Maison
France > Nouvelle-Aquitaine > Charente-Maritime > Mortagne-sur-Gironde
Historique
Une maison est mentionnée à cet endroit sur le plan cadastral de 1832. Elle est la propriété d'Elisabeth Sorel, qui y demeure et qui en a hérité de son oncle, André Sorel. La maison est vendue en 1838 à Jacques Poupelain puis en 1867 à Pierre Antoine Lamit (1833-1914). Fils d'un tisserand de Mirambeau, lui-même devenu maître de chai, il possède déjà la maison voisine, au numéro 28. En effet, il a épousé en 1860 la fille de l'aubergiste Jean Marchay époux Moreau qui y a tenu son établissement jusqu'à sa mort en 1863. Entre 1869 et 1877, selon le cadastre, Lamit, devenu aubergiste à la suite de son beau-père, affiche sa réussite en faisant réaménager les deux maisons et leurs façades, tout en conservant vraisemblablement les murs et une partie de l'agencement intérieurs, sans doute du 18e siècle. Il fait aligner les façades postérieures des deux maisons, côté jardin, et les unifie par un décor classique identique à celui de la façade sur le port, tout en ajoutant des éléments néo-médiévaux à la mode (linteaux en accolade). Le 23 juillet 1911, le lieu accueille le ministre de l'Agriculture, Jules Pams, et l'ancien Président du Conseil, Emile Combes, à l'occasion de la fête d'inauguration du port récemment élargi. Après la mort de Pierre Antoine Lamit, en 1914, ses biens passent à Marie-Louise Baudry-Lamit, épouse de Jean Guichamans. La maison devient la propriété et la demeure, en 1929, de Jean-Baptiste Dugoujon (1862-1935) époux Vérat, copropriétaire de la minoterie Vérat-Dugoujon voisine, et maire de Mortagne. La maison est aujourd'hui divisée en deux logements, et à nouveau séparée de la maison au numéro 28.
Description
Située en alignement sur la voie, la maison possède un jardin postérieur. Sa façade est entièrement construite en pierre de taille. Sa base est protégée par un solin. Elle est rythmée par deux bandeaux d'appui moulurés et couronnée par une corniche. Les ouvertures sont réparties en six travées. Les fenêtres de l'étage possèdent un encadrement mouluré. La porte est surmontée d'une corniche soutenue par des consoles et par une agrafe en guise de clé de linteau. Le même décor orne la façade postérieure de la maison et celle de la maison voisine (au numéro 28). On y observe aussi, au rez-de-chaussée, des ouvertures à linteau en accolade.
Détail de la description
Murs |
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Toits |
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Étages |
2 étages carrés |
Couvertures |
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Typologie |
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Informations complémentaires
Type de dossier |
Dossier d'oeuvre architecture |
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Référence du dossier |
IA17044650 |
Dossier réalisé par |
Suire Yannis
Conservateur en chef du patrimoine au Département de la Vendée et directeur du Centre vendéen de recherches historiques à partir de 2017. |
Cadre d'étude |
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Aire d'étude |
Estuaire de la Gironde (rive droite) |
Phase |
étudié |
Date d'enquête |
2011 |
Copyrights |
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel |
Citer ce contenu |
Maison, Dossier réalisé par Suire Yannis, (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, https://www.patrimoine-nouvelle-aquitaine.fr/Default/doc/Dossier/8de63fb3-2feb-42ee-bfe9-f93d4df7e58e |
Titre courant |
Maison |
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Dénomination |
maison |
Parties constituantes non étudiées |
jardin |
Statut |
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Localisation
Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Charente-Maritime , Mortagne-sur-Gironde , 24 et 26 quai de l' Estuaire
Milieu d'implantation: en écart
Lieu-dit/quartier: la Rive
Cadastre: 1832 E 1826, 2009 AD 590 et 613