0 avis
Port de Royan
France > Nouvelle-Aquitaine > Charente-Maritime > Royan
-
Titre : Port de Royan
-
Période : 19e siècle, 2e moitié 20e siècle
-
Localisation : Charente-Maritime , Royan , quai du 13e Dragon
-
Type de dossier : Dossier d'oeuvre architecture
-
Aire d'étude : Estuaire de la Gironde (rive droite)
-
Phase du dossier : étudié
-
Date d'enquête : 2014
-
Auteur du dossier : Suire Yannis
-
Copyright : (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Historique
Mentionné dès le Moyen Age, le port de Royan se développe au 16e siècle en tant que point de départ pour la pêche à la morue vers Terre-Neuve. Le roi Henri II autorise les Royannais à faire construire une petite jetée qui vient protéger le port au sud, juste à la pointe de Foncillon (c'est ce que montre un plan de la ville et faubourg de Royan en Saintonge en l'etat qu'elle estoit en 1622, établi au début du 18e siècle par Claude Masse). Le port est alors situé au pied même du château de Royan : le coeur de ce château se situe au fond du port (vers l'actuel quai L'Herminier), et sa ville basse et ses fortifications s'étendent sur toute la pointe et tout le plateau de Foncillon. Au coeur de la ville basse, un puits et une galerie creusée dans le roc permettaient de s'échapper du côté de Foncillon.
Le siège de 1622, qui aboutit à la destruction du château, interrompt cet essor, et la jetée est détruite. En 1712, un nouveau plan établi par Claude Masse montre les ruines des fortifications sur le plateau de Foncillon, ainsi que le port avec les vestiges de la jetée. Au devant s'étend un "estran ou platin de sable ferme où les barques demeure à sec". Simplement abrité par la pointe de Foncillon et par la petite jetée, le site se limite toujours à un port d'échouage, les gros navires restant mouiller au large. Déjà, des bateaux assurent la liaison avec Bordeaux.
Pour pallier les limites du site, des projets d'aménagement se font jour dès la première moitié du 18e siècle. A défaut d'une véritable jetée comme celle détruite en 1622, les habitants en érigent une autre en 1725. Bien que malmené par plusieurs tempêtes successives, et définitivement emporté en 1784, cet aménagement permet au port de Royan de retrouver une activité, dans le sillage du développement de Bordeaux, et il devient même un des points d'attache des pilotes de l'embouchure de la Gironde, qui aident les navires à en franchir les obstacles. Entre 1778 et 1803, plusieurs projets de jetée, de môle ou de rampe, plus ou moins ambitieux, sont élaborés par les services des Ponts et chaussées, en particulier par l'ingénieur Teulère (auquel on doit également le surhaussement du phare de Cordouan et sa configuration actuelle). Finalement, une véritable jetée (aujourd'hui appelée "la Vieille jetée") est construite suivant les plans de l'ingénieur Leclerc. Ce chantier, commencé en 1804, s'étire jusqu'en 1810, l'entrepreneur désigné, Prevost, étant révoqué en 1806 au profit de l'entrepreneur Jean-Baptiste Dusser, lui-aussi de Royan.
De nouveaux travaux d'amélioration du port sont réalisés en 1828 par l'entrepreneur Marion, de Royan, suivant le projet établi par l'ingénieur des Ponts et chaussées Potel. Côté nord, le long des maisons, un mur de soutènement et un quai (l'actuel quai de l'Amiral-Meyer) viennent remplacer des rochers qui s'éboulaient, et une rue est créée en surplomb (actuel boulevard Thiers). Entre ce nouveau quai et la jetée, sur le côté ouest du port, une cale en pente douce destinée à accueillir des chantiers de construction de bateaux, ainsi qu'une longue rampe reliant la nouvelle rue en surplomb et la jetée, prennent la place d'un terrain vague et d'un terre-plein, dernier vestige de l'ancien château détruit en 1622. Le plan du port établi à l'occasion de ces travaux montrent par ailleurs l'existence d'une promenade en arrière du port, sur la pointe de Foncillon (là où se trouve aujourd'hui la jetée-débarcadère du bac du Verdon). Sur la pointe, à l'entrée de la jetée, figurent un fanal et, comme sur les plans de la fin du 18e siècle, un corps de garde de la douane.
