défendent les approches ainsi que la voie ferrée ont été fortement endommagés.
-AC Le Verdon-sur-Mer. Registre délibérations 1874-1909. Réparations urgentes à faire à la digue communale, 2 août 1888.
La digue devra avoir sur toute sa longueur une largeur de 3 mètres au sommet avec un talus de 3 m du côté de la mer. De l'autre côté, elle sera tout simplement réparée et mise en bon état. Le surhaussement sur toute sa longueur sera fait conformément aux repères établis par le piquetage. Les dessus et les talus seront damés et lissés. Ce travail devra être terminé avant le 5 septembre prochain. La pose de l'aqueduc est laissée aux soins de M. le maire (...).
-AD Gironde. 2002/86 419. Travaux de défense de la Pointe de Grave, avant-projet des ouvrages restant à faire au 1er janvier 1890, rapport de l’ingénieur ordinaire.
Eperon et digues intérieures - La situation de l’éperon et des digues intérieures entre la pointe et le fort de Grave n’est pas moins défectueuse. On sait que grâce à l’obstacle formé par la côté de Saintonge à la propagation du flot arrivant en Gironde par la passe du sud et à l’intumescence locale qui en résulte à la pointe de Richard, il se produit à la Pointe de Grave 2 à 3m après le commencement du flot un courant violent de descente appelé « Déroc » qui dure pendant toute la période du flot, en sorte que les ouvrages intérieurs de la Pointe de Grave peuvent être considérés comme soumis pendant 18 heures environ sur 24 à un courant de même sens d’une extrême énergie qui a la direction du jusants ; des approfondissements considérables se sont dans ces dernières années produits au pied des digues et le 6 novembre 1888, un éboulement important a eu lieu aux abords du débarcadère de Grave. L’effet des courants de jusant est aggravé d’autre part par la destruction successive des éléments de l’éperon dont les crédits annuels n’ont jamais permis de reconstituer le profil normal primitif ; il convient donc aujourd’hui de recharger dans les deux sens longitudinal et transversal, suivant des talus aussi faible que possible ayant leur pied appuyé non pas aux parties déclives du sol sous marin mais aux parties horizontales (…).
Les mêmes dispositions sont à prévoir pour les digues intérieures (...).
Eperon de Port Bloc
Digues de la Chambrette - (...) Cette anse qui présentait en 1874 un faible développement s’est aujourd’hui profondément échancrée grâce au recul continu de la dune et de la pointe de la Chambrette vers le sud ; la dune très faible de relief et d’épaisseur dans cette région est corrodée à chaque tempête et la digue en fascinage appelée digue de la Chambrette et construite pour garantir de l’inondation le chemin de service de l’Administration, qui est aussi une annexe du chemin de fer du Médoc pour les voyageurs du Verdon à la Pointe de Grave et Royan, est constamment menacée d’une destruction imminente et il faut après chaque gros temps la consolider et l’allonger sans qu’on puisse concevoir quelque certitude de n’être pas débordé sur ce point. S’il en était ainsi, tout le pays dont nous avons marqué sur la carte le contour par un liseré rouge serait inondé et la rivière tendrait à se frayer un chemin dans la direction des Huttes, sans qu’on puisse déterminer avec précision où s’arrêteraient ses ravages. Le seul moyen pratique à nos yeux de remédier à cette situation est de prolonger jusqu’à l’enracinement du Banc de la Chambrette les digues submersibles actuellement existantes au sud du Port Bloc. Dans toute la partie où ces digues existent, elles forment un brise-mer très efficace en avant de la dune, et la plage qu’elles couvrent n’étant plus exposée qu’aux assauts d’une lame amortie, se maintient convenablement et même se colmate par les produits vaseux tenus en suspension dans les eaux qui peuvent, ne raison du calme relatif ainsi obtenu, se déposer sur le rivage (...).
Epi de Barbe Grise
-AC Le Verdon-sur-Mer. Registre délibérations 1874-1909. Réparation et exhaussement de la digue qui entoure le communal, 13 mars 1892.
-AD Gironde. 2002/86 419. Ponts et Chaussées, travaux maritimes, travaux de défense de la Pointe de Grave, consolidation des ouvrages de l’anse du Fort et prolongement des digues intérieures, projet d’exécution, plan et profils en travers de la plage, dressés par l’ingénieur ordinaire, 30 avril 1892.
Avec indication des digues construites dès 1885.
-AD Gironde. 2002/86 419. Travaux maritimes, travaux de défense de la Pointe de Grave, consolidation des ouvrages de l’anse du Fort et prolongement des digues extérieures : rapport de l’ingénieur ordinaire, exposé, 30 avril 1892.
Anse de la Chambrette : vaste échancrure à la rive fortement corrodée et que l’on a dû protéger par des digues en clayonnages. Ces digues atteignent une hauteur considérable (7m80 au dessus de l’étiage) ; leur longueur qui est d’environ 500m et leur superficie dépassant un hectare absorbent presqu’en pure perte la plus grande partie des crédits annuels d’entretien ; digue construite en 1887 ?
