Présentation de la commune de Saint-Germain

France > Nouvelle-Aquitaine > Vienne > Saint-Germain

Archéologie

Préhistoire

Plusieurs sites archéologiques sont connus sur la commune, notamment suite aux prospections de Jean-Paul Chambet qui a déposé ses collections présentées dans des vitrines à la mairie : silex datés du Paléolithique moyen provenant de la Rochetalière.

Protohistoire

Des prospections aériennes ont révélé la présence de ferriers (zone de grillage et de réduction du minerai de fer), à la datation incertaine (protohistoire ou Antiquité romane).

Antiquité

La voie romaine de Poitiers à Bourges, qui existait probablement avant la période romaine, traversait la Gartempe au Gué-de-Sciaux à Antigny. Après avoir franchi la rivière, elle est toujours perceptible dans le tracé du chemin qui relie la Gartempe à Villiers et au-delà à l'est, constituant la limite sud entre la commune de Saint-Germain et la commune d'Antigny puis elle marque la limite entre Saint-Germain et Béthines.

Alain Richard a aussi détecté une villa antique à proximité de Trichon, et des tuiles plates romaine (tegulae), provenant probablement d'une villa à proximité, sont utilisées en remploi dans un muret en pierre sèche route de Nalliers.

Moyen-Âge

L'église est mentionnée pour la première fois en 1184. Un premier noyau de maisons se développe autour de cette église.

Un deuxième noyau de peuplement se crée 500 m plus au nord autour du gué de la Croix-Ronde et du vieux pont (à péage perçu par m'abbaye de Saint-Savin) érigé probablement au 13e siècle.

A la sortie est du bourg, la toponymie entre la route de Béthines et la route du Blanc garde probablement le souvenir de l'emplacement du gibet : le cadastre de 1825 y signale une croix, le Clos de la Justice et le Long Pendu.

Temps modernes

1632. Requête du prieur claustral de l'abbaye à l'évêque de Poitiers pour être autorisé à quitter Saint-Savin où la peste sévissait et à se retirer momentanément avec ses religieux à Saint-Germain ou à Antigny (1H7/1).

En 1634, un arrêt du parlement attribue le produit du péage du pont à son entretien.

Administration à partir de la Révolution

Commune créée en 1793, rattachée depuis cette date au canton de Saint-Savin.

Nom révolutionnaire à chercher (pas sur le site Ehess)

En 1807, le projet de fusion des communes de Saint-Savin, Mont-Savin et Saint-Germain, en ne gardant qu'une commune et un seul cimetière, échoue (Archives départementales de la Vienne, 2 O 300/6). La commune de Saint-Savin voulait vendre les trois églises (Saint-Germain, Saint-Vincent et Notre-Dame à Saint-Savin) et cimetières pour financer a restauration de l'abbaye. Un arrêté préfectoral du 23 mars 1807 autorise la vente par adjudication publique de ces trois églises supprimées mais pas la fusion des communes. La commune de Saint-Savin espérait tirer un revenu de 1200 francs de la vente de l'église et 1000 francs de la vente du cimetière de Saint-Germain. Les paroissiens réussissent à faire échouer ce projet.

Aménagements urbains au cours du 19e siècle

Construction du Pont neuf et modification du tracé de la RN 151, plan d'alignement

L'ancien tracé par la rue du Vieux-Pont

Le tracé de la route royale puis impériale puis nationale de Poitiers à Avallon, n° 151, emprunte la Grand'Rue pour aboutir au vieux pont. Elle est figurée sur de nombreuses cartes : carte de Cassini, planches n° 40 et 41 de la route de Poitiers au Blanc sur l'Atlas de Trudaine (réalisé entre 1745 et 1780 sur ordre de Charles Daniel Trudaine, administrateur des Ponts et Chaussées), section D, de Pezay [Paizay-le-Sec] à la limite du département de l'Indre et de la Vienne de la Carte itinéraire de la route royale de Troyes à la Rochelle [vers 1800], Carte de Saint-Savin au Blanc, par Olivier Devaucelle (éditions 1810 et 1812), Carte générale et tableau statistique des routes royales et départementales de la Vienne, 1823, etc. La notice de la carte de Cassini (Archives départementales de la Vienne, 1 S 95) précise pour la route royale n° 151 de Poitiers à Avallon " [...] à projeter [...] entre ce point [à 960 m avant l'entrée de Saint-Savin] et la limite du département laquelle est à 5665 m du pont de Saint-Savin sur la Gartempe ".