Toutes ces nouvelles installations apparaissent sur le plan cadastral de 1838 et sur des gravures de la première moitié du 19e siècle. Un plan établi en 1842 à l'occasion d'un projet de création d'un établissement de bains sur la pointe de Foncillon, montre par ailleurs la présence d'une "pêcherie" au pied de l'entrée de la jetée, d'escaliers descendant de la pointe rocheuse, et de murs de soutènement. L'un d'eux, appelé "mur du creux Saint Nicolas", rappelle le puits et la galerie qui existaient là du temps du château fortifié ; ce "creux", trop dangereux, a été condamné en 1822.
Dès le début des années 1840, il est question d'améliorer encore le port, jugé trop petit, voire même de creuser un bassin en eaux profondes capable d'accueillir de plus gros navires, comme Teulère l'avait déjà imaginé à la fin du 18e siècle. On envisage même un temps un vaste môle qui fermerait la Grande conche, au risque de provoquer son envasement. L'objectif est aussi d'améliorer l'accueil des bateaux qui assurent la liaison avec Bordeaux. Il faut attendre un décret impérial du 22 novembre 1861 pour qu'un projet soumis dès 1857 par l'ingénieur des Ponts et chaussées Augustin Botton soit adopté. Il consiste en la création d'un nouveau quai (le quai L'Herminier) à la place de l'ancienne cale et des chantiers navals ; en l'élargissement de l'extrémité de la Vieille jetée, avec création d'un musoir et surtout d'une rampe et d'escalier permettant aux bateaux assurant la liaison avec Bordeaux d'accoster correctement. Les travaux sont adjugés le 14 mars 1862 à l'entrepreneur royannais Charles Geay. Or son travail s'avère entaché de malfaçons et, en août 1865, il quitte la France pour l’Argentine. Après une période transitoire au cours de laquelle le chantier est repris par son fils, ingénieur civil, assisté par le sieur Rateau, appareilleur de son père, Geay est remplacé en 1868 par l’entrepreneur Désiré Franc, également de Royan. Entre temps, une dépense supplémentaire a été décidée pour créer un gril de carénage, devant le nouveau quai L'Herminier, à la demande de la Marine. A la même époque, un marché au poisson est établi dans les voûtes aménagées dans l'épaisseur du quai de l'Amiral-Meyer.
Les déblais issus de tous ces travaux sont déposés en avant du port, au nord, devant le front de mer, là où se déversaient jusqu’à présent les égouts de la ville. En 1866, la municipalité est autorisée à prendre ce nouvel espace gagné sur la Grande conche pour y aménager un square, le square Botton. Il est même question de prolonger ce déblai pour joindre le champ de foire, et d’y construire à la fois une nouvelle église paroissiale et une gare de chemin de fer (projet non réalisé). En échange, une portion de terrain que la municipalité possède à Foncillon est dévolue aux chantiers de construction navale qui ont été délogés du port.
En 1882, on lance brièvement des travaux de création d'un port en eaux profondes, sur le côté ouest de la conche de Foncillon, mais le chantier ne va pas jusqu'à son terme. Une liaison régulière par bateau est créée avec le Verdon, et les voyageurs débarquent tant bien que mal sur la Vieille jetée. En 1896-1897, une nouvelle jetée-débarcadère est construite au sud-ouest du port, à partir de la pointe de Foncillon. Comprenant une estacade puis une jetée proprement dite, avec un feu à son extrémité, elle facilite l'embarquement et le débarquement des bateaux assurant la liaison avec Bordeaux et le Verdon. Elle devient un des principaux points d'entrée des visiteurs, bordelais notamment, venant en villégiature à Royan. Le premier bac transbordeur, le Cordouan, est mis en service en 1936. Auparavant, entre le port et la nouvelle jetée (vers l'actuelle allée du Cotre), un parc est aménagé et reçoit un monument à Frédéric Garnier, inauguré le 29 septembre 1907 (à l'angle entre les actuels boulevard Thiers et rue de la Galiote).