Nombreuses avaries et tempêtes dans les années suivantes.
Travaux urgents à engager à :
-jetée de la pointe de Grave, sur son flanc est. Renforcement des talus.
-éperon et digues intérieures.
-digues de la Chambrette
Digues intérieures en enrochement créées entre 1861 et 1878 ; enrochements à conforter (moellons calcaires durs de 75 à 150 et de 12 à 150 kg, et de gros blocs pesant 1000 à 2000 kg.
-AD Gironde. 2002/86 419. Décision du Ministère des Travaux publics envoyée au préfet concernant la consolidation ou l’extension des ouvrages suivants : la jetée de la pointe de Grave, l’éperon et les digues intérieures en amont et les digues de la Chambrette, 3 novembre 1892.
-AD Gironde. 2002/86 419. Ponts et Chaussées, Travaux de défense de la Pointe de Grave, projet de consolidation des ouvrages de l’anse du fort et de prolongement des digues intérieures, enquête d’utilité publique : plan et profil en travers de la digue à construire, dressé par l’ingénieur ordinaire, le 30 novembre 1892.
-AD Gironde. 2002/86 419. Travaux maritimes, Travaux de défense de la Pointe de Grave, projet de consolidation des ouvrages de l’anse du Fort et de prolongement des digues intérieures, rapport de l’ingénieur, 3 février 1893.
Enquête publique qui souligne la nécessité de prolonger la digue jusqu’à l’épi de Barbe Grise, raccordement à prévoir avec la grande digue qui doit protéger les Mattes du Bas Médoc.
-AC Le Verdon-sur-Mer. Registre délibérations 1874-1909. Nécessité de construire une digue en pierre à la Chambrette, 16 janvier 1895.
Dégâts épouvantables survenus aux digues en bois de la Chambrette et de Barbe Grise. Cette dernière à laquelle on ne fait plus de réparation, qui est pourrie et que les Ponts et Chaussées semblent avoir abandonnée, vient d'être coupée en plusieurs endroits et va disparaître à la première tempête. Cette digue est la défense directe du bourg du Verdon et les conséquences seraient terribles si on n'y faisait pas immédiatement les travaux nécessaires. Quant à la digue de la Chambrette, elle a vécu ; il n'y en reste plus de vestiges et sur une longueur de plus de 800 m, les lames viennent battre les faibles dunes qui bordent les marais du logis et qui auront bien vite disparu à leur tour. Le fleuve ne rencontrant plus d'obstacles aura bientôt envahi cette partie de la commune et ce village appelé Le Logis, Le Verdon alors sera perdu et les responsabilités seront très grandes pour ceux qui n'auront jamais voulu rien faire ; nécessité de faire une digue en pierre.
-AC Le Verdon-sur-Mer. Registre délibérations 1874-1909. Dégâts, 13 février 1904.
La dernière maline poussée par le mauvais temps a occasionné des dégâts considérables le long de la côte, notamment à la Chambrette où les dunes ont presque complètement disparu ; à la Claire où la dune a été presque entièrement enlevée ; aux Cantines et aux Huttes ; le pays se trouve menacé de tous côtés ; demande de prolonger et surhausser la digue de la chambrette et d'achever le brise-mer de la Claire et celui des Huttes.
-AC Le Verdon-sur-Mer. Registre de délibérations 1909-1923. Dégâts importants causés par la mer aux dunes du littoral de la Chambrette dont plusieurs mètres viennent d'être emportés à la dernière grande marée de mars et plus de 100 m en moins de 10 ans, 1er avril 1909.
Déjà travaux effectués depuis 15 ans par les Ponts et Chaussées avec construction de la digue de la Chambrette qui est restée inachevée ; devrait être prolongée jusqu'au banc de sable distant de 400 m et même jusqu'à l'épi de Barbe-Grise ; manque de hauteur de la digue.
-AC Le Verdon-sur-Mer. Registre de délibérations 1909-1923. Nouveaux dégâts lors de la grande marée du 28 octobre à la dune de la Chambrette, 13 novembre 1909.
M. Vidal, ingénieur des Ponts et Chaussées indique que les travaux de l'avant-port qui vont être entrepris bientôt auront pour résultat de protéger naturellement la côte de la Chambrette.
-AC Le Verdon-sur-Mer. Registre de délibérations 1909-1923. Tempête les 6, 7, 8 janvier, 12 janvier 1912.
Digue en bois de la Chambrette a été presque complètement détruite ; travaux indispensables. Conducteur des Ponts et Chaussées qui indique qu'un brise-mer va être édifié.
-AC Le Verdon-sur-Mer. Registre de délibérations 1909-1923. Travaux de défense du littoral, 16 mars 1919.