En 1809, la route (actuelle rue du Vieux-Pont) est empierrée à la sortie du vieux-pont, avec alignement des façades des maisons les plus proches du pont.

En 1813, une borne (6e borne départementale) est posée à la limite du département de la Vienne et de l'Indre près de Maurepas, à la limite des communes de Saint-Germain (Vienne) et Ingrandes (Indre). Elle est réalisée en pierre provenant de Vilmore, à 8 km. Cette borne est de grandes dimensions : socle de 2,90 m de haut pour 2,28 m de large et fût de 1,70 m de haut sur 2,04 m de large. La portion circulaire de la borne a une longueur développée de 1,07m et une largeur de 1,24 m. Elle est " décorée de l'aigle impériale sculpté à mi hauteur " et porte le nom des départements et le n° de la route (RN 171). Le marché des bornes départementales est adjugé le 1er février 1814 à Charles CHARLES, entrepreneur à Poitiers. Le 20 juin 1814, alors que l'Empire est tombé en avril, sur ordre du préfet, l'ingénieur en chef Olivier Duvaucelle fait changer le motif : " l'emblème de l'ancien gouvernement " est remplacé par "un dessin [...] sculpté en place et à mi-bosse [d']une fleur de lys de 0,23 m de hauteur " (Archives départementales de la Vienne, 1 S 17).

En 1814, l'ingénieur Mounier propose des aménagements de la route (alors route royale n° 171) entre Chauvigny et Saint-Savin, avec modifications du tracé et construction de 25 ponts et aqueducs, empierrement de la chaussée. Un rapport de 1824 montre que si les travaux de certaines sections n'ont pas commencé, le projet est achevé pour Saint-Germain : " de la fin de la traverse de Saint-Savin à la limite du département de l'Indre, sur une longueur de 5423 m, portion faite, à perfectionner sur quelques points en non entretenus ". Cependant, un autre rapport daté de 1825 précise que les travaux d'empierrement sont achevés de la ville de Saint-Savin à la limite du département, " sur 5908 m, à l'exception d'une petite lacune de cent mètres encore existante en terrain naturel et qui offre un mauvais pas très difficile au passage des voitures et cavaliers dans les temps de pluie ", à 500 m à l'est du pont (Archives départementales de la Vienne, 2 S 383). Les travaux sont adjugés le 30 mars aux frères Gon, achevés et soldés pour 860,63 francs le 16 septembre 1825.

Le règlement de police municipal arrêté le 4 juillet 1821 précise notamment qu'en cas de travaux d'aménagement des maisons de la Grand'Rue, un plan d'alignement des façades sera imposé.

En 1825, un plan d'alignement est dressé par M. Nerte, conducteur, en mai 1825, vu par l'ingénieur en chef (signature illisible) ; il reprend un brouillon aquarellé non signé non daté, portant des annotations de 1824 et 1825 et de nombreuses corrections. L'alignement concerne 460,27 m de la rive droite du pont à la fin du faubourg de Saint-Germain.

Cession de terrains

La commune est autorisée par ordonnance royale du 27 décembre 1836 à vendre aux enchères quatre petites parcelles : deux qui renferment une croix (F1 1 au Clos de la Justice et G1 508 à la Croix du Plan), une cabane de vigneron cadastrée C2 1446 le Chiffre et une partie de la parcelle A 17bis le Gué de Roussac où se trouvait le point d'arrivée du passage à gué.

trois autres sur lesquelles sont également situées des croix ( et ). Une croix en bois est toujours présente à ce carrefour.

La crue exceptionnelle de la Gartempe du 26 février 1844 a dépassé de près de 3 m son niveau d'étiage ordinaire. Les Ponts-et-Chaussées dressent des plans du pont avec les niveaux de cette crue.

L'ordonnance royale du 8 novembre 1844 ordonne le déclassement de la route n° 151 aux abords de Saint-Savin et Saint Germain. La direction des Ponts-et-Chaussées cède alors le plan d'alignement à la commune de Saint-Savin mais pas à celle de Saint-Germain.

