Patrimoine et inventaire de Nouvelle-Aquitaine

Le prieuré de filles de la Drouille Blanche existait en 1267. Monastère de bénédictines à l'origine, il appartient ensuite à l'ordre de Grandmont. Il abritait 40 religieuses en 1270 et 24 religieuses en 1370. En 1626, des archives indiquent que le prieuré tombe en ruine. Pourtant, en 1644, la prieure passe commande d'un retable pour le grand-autel à un menuisier et à un maître sculpteur. Peu après, en 1663, un incendie détruit une partie du prieuré. En 1740, dans l'état général des fonds, l'église et les bâtiments du couvent sont mentionnés et "l'abbesse" semble posséder encore de nombreuses terres exploitées par un métayer. Selon l'atlas de Trudaine, le prieuré semble composé de nombreux bâtiments et d'un jardin à l'est dont le tracé est encore visible dans le contour des parcelles du plan cadastral de 1811. En 1744, sept religieuses résidaient à la Drouille-Blanche. En 1756, le prieuré est uni au prieuré du Chatenet, paroisse de Feytiat. Sur le plan cadastral de 1811, le prieuré semble figurer en tant que masures à la parcelle 355 de la section E3. Les bâtiments ont aujourd'hui totalement disparu.