Dépendances de Château Beychevelle

France > Nouvelle-Aquitaine > Gironde > Saint-Julien-Beychevelle

Les bâtiments de dépendance apparaissent sur le plan cadastral de 1825, organisés autour d'une cour carrée.

Pierre-François Guestier pratique l'élevage de chevaux de course. Il fonde l’Écurie Guestier en 1821 et les haras de Beychevelle prospèrent rapidement. Jusqu'en 1875, les entraînements ont lieu à Beychevelle puis sont transférés à Floirac (Château Bel-Sito).

De nombreux aménagements sont apportés dans le 4e quart du 19e siècle par Armand Heine, comme en témoignent les initiales sculptées sur la tour et comme l'attestent les augmentations et diminutions des matrices cadastrales : maison convertie en bâtiment rural en 1882 (D22), augmentation de construction d'une maison en 1882 (D24), construction nouvelle d'une maison en 1883 (D15). Une vaste volière est installée à la demande de Marie-Amélie Heine pour ses oiseaux exotiques, en lieu et place du poulailler de Madame Guestier : les travaux auraient été réalisés par l'architecte Duphot. L'une des ailes du poulailler a abrité dans la 2e moitié du 20e siècle une salle de cinéma.

Périodes

Principale : 4e quart 19e siècle

Auteurs Auteur : Duphot Théodore Henri, architecte (attribution par travaux historiques)

Les bâtiments sont organisés autour de deux cours situées au sud du château. La première, dite cour des communs sur le plan de Ferdinand Duprat (1928), est entourée de l'aile sud du château avec le pavillon à étage carré, puis d'une aile en rez-de-chaussée surélevé avec une tour de plan carré à quatre niveaux et coiffée d'un toit en pavillon brisé en ardoise. Ce dernier est ouvert par des lucarnes dont le fronton porte les initiales entrelacées d'Armand Heine. Sur le côté sud de la cour se trouve un vaste bâtiment à comble à surcroît marqué par une travée centrale formant pignon, équipée d'une horloge et d'un lanterneau. Cette cour devait abriter des bâtiments agricoles et des logements pour le personnel. La seconde cour, dénommée "dépendances" sur le plan de Ferdinand Duprat (1928), abrite des logements, une tourelle devant servir de château d'eau et un bâtiment construit en brique servant d'écurie. Un portail situé au sud permet d'accéder à cette cour et porte sur l'un de ses piliers une tête de cheval sculptée. A l'ouest, un vaste bâtiment en rez-de-chaussée abrite 12 cellules qui accueillaient poules et autres volatiles. La travée centrale percée d'une baie en plein-cintre et d'un oculus est surmontée d'une tourelle construite en pierre de taille de calcaire et en brique. Une structure métallique devait supporter un grillage aujourd'hui disparu pour éviter l'envol des oiseaux.

Murs
  1. Matériau du gros oeuvre : calcaire

  2. Matériau du gros oeuvre : brique

  3. Revêtement : enduit

  4. Mise en oeuvre : pierre de taille

  5. Mise en oeuvre : moellon

Toits
  1. tuile creuse, ardoise
Étages

en rez-de-chaussée, en rez-de-chaussée surélevé, comble à surcroît

Couvertures
  1. Forme de la couverture : toit à longs pans

  2. Forme de la couverture : toit brisé en pavillon

  3. Partie de toit : croupe

  4. Partie de toit : demi-croupe

Décors/Technique
  1. sculpture

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Gironde , Saint-Julien-Beychevelle

Milieu d'implantation: isolé

Lieu-dit/quartier: Beychevelle

Cadastre: 1825 D1 21 à 24, 2011 D2 1918

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