Alors que le Pont-Neuf est en projet, Grissot de Passy, ingénieur ordinaire, dresse en 1846 des plans qui comprennent la modification de l'accès par le nord de la commune et l'entrée au nord-est de la commune. Ce projet prévoit la construction d'une rampe d'accès entre les deux ponts et d'un pont au-dessus du chemin des fossés En mars 1850, il élabore des plans pour l'aménagement de l'accès sud au centre ville de Saint-Savin, et s'arrête à l'accès au pont sur la rive droite (commune de Saint-Germain).

Le pont neuf est ouvert à la circulation en 1852.

Après la rectification de la RN 151 en 1857, le maire de Saint-Germain demande en octobre 1860 à la direction des Ponts et Chaussées de lui céder le plan d'alignement de la commune.

La crue de 1896 a envahi l'église.

Ecoles

L'achat d'une maison pour y établir l'école de garçons est compliqué, vu les faibles ressources de la commune. Etabli en 1868, le projet n'est achevé qu'en 1873.

L'un des maires renonce à sa fonction au vu de la lourdeur du dossier. Le 7 février 1870, le maire, [Jean] Aimé Carré, propriétaire à Saint-Savin, écrit au sous-préfet. Il est pris entre l'absence de réponses de l'administrations, ses administrés et le vendeur de la maison qui souhaite soit que la vente se fasse, soit pouvoir chercher un autre acquéreur avec le paiement d'intérêts pour les dégradations de la maison depuis les deux ans qu'il attend. Il précise : « je suis très vieux, très ennuyé, très fatigué non seulement de l’administration municipale mais encore de beaucoup d’affaires personnelles, ma tête est malade, la mémoire me fait complètement défaut. Avisez donc je vous prie dès ce jour, un moyen de me remplacer le plus tôt possible car ma santé en souffre » (Archives départementales de la Vienne, 2 O/272/4). Il reste maire jusqu'aux élections de juillet 1870.

Activités économiques au cours du 19e siècle

Foires et marchés

Moulin (projet non réalisé)

En 1843, un projet de moulin est présenté par M. Demay sur ce terrain dit du Pré de la Croix-Ronde. Une première enquête menée en mars 1845 soulève l'opposition de l'usinier situé en amont (moulin de la promenade), de notables et de riverains. En octobre 1846, l'ingénieur Grissot de Passy propose de réaliser un barrage avec des réhausses mobiles de 50 cm. L'administration parisienne demande à l'ingénieur en chef des ponts et chaussées en janvier 1847 un rapport complémentaire, rendu en novembre 1847 avec de nombreux " détails relatifs à la construction et à la manœuvre d'un barrage mobile ". Il montre que le barrage projeté n'aura pas d'incidence notable sur le moulin situé en amont ni sur les bâtiments situés le long de la Gartempe. Il est donc préconisé de construire un barrage est " à rehausses mobiles lors des crues, sur cinquante centimètres de hauteur et sur toute l'étendue de son couronnement. Ces rehausses mobiles seront construites comme le sont celles des barrages de la partie canalisée de la rivière de l'Ile entre Périgueux et la Dordogne " (Avis du 31 mars 1848 de l'ingénieur en chef des Ponts-et-Chaussées Destrem sur le Rapport complémentaire de l'ingénieur Grissot de Passy). Des modifications sont proposées en conséquence au projet de règlement d'eau, ce qui nécessite la réalisation d'une deuxième enquête publique. M. Demay renonce à son projet le 30 juillet 1848, avant le lancement d'une nouvelle enquête d'utilité publique.

Tuilerie

Four à chaux

L'activité du four à chaux peut être précisée par les travaux communaux qui utilisent ou non la chaux de Saint-Germain:

- en 1858, chaux provenant des fours de Fosse-Blanche, Journet ou de la Bartière (travaux du presbytère de Saint-Germain) ;

- en 1859, la chaux, les briques et les tuiles proviennent de la tuilerie de Saint-Germain (travaux du presbytère de Saint-Germain) ;

- en 1879, la chaux nécessaire à la reconstruction de l'école de garçons Saint-Germain provient de Montmorillon ;

- en 1887, la maçonnerie de l'école de filles est réalisée en mortier de chaux de Montmorillon ;

- en 1907 et 1912, la chaux provient des fours de Saint-Germain (murs du cimetière et travaux du presbytère de Saint-Germain).