Sous l'Occupation, le monument Garnier disparaît, et des blockhaus sont construits par les Allemands le long de la rampe qui longe le quai L'Herminier (il en reste aujourd'hui une partie). Le secteur du port est particulièrement visé par les bombardements de 1945, quais et jetés sont pillonés. Leur reconstruction ne tarde pourtant pas. Seul l'ancien parc du monument Garnier n'est pas rétabli ; commerces et chantiers de construction (comme au 19e siècle) prennent sa place.
En 1965, le port entre dans une nouvelle phase de son histoire et de son développement avec la création d'un port de plaisance : au nord-est de la Vieille jetée, une nouvelle jetée (quai de Gosport et des Manutentions) est construite en face du casino et des immeubles du Front de Mer, doublant presque la capacité du port. Une autre jetée est greffée de manière oblique à la Vieille jetée dont l'extrémité est élargie (c'est là que se trouve aujourd'hui la capitainerie). En 1980-1982, un nouveau bassin, en eaux profondes, est créé avec la construction d'une nouvelle imposante jetée, entre la Vieille jetée et la jetée de l'embarcadère du bac du Verdon : le quai des Sabliers est ainsi dénommé parce qu'il est utilisé pour décharger le sable alors extrait du fond de l'estuaire pour servir à la fabrication du béton (auparavant, les sabliers étaient établis dans les voûtes du quai de l'Amiral-Meyer).
Cette activité cesse en 2006, mais dès le début des années 1980, le bassin des sabliers est en partie affecté au port de pêche. Une nouvelle criée, conçue par l'architecte Marc Quentin, est construire, ainsi qu'une glacière. Au début des années 1990, le quai des Sabliers est prolongé de manière oblique vers l'est, protégeant encore davantage l'ensemble du port. Peu après, le port de plaisance est doublé par la création d'un troisième bassin, à l'est du premier, grâce à la construction du quai du 13e Dragon.
Détail de l'historique
Périodes |
Principale : 19e siècle, 2e moitié 20e siècle |
---|
Description
Le port de Royan situé entre le Front de Mer et la pointe de Foncillon, est constitué de trois bassins : deux pour les bateaux de plaisance, un pour les bateaux de pêche. La capitainerie se trouve à l'extrémité de la Vieille Jetée, au point de jonction entre les trois bassins. Des commerces ont pris place dans les voûtes du quai de l'Amiral-Meyer, et d'autres, avec des entreprises de construction navale, au-delà du quai L'Herminier et de la rampe qui relie le port au boulevard Thiers. La criée et la glacière se trouvent le long du port de pêche. Enfin, le port se prolonge au sud par le parking et la jetée de l'embarcadère du bac qui effectue la liaison avec le Verdon.
Détail de la description
Toits |
|
---|
Informations complémentaires
Type de dossier |
Dossier d'oeuvre architecture |
---|---|
Référence du dossier |
IA17046712 |
Dossier réalisé par |
Suire Yannis
Conservateur en chef du patrimoine au Département de la Vendée à partir de 2017. |
Cadre d'étude |
|
Aire d'étude |
Estuaire de la Gironde (rive droite) |
Phase |
étudié |
Date d'enquête |
2014 |
Copyrights |
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel |
Citer ce contenu |
Port de Royan, Dossier réalisé par Suire Yannis, (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, https://www.patrimoine-nouvelle-aquitaine.fr/Default/doc/Dossier/8202f010-637c-40b0-883a-6bde25959380 |
Titre courant |
Port de Royan |
---|---|
Dénomination |
port |
Statut |
|
---|
Documents d'archives
AN, MAR D2/54. 1755-1798 : projets d'amélioration de la station des pilotes de la Gironde et du port de Royan.
