Chapelle Notre-Dame-de-la-Ville (détruite)

France > Nouvelle-Aquitaine > Creuse > Aubusson

Selon Cyprien Pérathon (1886), la construction de la chapelle Notre-Dame-de-la-Ville, de dimensions modestes, remonterait à 1527. Elle apparaît sur la vue cavalière de la ville d'Aubusson, réalisée avant 1685

En 1604, d'après le pouillé du diocèse de Limoges, Notre-Dame-de-la-Ville n'était encore qu'une annexe et le titre d'un bénéfice ecclésiastique.

En 1638, elle reçut la qualification d'église.

On la nommait aussi Notre-Dame-de-la-Fontaine, en raison de la fontaine qui y était attenante (disparue) ou Notre-Dame-du-Corps-de-Ville, à cause de son voisinage avec la maison dans laquelle se réunissaient les magistrats municipaux de la cité, dans la Grande Rue actuelle. Elle avait une signification toute particulière dans la vie civique des Aubussonnais, car sa cloche servait à convoquer les assemblées générales des habitants, qui se tenaient sur son parvis, en plein air.

Elle était établie sous le vocable de la Vierge, honorée dans son Assomption. On y célébrait aussi, en mars, la fête de Saint-Joseph.

Desservie d'abord par un prêtre communaliste, elle le fut ensuite par un chanoine de la collégiale de Notre-Dame-du-Mont.

Le 19 frimaire an II (10 décembre 1793), la chapelle Notre-Dame fut vendue et démolie par son acquéreur, parce qu'elle obstruait l'entrée de sa maison. La statue de Vierge à l'Enfant en lave de Volvic qui surmontait sa porte d'entrée fut remployée dans une fontaine édifiée au 19e siècle sur la place Sainte-Catherine (voir notice IA23000506). Elle est aujourd'hui visible sur le mur-pignon de l'une des maisons qui encadrent cette place.

Périodes

Principale : 2e quart 16e siècle

Dates

1527, daté par travaux historiques

Notre-Dame-de-la-Ville se trouvait au croisement de la rue Vieille et de la Grande Rue, à l'emplacement de la place Sainte-Catherine actuelle. Elle était adossée au mur-pignon d'une maison et comportait un clocher, qui s'élevait du côté est, à l'aplomb de sa façade. Son portail était encadré par deux pilastres en saillie, reliés à leur sommet par une corniche. Au-dessus de sa porte se trouvait, dans une niche, une statue de la Vierge à l'Enfant, réalisée en lave de Volvic, que Cyprien Pérathon date du 17e siècle.

Toits
État de conservation
  1. détruit

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Creuse , Aubusson , place Sainte-Catherine

Milieu d'implantation: en ville

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