Hôtel particulier (détruit), prison (détruite), école (détruite), perception

France > Nouvelle-Aquitaine > Charente > Confolens

Les anciennes parcelles A 394, 387 et 388, actuelles AD 289 et 290, appartenaient au XVIIe siècle à la famille Boreau de Châteauguyon (hôtel particulier). En 1819, il est décidé de transférer la prison située jusqu'alors à l'angle de la rue de la Ferrandie et de la place du Minage à l'emplacement des bâtiments appartenant à deux propriétaires. Le 25 octobre 1821, les travaux sont adjugés à Paul Abadie père, architecte départemental. C'est cet état qui est figuré sur le cadastre de 1826. Elle est agrandie en 1838-1840, toujours suivant des plans de Paul Abadie père. En 1853, suite à une décision ministérielle, la séparation des sexes et la construction d'une chapelle sont rendues obligatoires. Le bâtiment, à l'exception de la façade, est presque entièrement détruit et reconstruit suivant les plans de l'architecte départemental Dubacq entre avril 1859 et avril 1862. La fermeture de la prison est décidée en 1926 et le bâtiment loué à un particulier jusqu'en 1933. Il est rasé dans les années 1950, et les travaux commencent en 1952.

L'inauguration officielle de la perception a lieu le 2 avril 1955. Depuis, la perception a changé de local et cet ensemble est occupé par des associations (club du troisième âge).

Périodes

Principale : 17e siècle

Principale : 1ère moitié 19e siècle

Principale : 2e quart 20e siècle

Dates

1821, daté par travaux historiques

1838, daté par travaux historiques

1859, daté par travaux historiques

1862, daté par travaux historiques

1955, daté par travaux historiques

Auteurs Auteur : Abadie Paul père, architecte départemental (attribution par source)
Auteur : Dubacq Charles-François, architecte départemental (attribution par source)

Ce bâtiment est aligné sur sa façade antérieure sur la façade de la parcelle 289 (actuelle poste) et sur sa façade postérieure sur celle de l'hôtel de ville, mais forme toutefois un léger angle ; sa façade postérieure est donc située en retrait par rapport à celle de la poste, mais la génoise qui souligne les toits de ces deux bâtiments est continue. Le bâtiment est constitué d'un étage de soubassement, d'un rez-de-chaussée et de deux étages carrés. Le toit, à longs pans, est souligné par une corniche sur la façade antérieure. Les trois travées de la façade antérieure sont couvertes en arc segmentaires, alors que les trois travées de la façade postérieure sont couvertes par des linteaux. Les encadrements des baies sont ici en calcaire jaune (pierre de Pressac), alors que celles de la poste sont en calcaire blanc (pierre d'Angoulême ?), comme les baies de la façade antérieure.

Murs
  1. Mise en oeuvre : moellon

    Revêtement : enduit

Toits
  1. tuile creuse
Étages

étage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé, 2 étages carrés

Couvertures
  1. Forme de la couverture : toit à longs pans

Décors/Technique
  1. sculpture

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Charente , Confolens , 12 place de l' Hôtel-de-ville

Milieu d'implantation: en ville

Cadastre: 1826 A 394, 1992 AD 290

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