Lieu de conservation : Archives nationales, Paris
Côte : MAR D2/54
ISBD/Commentaire :
Archives nationales, MAR D2/54. 1755-1798 : projets d'amélioration de la station des pilotes de la Gironde et du port de Royan.
Archives départementales de la Charente-Maritime. S 7891. 1853-1872 : travaux d'amélioration et d'agrandissement du port de Royan, avec plans.
Lieu de conservation : Archives départementales de la Charente-Maritime, La Rochelle
Côte : S 7891
ISBD/Commentaire :
Archives départementales de la Charente-Maritime. S 7891. 1853-1872 : travaux d'amélioration et d'agrandissement du port de Royan, avec plans.
Archives départementales de la Charente-Maritime. S 8462. 1803-1810 : construction de la Vieille jetée du port de Royan.
Lieu de conservation : Archives départementales de la Charente-Maritime, La Rochelle
Côte : S 8462
ISBD/Commentaire :
Archives départementales de la Charente-Maritime. S 8462. 1803-1810 : construction de la Vieille jetée du port de Royan.
Archives départementales de la Charente-Maritime. S 8463. 1826-1831 : travaux d'amélioration du port de Royan.
Lieu de conservation : Archives départementales de la Charente-Maritime, La Rochelle
Côte : S 8463
ISBD/Commentaire :
Archives départementales de la Charente-Maritime. S 8463. 1826-1831 : travaux d'amélioration du port de Royan.
Archives départementales de la Charente-Maritime. S 8467. 1847-1850 : construction de nouveaux locaux pour l'administration des Ponts et chaussées à Royan, avec plans.
Lieu de conservation : Archives départementales de la Charente-Maritime, La Rochelle
Côte : S 8467
ISBD/Commentaire :
Archives départementales de la Charente-Maritime. S 8467. 1847-1850 : construction de nouveaux locaux pour l'administration des Ponts et chaussées à Royan, avec plans.
Archives départementales de la Charente-Maritime. S 7704 à 7707 et 8773. 1882-1901 : construction d'une nouvelle jetée-débarcadère au port de Royan (avec plans).
Lieu de conservation : Archives départementales de la Charente-Maritime, La Rochelle
Côte : S 7704 à 7707 et 8773
ISBD/Commentaire :
Archives départementales de la Charente-Maritime. S 7704 à 7707 et 8773. 1882-1901 : construction d'une nouvelle jetée-débarcadère au port de Royan (avec plans).
Archives départementales de la Charente-Maritime. S 8774. 1796-1834 : projets d'amélioration du port de Royan, dont un mémoire de 1818 sur l'histoire du port de Royan et de ses projets d'aménagement, par l'ingénieur des Ponts et chaussées Dor.
Lieu de conservation : Archives départementales de la Charente-Maritime, La Rochelle
Côte : S 8774
ISBD/Commentaire :
Archives départementales de la Charente-Maritime. S 8774. 1796-1834 : projets d'amélioration du port de Royan, dont un mémoire de 1818 sur l'histoire du port de Royan et de ses projets d'aménagement, par l'ingénieur des Ponts et chaussées Dor.
Documents figurés
AN, MAR G/206, pièces 22, 23 et 27. 1778-1796 : plans des projets de môle pour le port de Royan par les ingénieur Toufaire et Teulère.
Lieu de conservation : Archives nationales, Paris
Côte : MAR G/206, pièces 22, 23 et 27
ISBD/Commentaire :
Archives nationales, MAR G/206, pièces 22, 23 et 27. 1778-1796 : plans des projets de môle pour le port de Royan par les ingénieur Toufaire et Teulère.
Service historique de la Défense, Ms 503 (Fol. 131 f), feuille 68. Vers 1700 : Plan de la ville et faubourg de Royan en Saintonge en l'etat qu'elle estoit en 1622..., par l'ingénieur du roi Claude Masse.
