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Bac et passage d'eau de Portublé
France > Nouvelle-Aquitaine > Charente-Maritime > Courcoury
Historique
En 1839, une ordonnance royale décrète l'établissement d'un passage d'eau au lieu-dit Port-Tublé, entre les communes de Chaniers et de Courcoury, pour faciliter la communication entre Courcoury et Saintes, en remplacement d'un petit bac supprimé quelques années auparavant. M. Dumontet, de Saintes, est retenu comme adjudicataire des travaux. En guise de paiement, il obtient la concession, pour 30 ans, des péages perçus au passage du fleuve. Outre la construction d'un pont au-dessus de la Seugne, il est chargé de construire trois bateaux en chêne, de 15, 10 et 5 mètres de long, équipés de chaînes, gouvernails et perches. L'adjudication comprend aussi l'achat des terrains nécessaires pour l'établissement d'une voie publique sur la rive gauche entre le chemin venant de Courcoury et Port-Tublé. Le procès-verbal de réception du pont et des bateaux est signé le 6 juin 1840, par Chalumeau, l'ingénieur au corps royal des Ponts et Chaussées chargé de la navigation de la Charente. il y est mentionné que les deux gabarots ont des tillacs (planchers) et que les quatre angles sont armés d'équerres en fer.
A l'expiration des 30 années, les bateaux et le pont deviennent propriété de l'Etat. Ce passage est desservi par deux mariniers. En 1876, le passage est doté de deux bateaux : un grand bac de 14,16 mètres de long, 3,42 mètres de large et 0,92 mètre de hauteur, muni d'un aviron, d'une perche ferrée et d'une chaîne d'amarrage, estimé à 775 francs ; un batelet neuf de 5 mètres de long, 1,60 mètres de large et 0,35 mètre de hauteur, muni d'un aviron et d'une chaîne d'amarrage, estimé à 160 francs. Le passage est aussi équipé de deux appontements et d'une chaîne traversant la Charente pour la manoeuvre du bac.
En 1896, le passage d'eau payant de Port-Tublé (ou Portublé), affermé par l'Etat, est attesté. Il devient gratuit par la suite. En 1939, il est desservi par un grand bac de 12 mètres de longueur, pourvu d'un aviron ou d'une godille, d'une gaffe, d'une bouée de sauvetage et d'une chaîne d'amarrage.
Il ne cesse pas avant 1955, puisque une adjudication est encore passée pour son service entre janvier 1951 et décembre 1955.
Détail de l'historique
Périodes |
Principale : 19e siècle, 1ère moitié 20e siècle |
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Informations complémentaires
Type de dossier |
Dossier d'oeuvre architecture |
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Référence du dossier |
IA17050897 |
Dossier réalisé par |
Moisdon Pascale
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Cadre d'étude |
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Aire d'étude |
Vallée de la Charente |
Phase |
recensé |
Date d'enquête |
2015 |
Copyrights |
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel |
Citer ce contenu |
Bac et passage d'eau de Portublé, Dossier réalisé par Moisdon Pascale, (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, https://www.patrimoine-nouvelle-aquitaine.fr/Default/doc/Dossier/8af9c480-504c-4ad5-856a-2da8bdb8245a |
Titre courant |
Bac et passage d'eau de Portublé |
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Dénomination |
bac |
Précisions sur la dénomination |
passage d'eau |
Appellation |
Bac de Portublé |
Localisation
Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Charente-Maritime , Courcoury
Milieu d'implantation: isolé
Lieu-dit/quartier: Portublé
Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Charente-Maritime , Chaniers
Milieu d'implantation: bâti isolé
Lieu-dit/quartier: Portublé