Monuments aux morts de 1914-1918 de GrandAngoulême

France > Nouvelle-Aquitaine

Au lendemain de la Première Guerre mondiale, la loi du 25 octobre 1919 sur « la commémoration et la glorification des morts pour la France » n’eut pas de caractère contraignant. Chaque commune, selon ses moyens, pouvait faire ériger un simple obélisque de pierre ou un monument plus important. A partir de 1922, une subvention peut être versée aux communes ; elle est calculée en fonction du nombre d'habitants et du nombre de morts. Le projet est soumis pour avis à un comité d'évaluation artistique qui corrige parfois les projets au crayon rouge.

Les monuments portant des œuvres d'artistes

Le sculpteur Émile Peyronnet a été choisi par quelques communes : Angoulême, Le Gond-Pontouvre, La Couronne, Ruelle-sur-Touvre.

Il est souvent associé à l'architecte Roger Baleix.

Les monuments portant des œuvres de catalogue

Plusieurs communes ont choisi des projets présentés par des sociétés de marbreries :

- Bouëx

- Champniers

- Magnac-sur-Touvre

Les obélisques et les stèles portant des symboles républicains

Les autres communes ont fait le choix de pyramides ou d'obélisques portant des symboles républicains :

Dans les églises

Les paroisses ont également commémoré les morts de 1914-1918.

La paroisse de Vouzan a fait réaliser une grande peinture murale

Les paroisses de XXX ont choisi des œuvres proposées sur catalogue :

- un décor en bas-relief, en plâtre, avec au centre un soldat mourant, dans les bras d'un prêtre et de part et d'autre figurent deux statuettes : à gauche, un guerrier gaulois et, à droite, un soldat Poilu, proposé par E. Blanc / 3, place Monprofit / Angers

Les autres paroisses ont choisi d'apposer des plaques, généralement en marbre, avec une dédicace et la liste des paroissiens morts pour la France.

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