Carrières

En 1871, M. Thomas est autorisé à établir un aqueduc provisoire pour franchir le fossé de la RN 151 le temps d'exploiter une carrière de terre argileuse qu'il possède le long de la route.

Les aménagements de la commune dans la 1ère moitié du 20e siècle

En 1930, la commune contracte un emprunt de 27713,50 francs sur 30 ans auprès du crédit foncier sur un budget de 28213,50 francs pour réparation à l'école de filles(4926 francs), construction de caniveau (14250 francs) et installation de l'éclairage électrique (9037,50 francs).

Deuxième Guerre mondiale et accueil des Mosellans

Les aménagements de la commune dans la 2e moitié du 20e siècle

Alimentation en eau potable et assainissement

Lotissements

Plan d'urbanisme

Stade

A attribuer aux bons dossiers

Le 4 février 1923, la commune de Saint-Germain vote une subvention de 100 francs en faveur du comité pour l'érection du monument aux morts de la Vienne à Poitiers IA86008020 .

La commune de Saint-Germain a conservé un plan par masse de cultures daté de l'an XII (1803-1804). Le cadastre dit napoléonien date de 1825. /// cadastre pas masse de culture pas chargé, pb AD

1N2/4 113 : 9 juillet 1867. Abaissement des côtes de Saint-Germain (ver. si c'est le bon) et des Blanchards, route départementale n° 9, à René Rabaud à Châtellerault, pour 20.824,90 francs.

1N2/4 118 : 3 avril 1868 Cession de terrains par le sieur Auguste Beausoleil à Châtellerault (41,80 francs) pour abaissement de la même côte

Stade

La commune souhaite acquérir cette maison en vue d'y installer la mairie en 1941 ; l'achat n'est pas finalisé au mois de septembre. Elle souhaite également créer avec la commune de Saint-Savin un terrain sportif scolaire intercommunal soit sur la propriété de Mme Balmelle, soit sur un terrain plus petit situé en face, au lieu-dit des Prés des Bouiges, parcelles C 257p, 258 et 259, appartenant à M. Hénault (Archives départementales de la Vienne, 2 O 300/4) ; cette option est rejetée par la préfecture, car la commune de Saint-Savin doit déjà acheter un terrain pour y construire un stade. Finalement, la commune achète la mairie et le futur terrain de sport au moyen d'un emprunt global de 210 000 francs (autorisé par arrêté du 10 septembre 1941).

La commune est frappée par la grêle en 1839 et verse des secours aux habitants pour un total de 246,72 et 531,75 francs.

A partir de 1845, les terrains nécessaires à la confection de la route de grande communication n° 16 de Saint-Savin à Montmorillon sont acquis, puis à partir de 1852 pour les chemins n° 29 et 31.

Géographie

La commune, située sur la rive droite de la Gartempe, face à la commune de Saint-Savin sur l'autre rive à l'ouest, a une superficie de 2 032 ha et une altitude de 72 m à 137 m. Elle est riveraine des communes d'Antigny au sud-ouest et au sud, la pointe nord sur quelques dizaines de mètres de Villemort et Bessines au sud-est, Nalliers au nord et au nord-ouest, toutes dans le département de la Vienne. A l'est, elle jouxte les communes de Concremiers et d'Ingrandes, et au nord-est celle de Mérigny, toutes trois dans l'Indre.

La Gartempe

La Gartempe borde la commune sur 5,33 km. Elle est franchie par deux ponts, un viaduc de chemin de fer et anciennement un gué. Ses crues ont pu être historiquement importantes, le vieux pont a failli être emporté par la crue du 26 février 1844 qui 20a dépassé de près de 3 m son niveau d'étiage ordinaire. Celle de 1896 a envahi l'église. Son patrimoine naturel est protégé par un site inscrit de 12 ha. Plus récemment, ses crues sont entraîné cinq arrêté de catastrophe naturelle (13 janvier 1983, 18 février 1994, 8 février 1995, 30 décembre 1999 et 2 mars 2010).