Travaux de défense du littoral restés depuis 4 ans à peu près sans entretien et ont subi des avaries très importantes : brèches au brise-mer des Huttes, démolition totale du revêtement en briques au même point avec corrosion très profonde de la dune, la destruction partielle de l'ouvrage en ciment armé de la Claire qui menace ruine dans son ensemble, des détériorations à la jetée même de la Pointe de Grave et à sa plate-forme, de nombreuses coupures à la digue de la Chambrette qui permettent à la mer d'attaquer la dernière dune qui la sépare de la plaine du Logis, l'effondrement en plusieurs points du revêtement en ciment de Barbe Grise : réparations à faire d'urgence.
-AC Le Verdon-sur-Mer. Registre de délibérations 1909-1923. Mauvais état du perré de Barbe-Grise, très utile au passage des véhicules se rendant à l'extrémité de la Pointe au Sable pour le ravitaillement des navires, 7 mars 1920.
-AC Le Verdon-sur-Mer. Registre de délibérations 1909-1923. Mauvais état de la digue de la Chambrette, 22 janvier 1922.
Faute d'entretien, les travaux de défense du littoral sont dans un état déplorable ; digue de la Chambrette et revêtement en béton de Barbe Grise en ruine ; mur du rond-point du chemin des Princes très endommagé par la mer : la digue en béton construite par le service maritime sur laquelle il s'appuyait étant complètement démolie ; la digue en béton de Barbe Grise qui rendait de grands services à la navigation en facilitant l'accostage des embarcations et qui protégeait un chemin très utile aux marins, est démolie sur toute son étendue.
-AD Gironde. 2O 4046. Travaux de surhaussement de la digue du communal du Verdon, 18 mai 1930.
Adjudication à M. Poujeau, entrepreneur à Saint-Germain-d'Esteuil ; surélévation de la digue sur toute sa longueur (330 m) pour éviter inondations.
-AD Gironde. 2002/86 400. Rapport de l'Ingénieur des Ponts-et-Chaussées, Cottard, recul de la dune littorale à l'Amélie et à la Chambrette, 17 mars 1937.
Suite à la tempête du 12 au 15 mars 1937 ; Le hameau de l'Amélie comprend plusieurs habitations, dont une colonie de vacances, situées en arrière de la dune littorale. Deux villas situées autrefois sur la dune ont disparu. Le recul de la dune qui avait été de quelques mètres en janvier 1937 s'est accentué brusquement pendant la tempête du 12 au 15 mars, de sorte qu'à la suite de l’hiver 1936-1937 le recul de la dune peut être estimé, au droit du hameau de l'Amélie, à une vingtaine de mètres. La dune serait attaquée depuis la pointe de la Négade jusqu'à 1500 m environ au Nord de l'Amélie ;
Anse de la Chambrette : la tempête du 12 au 15 mars 1937 a provoqué dans l'anse de la Chambrette, entre le Verdon et Pointe de Grave, un recul de la dune littorale de 6 à 7 m. Deux villas appartenant, l'une à Mademoiselle Lalanne, l'autre à M. Sanceret, comportent un perré de défense en maçonnerie ; ces perrés, établis autrefois dans l'alignement du talus de la dune, se trouvent maintenant en saillie par rapport à cette dune et sont menacés d'être pris à revers par les eaux. La dune littorale dans l'anse de la Chambrette est de faible hauteur ; elle présente des points bas et, sur une certaine longueur, elle n'a une largeur que de quelques mètres. Au cours des tempêtes les eaux franchissent très facilement la dune et se répandent dans les terrains bas situés en arrière. Une tempête violente risque donc de couper la voie ferrée de la Compagnie du Midi située à 50m seulement de la dune. Les marais du Logis situés de part et d'autre de la route du Verdon à Pointe de Grave risquent d'être inondés. La dernière tempête a provoqué l'ensablement du débouché du chenal du Logis qui devra être promptement ouvert pour assurer l'évacuation des eaux des marais. Les défenses en fascinages exécutées ces dernières années se sont avérées insuffisantes pour protéger la dune au fond de l'anse de la Chambrette. La protection de cette partie du littoral serait assurée par l'exécution de la digue en moellons et enrochements qui doit relier la digue existante au sud de port-Bloc à celle amorcée à partir du Verdon en direction du Nord.
-AC Le Verdon-sur-Mer. Registre de délibérations 1938-1954. Chômage des ouvriers suite à l'arrêt complet des travaux à la Pointe de Grave, 20 avril 1939.
Réduction de 3 millions (décret-loi du 12 novembre 1938) sur les crédits prévus pour les travaux de la Pointe de Grave au titre du programme des grands travaux (décret du 24 mai 1938) ; arrêt prochain des travaux maritimes exécutés à la digue de la Chambrette qui doivent assurer la protection des voies d'accès et de communication au môle d'escale, ouvrage dont l'importance stratégique et militaire en temps de guerre serait incontestable.