Lieu de conservation : Service historique de la Défense, Vincennes
Côte : Folio 131 f, feuille 68
ISBD/Commentaire :
Service historique de la Défense, Ms 503 (Fol. 131 f), feuille 68. Vers 1700 : Plan de la ville et faubourg de Royan en Saintonge en l'etat qu'elle estoit en 1622..., par l'ingénieur du roi Claude Masse.
Service historique de la Défense, Ms 503 (Fol. 131 f), feuille 69. 1712 : Plan des vestige de la ville de Royan en Saintonge scituée ver l'embouchure et au nord de la rivierre de la Garonne, en l'estat qu'estoit les desbrys de cette encienne forteresse en 1712..., par l'ingénieur du roi Claude Masse.
Lieu de conservation : Service historique de la Défense, Vincennes
Côte : Folio 131 f, feuille 69
ISBD/Commentaire :
Service historique de la Défense, Ms 503 (Fol. 131 f), feuille 69. 1712 : Plan des vestige de la ville de Royan en Saintonge scituée ver l'embouchure et au nord de la rivierre de la Garonne, en l'estat qu'estoit les desbrys de cette encienne forteresse en 1712..., par l'ingénieur du roi Claude Masse.
Médiathèque Michel-Crépeau, La Rochelle, 2 Fi 678. Vers 1850 : le port de la Plataine à Royan, gravure par Maxime Lalanne.
Lieu de conservation : Médiathèque Michel-Crépeau, La Rochelle
Côte : 2 Fi 678
ISBD/Commentaire :
Médiathèque Michel-Crépeau, La Rochelle, 2 Fi 678. Vers 1850 : le port de la Plataine à Royan, gravure par Maxime Lalanne.
Vues aériennes depuis 1920 sur le site internet de l'IGN www.geoportail.gouv.fr.
ISBD/Commentaire :
Vues aériennes depuis 1920 sur le site internet de l'IGN www.geoportail.gouv.fr.
Localisation
Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Charente-Maritime , Royan , quai du 13e Dragon
Milieu d'implantation: en ville
Cadastre: 2014 AI 9049
Le port et les vestiges du château de Royan, gravure par Mérian, 1655.
Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Musée de Royan
Plan des vestiges du château de Royan, gravure par Mérian, 1655.
Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Musée de Royan
Plan de la ville et faubourg de Royan en Saintonge en l'etat qu'elle estoit en 1622, par Claude Masse, vers 1700 : à gauche (repères D et H) le port et sa jetée, au pied du château (repère B).
Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Service historique de la Défense
Plan des vestige de la ville de Royan (...) en l'estat qu'estoit les desbrys de cette encienne forteresse en 1712, par Claude Masse, avec le port (repère D).
Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Service historique de la Défense
Le port de Royan en 1776, Collection des ports de France d'Ozanne.
Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Musée de Royan
Plan de la ville et de la conche de Royan par l'ingénieur Toufaire, 16 janvier 1778, portant un projet de môle pour le port (en bas à gauche).
Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Archives nationales
Détail du plan par Toufaire en 1778 : projet de môle pour le port.
Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Archives nationales
Plan montrant les différents projets et réalisations pour la jetée et le môle du port de Royan entre 1789 et 1806.
Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil général de la Charente-Maritime
Plan du môle projetté pour Royan, par l'ingénieur Teulère, 17 pluviose an 4 (6 février 1796).
Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Archives nationales
Détail du plan par Teulère en 1796 : plan du môle.
Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Archives nationales
Détail du plan par Teulère en 1796 : élévation du môle et de sa rampe d'embarcation.
Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Archives nationales
Détail du plan par Teulère en 1796 : abri au sommet du rocher, personnes observant le port.
Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Archives nationales
Plan de la jetée ("Vieille jetée") proposée par l'ingénieur Leclerc, 30 ventôse an 12 (21 mars 1804).
Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil général de la Charente-Maritime
Détail du plan de 1804 : en rouge la jetée proposée par Leclerc, en gris les anciens ouvrages dont, en bas, la jetée du 16e siècle.
Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil général de la Charente-Maritime
Le port avant son aménagement, vers 1810-1820.
Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil général de la Charente-Maritime
Evolution du site portuaire de Royan depuis le 19e siècle
Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Plan du port en 1826 par l'ingénieur Potel : en bas, la Vieille jetée, à gauche la promenade sur la pointe de Foncillon, au centre le terre-plein vestige de l'ancien château, en haut en rouge l'aménagement proposé du nouveau quai Amiral-Meyer.
Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil général de la Charente-Maritime
Le port avec sa jetée, le fanal et le corps de garde de la douane, sur le plan cadastral de 1838.
Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil général de la Charente-Maritime
Plan du port et de ses alentours en 1842, par l'ingénieur Lessore, à l'occasion d'un projet d'établissement de bains.
Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil général de la Charente-Maritime
Extrait du plan de 1842 : "creux Saint Nicolas", fanal et corps de garde à la pointe de Foncillon.
Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil général de la Charente-Maritime
Plan du port en 1847 par l'ingénieur Botton.
Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil général de la Charente-Maritime
La conche de Foncillon, la pointe et, à droite, le port vers 1850, gravure par Maxime Lalanne.
Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Médiathèque Michel-Crépeau, La Rochelle
Le port vers 1850 avec, à gauche, le chantier naval (avant création du quai L'Herminier) et, à droite, la Vieille jetée.
Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Musée de Royan
Le port vers 1850, vu depuis le nord.
Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil général de la Charente-Maritime
Plan du port avec en rouge les améliorations proposées par l'ingénieur Botton, 12 janvier 1857.
Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil général de la Charente-Maritime
Projet d'aménagement du port en 1857 par l'ingénieur Botton : création d'escaliers entre le quai Amiral-Meyer et le boulevard Thiers.
Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil général de la Charente-Maritime
Projet d'aménagement du port en 1857 par l'ingénieur Botton : élargissement de l'extrémité de la Vieille jetée et, à droite, création du quai L'Herminier.
Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil général de la Charente-Maritime
Projet d'aménagement du port en 1857 par l'ingénieur Botton : élévation du nouveau musoir à l'extrémité de la Vieille jetée.
Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil général de la Charente-Maritime
Projet d'aménagement du port en 1857 par l'ingénieur Botton : élévation latérale nord et plan de la Vieille jetée, avec les modifications en rouge.
Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil général de la Charente-Maritime
Le port vers 1865, vu depuis le quai L'Herminier, lithographie par Charles Mercereau.
Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Musée de Royan
Le quai Amiral-Meyer et, à l'arrière-plan, le quai L'Herminier, vers 1900.
Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil général de la Charente-Maritime
Le quai Amiral-Meyer avec le marché au poisson au début du 20e siècle.
Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Musée de Royan
Le port et la Vieille jetée vers 1900.
Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil général de la Charente-Maritime
Le port, le gril de carénage et le quai Amiral-Meyer au début du 20e siècle.
Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil général de la Charente-Maritime
Le port vu depuis la Vieille jetée vers 1900.
Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil général de la Charente-Maritime
Le port vu depuis le quai l'Herminier vers 1880.
Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil général de la Charente-Maritime
La Vieille jetée avec l'arrivée du bateau de Bordeaux, vers 1900.
Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil général de la Charente-Maritime
Le feu qui se trouvait à l'extrémité de la Vieille jetée, vers 1920.
Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil général de la Charente-Maritime
Chantier de construction de la jetée-débarcadère pour le bac du Verdon en 1896.
Archives départementales de la Charente-Maritime
(c) Conseil général de la Charente-Maritime
La jetée-débarcadère en cours de construction, en 1896-1897.
Archives départementales de la Charente-Maritime
(c) Conseil général de la Charente-Maritime
Caisson de chantier le long de la Vieille jetée lors de la construction de la jetée-débarcadère en 1896.
Archives départementales de la Charente-Maritime
(c) Conseil général de la Charente-Maritime
Chantier de construction de la jetée-débarcadère en 1896 : les ouvriers et, à droite, M. Michel, conducteur des Ponts et chaussées, devant le caisson étanche.