Géologie et utilisation des matériaux

La commune de Saint-Germain appartient au seuil du Poitou, avec un substrat calcaire localement recouvert de formations argilo-sableuses, avec des sables et graviers alluvionnaires à proximité de la Gartempe. Localement, des gouffres karstiques se sont ouverts comme dans le bois de la Vente. Les vallées sèches de la Vallée Poirier marquent le paysage et des Grands Essarts. Cette dernière a rendu nécessaire la création de cinq ouvrages d'art (passages inférieurs ou ponts) pour laisser passer les piétons et les animaux et, en cas d'orage, l'eau sous l'ancienne voie ferrée Poitiers-Châteauroux au-nord-est de la commune. 15 ha de cette vallée sont protégés en Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (Znieff) qui se distingue par la présence du lis martagon et de la laîche digitée.

Le calcaire a été utilisé comme matériau de construction, à la fois en moellons et en pierre de taille, exploitée dans une carrière qui a exporté localement vers Montmorillon et Le Blanc. Cette carrière est à l'origine du Groupe Tartarin.

Une tuilerie et un four à chaux sont signalés au 19e siècle, la tuilerie est démolie à la fin du 20e siècle. La chaux produit devait être de qualité moyenne : les agents-voyers précisent régulièrement dans leur cahier des charges que la chaux devra être de bonne qualité, comme dans cet exemple André Duchesne dans le devis descriptif des murs du cimetière daté du 12 août 1909 : " la chaux sera bien cuite, non éventée et exempte de biscuits et d'incuits " (Archives départementales de la Vienne, 2 O 272/5).

L'eau s'infiltre dans le plateau calcaire. Les puits peuvent atteindre plusieurs dizaines de mètres de profondeur.

Occupation des sols

Les matrices du cadastre de 1825 donnent la destination de 1962 ha (sur 2023) de parcelles imposées, donc excluant le domaine public : rues et places et le cours de la Gartempe qui correspond à un espace naturel d'environ 16,5 ha (5,5 km de longueur sur 30 m de large soit la moitié de la largeur du vieux pont). Le graphique du dossier illustrations donne la répartition par rapport à ces 1962 ha. Calculées sur la superficie totale, plus de la moitié des terres (55 %) sont labourées, 6,2 % sont cultivées en vignes, 1/8 (12,5 %) est occupé par des terres incultes (brandes, bruyères, terrains vagues, fosses, chènevières), 17,7 % par des forêts (bois, taillis, futaies), 4,7 % par des prés et pâtures. L'artificialisation devrait être calculée par la superficie des propriétés bâties et jardins (18,2 ha, moins de 1%) et la superficie de la voirie.

Aujourd'hui, [faire graphique agreste]

En dépit du recul des haies depuis la Deuxième Guerre mondiale, un paysage de bocage, marqué par des murets en pierre sèche dans et à proximité du bourg et des haies, et dédié à l'élevage, subsiste mais recule au profit des grandes cultures. La toponymie du cadastre de 1825 mentionne de très nombreux " clos ", parcelles encloses de ces murets ou de ces haies.

Démographie

La courbe de population de Saint-Germain est très atypique par rapport à celle des communes voisines. Si l'on excepte la valeur du recensement de 1800, probablement erronée dans les bases de données de l'Insee et de l'Ehess (436 habitants, contre 836 en 1793 et 736 en 1806, mais on retrouve le même pic négatif sur la commune proche de La Bussière), la population est relativement stable au cours du 19e siècle, s'établissant autour de 800 habitants avec parfois des hausses (885 en 1861, 902 en 1886) puis un retour à 800 dans les dix ans qui suivent. A la veille de la Première guerre mondiale, la population augmente légèrement (856 habitants en 1911). La commune perd 60 habitants au recensement suivant (796 en 1921). La baisse est faible mais régulière jusqu'en 1954, où elle atteint son minimum avec 734 habitants. Contrairement à ce qui se passe dans les autres communes qui n'ont pas de fonction centrale (chefs-lieux de canton et d'arrondissement), la population augmente jusqu'en 1990 pour atteindre 1037 habitants en 1990, ce gain se faisant vraisemblablement au détriment de la commune voisine de Saint-Savin (voir schéma comparatif). Une légère érosion se perçoit ces dernières années, avec 986 habitants au recensement de 2012.

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