Pont (passage inférieur), ancienne carrière des Perrières, carrière des Valéraux

France > Nouvelle-Aquitaine > Vienne > Antigny

La section de Mignaloux-Nouaillé au Blanc est déclarée d'utilité publique par une loi du 7 avril 1879. La ligne est réalisée sous maîtrise d'ouvrage de l'Etat, sous la direction des Ponts-et-Chaussées. Tous les plans sont signés de l'ingénieur ordinaire A. Cahen. La ligne est concédée à titre définitif par l'État à la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans, par une convention signée entre le ministre des Travaux publics et la compagnie, le 28 juin 1883 et approuvée par une loi le 20 novembre 1883.

Les aménagements de ce pont sont intégrés dans le 3e lot de Paizay-le-Sec de la voie ferrée de Poitiers à Châteauroux par Le Blanc à la limite du département (déclarée d'utilité publique le 7 avril 1879), adjugés le 1er juin 1882 à Antoine Lacroix, entrepreneur de travaux publics, pour la voie.

La carrière située en limite des communes d'Antigny et Saint-Savin est destinée à alimenter les différents chantiers de construction de la voie ferrée et des ouvrages d'art.

Le projet soumis à l'enquête publique de 1880 prévoyait un passage à niveau et non un pont.

Le 7 novembre 1882, M. Touchard, propriétaire à Chauvigny, demande l'autorisation de poursuivre l'exploitation de la carrière qu'il a ouverte il y a environ 15 mois sur sa propriété au lieu-dit les Valéraux, située à 20m de l'emprise du chemin de fer (Antigny). L'autorisation lui est accordée par arrêté préfectoral du 28 décembre 1882.

Les plans définitifs des ponts avec poutres métalliques sont arrêtés par l'ingénieur ordinaire Cahen, le 5 octobre 1883, et validés par Dupuy, ingénieur en chef, les 18 octobre et 5 novembre 1883. L'exécution des tabliers métalliques de trois ponts de 2,4 et 6 m d'ouverture est attribué en juin 1886 par marché de gré à gré pour 10200 francs à Albert Giessen, constructeur à Poitiers, qui avait été classé 6e (sur 8) à l'appel d'offre concernant la section de Chauvigny à la limite du département qui n'incluait pas le pont de 7 m à Antigny, le pont de 6 m sur l'ancienne RN 151 et le pont de 4 m sur le chemin des Vallereaux à Saint-Savin.

Le pont (passage inférieur) est un passage inférieur de 4 m avec tablier métallique de type caisson n° 5, au profil n° 369, sur le chemin rural reliant le bourg de Saint-Savin au hameau de Montgorand (Antigny).

La Compagnie du Paris-Orléans ouvre la section de Chauvigny à Saint-Savin le 28 septembre 1885.

Périodes

Principale : 4e quart 19e siècle

Dates

1883, daté par travaux historiques

Auteurs Auteur : Lacroix Antoine

Entrepreneur de travaux publics à Mazières-en-Gâtine (Deux-Sèvres), attributaire du 3e lot (Paizay-le-Sec à la limite du département de la Vienne) de la voie ferrée de Poitiers au Blanc, en 1882-1885.

, entrepreneur (attribution par source)
Auteur : Giessen Albert

Entrepreneur à Poitiers, travaux métalliques (ponts, hangars) sur la voie ferrée Poitiers-Le Blanc entre 1883 et 1886.

, entrepreneur (attribution par source)
Auteur : Cahen A.

Ingénieur ordinaire affecté au contrôle de l'arrondissement du nord de la Vienne (Châtellerault) dans les années 1860 (notamment contrôle des bacs sur la Vienne, le Clain et le nord de la Gartempe) ; il dessine les plans de l'avant-métré de la ligne de chemin de fer Poitiers-Le Blanc en 1882-1883.

, ingénieur des Ponts et Chaussées (attribution par source)

Ce pont à tablier métallique surmonte le chemin au sud des Perrières à Antigny. Le bord de la voie ferrée Poitiers-Le Blanc était protégé par une rambarde en ferronnerie. Le talus le long de la route est consolidé par des murs en moellons et chaînes en pierre de taille calcaire.

Murs
  1. Matériau du gros oeuvre : calcaire

    Mise en oeuvre : moellon

    Revêtement : enduit

Toits

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Vienne , Antigny

Milieu d'implantation: isolé

Lieu-dit/quartier: les Buissons

Cadastre: 2019 M 141

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