Archives départementales de la Charente-Maritime
(c) Conseil général de la Charente-Maritime
La nouvelle jetée-débarcadère pour le bac du Verdon photographiée en 1898, peu après sa construction.
Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil général de la Charente-Maritime
La nouvelle jetée-débarcadère pour le bac du Verdon, vers 1900.
Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil général de la Charente-Maritime
La jetée-embarcadère du bac du Verdon et, à l'arrière-plan, le quartier de Foncillon, vers 1900.
Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil général de la Charente-Maritime
L'arrivée du bac du Verdon vers 1900.
Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil général de la Charente-Maritime
Le port en ruines après les bombardements de 1945. A l'arrière-plan, le quai Amiral-Meyer.
Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil général de la Charente-Maritime
Le quai Amiral-Meyer en ruines après les bombardements de 1945.
Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil général de la Charente-Maritime
Le quai Amiral-Meyer et, à l'arrière-plan, le quai L'Herminier, en ruines, après les bombardements de 1945.
Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil général de la Charente-Maritime
La jetée-débarcadère et la pointe de Foncillon en ruines après les bombardements de 1945.
Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil général de la Charente-Maritime
Vue aérienne du port vers 1955.
Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Musée de Royan
Le port vers 1975.
Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil général de la Charente-Maritime
Bateau de pêche dans le port vers 1975.
Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil général de la Charente-Maritime
Le port vu depuis la Grande conche.
Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Le quai de l'Amiral-Meyer.
Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Le quai L'Herminier.
Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Le quai L'Herminier et la rampe entre la Vieille jetée et le boulevard Thiers.
Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Mur de soutènement entre le boulevard Thiers et l'ancien parc Garnier.
Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Blockhaus adossé à la rampe du quai L'Herminier.
Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Le bassin nord du port de plaisance.
Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Bateaux dans le port de plaisance.
Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Le bassin nord délimité, à droite, par la Vieille jetée et, à gauche, par le quai des Manutentions.
Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Le port et le Front de Mer en arrière-plan.
Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Le port de plaisance devant le Front de Mer.
Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Bateaux de plaisance dans le bassin nord, devant les voûtes du quai de l'Amiral-Meyer, au pied du quartier de Foncillon.
Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Le port et le Front de Mer vus depuis le quai des Sabliers.
Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
La Vieille jetée et le quartier de Foncillon vus depuis le quai des Sabliers.
Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
L'extrémité de la Vieille jetée.
Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
La capitainerie à l'extrémité de la Vieille jetée.
Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Le quai des Manutentions, quai de Gosport.
Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Le bassin sud, dédié au port de pêche, avec la glacière et la criée en arrière-plan.
Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Bateaux de pêche dans le bassin sud, avec le quai des Sabliers et la glacière à l'arrière-plan.
Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Bateaux de pêche dans le bassin sud.
Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Le port de pêche vu depuis le quai des Sabliers.
Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
La glacière et la criée.
Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Le quai des Sabliers, prolongé dans les années 1990.
Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
L'extrémité du quai des Sabliers face à la Grande conche.
Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
L'extrémité du quai des Sabliers.
Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
L'entrée du port entre la digue sud, à gauche, et le quai des Sabliers, à droite.
Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Le bac du Verdon arrivant près de la jetée de l'embarcadère.
Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Le bac du Verdon.
Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Le port vu depuis la rampe du quai L'Herminier.
Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Dossiers en lien avec Port de Royan
Localiser ce document
Que pensez-vous de cette ressource ? Donnez-nous votre avis
Les champs indiqués par le symbole * sont obligatoires.
Export en cours
Modifier votre avis
Les champs indiqués par le symbole * sont obligatoires.
Mémoriser la recherche
La recherche sera conservée dans votre compte et pourra être rejouée à tout moment.
Votre alerte est enregistrée
Vous pouvez gérer vos alertes directement dans votre compte
M'abonner aux événements de la même catégorie
Abonnez-vous aux événements de la catégorie et recevez les nouveautés par email.