Villa dite Rarahu

France > Nouvelle-Aquitaine > Charente-Maritime > Saint-Palais-sur-Mer

La villa a été construite en 1915, selon le cadastre, pour le compte de Charles Lacau. Elle porte le nom d'un personnage de l'écrivain saintongeais Pierre Loti. Elle présente aussi la double signature de l'architecte Edouard d'Espelosin et de l'entrepreneur Alphonse Barrot. D'Espelosin possédait lui-même deux maisons à proximité de celle-ci, "Le Calme" et "Les Pierrières", que Lacau lui a achetées en 1921.

Périodes

Principale : 1er quart 20e siècle

Dates

1915, daté par source

Auteurs Auteur : d'Espelosin Edouard

Architecte originaire de Tours, établi à Saint-Palais-sur-Mer vers 1900. Sa production est reconnaissable à son style néo-régionaliste (utilisation de parement en moellons taillés, faux pans de bois en béton) et à la forme en écusson des cartouches dans lesquels sont inscrits les noms des villas qu'il a produites. Il est décédé peu après 1939.

, architecte (signature)
Auteur : Barrot Alphonse-Gémy

Entrepreneur établi au Bureau, à Saint-Palais-sur-Mer, il a beaucoup travaillé avec l'architecte Edouard d'Espelosin dans les années 1910-1920.

, entrepreneur (signature)

La villa est située en retrait par rapport à la voie, sur un terrain dunaire surélevé, retenu par un mur de soutènement. Celui-ci était surmonté par un garde-corps dont les balustres ont disparu. Premier signe distinctif de l'oeuvre de l'architecte d'Espelosin, les piliers du portail présentent un décor géométrique simple et des briques vernissées bleues. De même, l'appellation de la villa est portée dans un écusson, sur la façade.

Comme d'Espelosin avait l'habitude de le proposer, la villa s'inspire des cottages anglo-saxons (plan en L avant avant-corps latéral en façade) tout en apportant à ce modèle une déclinaison régionaliste : toit certes débordant, soutenu par des aisseliers, mais abaissé au maximum ; murs en moellons taillés, ici soigneusement appareillés. Les briques bleues déjà rencontrées sur le portail se retrouvent autour des linteaux des ouvertures et de la loggia qui marque l'étage de l'avant-corps latéral. Avec son balcon à balustres, cette loggia ouvre sur la mer, depuis la hauteur sur laquelle est juchée la villa. On bénéficie aussi du panorama depuis le balcon-terrasse également à balustres en pierre, placé sur le côté en retrait de la façade, et formant un large porche, avec perron, au-dessus de la porte.

Ces balcons, d'une facture très classique, font exception par rapport aux habitudes de d'Espelosin, qui a généralement davantage recours au bois. La façade nord de la villa est également classique dans son organisation en travées d'ouvertures, réparties symétriquement autour de la porte traitée à la manière d'une serlienne, avec les deux petites baies qui l'encadrent et le linteau en plein cintre qui la surmonte.

Murs
  1. Matériau du gros oeuvre : calcaire

    Mise en oeuvre : moellon

Toits
  1. tuile creuse
Étages

étage de soubassement, 1 étage carré

Couvertures
  1. Forme de la couverture : toit à longs pans

    Partie de toit : pignon

Typologie
  1. Maison indépendante
  2. Villa de type cottage, néo-régionaliste

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Charente-Maritime , Saint-Palais-sur-Mer , 3 rue de la Ville d'Hiver

Milieu d'implantation: en ville

Cadastre: 2009 AC 22

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