Archives nationales, MAR/G/140 microfilm. Renseignements sur le port de Blaye et les autres ports dépendant du même quartier, 1787.
(...) Le peyrat très intéressant surtout en temps de guerre à raison des bâtiments du commerce par convoy qui sont mouillés en rade de 100 toises de long sur 3 de large. Ce peyrat est négligé et demanderoit dans sa situation actuelle de dépérissement, une réparation très urgente".
AC Pauillac, Registre de délibérations 1790-1793, 7 août 1790.
Pauillac situé sur le bord de la Gironde a l'avantage d'avoir la meilleure rade, est le seul port de relâche de Bordeaux à la mer, qu'en temps de guerre c'est le lieu où se rassemblent les convois destinés pour les colonies françaises et Fort de France, ils y séjournent souvent plusieurs mois en attendant les vaisseaux de guerre qui doivent les prendre sous leur escorte, pendant leur séjour dans la rade, ils s'approvisionnent des vivres journellement ; tant en guerre qu'en paix, les grands vaisseaux français y reçoivent leurs finales cargaisons de vente et fait de l'eau, y prennent des vivres et y ?? de montée ; ils y prennent au bureau leurs diverses expéditions de descente et y font leur déclaration de montée. Il y a eu presque de temps immémorial à Pauillac un commissaire de santé chargé de faire la visite des bâtiments venant des lieux suspectés de la peste qui leur fait faire quarantaine à l'isle de Patiras quand le cas l'exige et leur ?? de permission de monter à bord dans le cas contraire ; cette précaution est pour prévenir la ville de Bordeaux et le royaume de la peste. Il y a des bateaux de passage réguliers pour les villes de Bordeaux et de Blaye pour différents jours de la semaine. On y embarque les denrées du pays destinées pour Bordeaux et ailleurs, on y débarque journellement des grains et autres marchandises pour l'approvisionnement du Médoc ainsi que des ?? servant à l'exploitation des vignes et des barriques (??) pour loger leur vin ?? et autres matériaux pour les bâtisses (?). Pour l'embarquement et le débarquement de ce port important il y a un peyrat, construit, reconstruit et entretenu de tout temps aux frais du département ?? jusque vers 1784 ; il commença à tomber en ?? faute d'entretien ; il est dans ce moment presque hors d'état de servir et il est menacé d'être totalement détruit au premier raz de marée (...). En 1784, le sieur Dupré de St Maur (...) fit lever un plan de redressement de la fasse (sic) de Pauillac qui borde la Gironde. Les propriétaires riverains qui bordent la rivière ont bâti plusieurs maisons aux abords du peyrat sur les aliments [alignements?] de ce plan qui leur a permis un avancement en sorte que de haute berge il ne reste peu ou point du tout de place pour le dépôt des marchandises ; ce qu'on débarque au peyrat qui se trouve trop bas et a besoin d'être exaucé et mis à la même pente de la rue ce qui occasionnera des suites, un atterrissement du fossé du midi suffisant pour y recevoir les marchandises du peyrat provisoire à l'abri des eaux (?) enlevées par le flux de la mer, ou être endommagées.
AC Pauillac, BOITE PLANS, Devis des ouvrages à faire pour la réparation et l'exhaussement du peyrat de Pauillac, 14 juin 1791.
Peyrat dans un état de dégradation tel qu'il est presque impraticable, risque que quelque coup de mer détruise une grande partie des ouvrages qui y restent encore ; est un peu trop étroit par rapport à la grande quantité d'objets qu'on a à y embarquer ou à y débarquer ; pb de dépôt de vase en amont ou au sud ; nécessité de remplacer toutes les pièces ou parties de pièces de bois défectueuses et endommagées, de même pour les fers ; réparation de toute la superficie du peyrat et de la chaussée à faire à ses abords ; description des pieux de bois, des palplanches, madriers, chapeaux ou longrines, traversines, le tout en bois de chêne, ferrures, remplissage du coffre du peyrat et remblai pour exhausser le peyrat (moellons et gros graviers), pavé d'échantillon sur le peyrat provenant des carrières des collines près Blaye, chaussée de pavé de blocage aux abords du peyrat et cassis pour l'écoulement des eaux de la rue Royale.
Brémontier (ingénieur en chef des Ponts-et-Chaussées).
AC Pauillac, BOITE PLANS, Adjudication des ouvrages à faire au peyrat de Pauillac, 26 août 1791.
Buffet Jean (architecte), Pauillac, Lacombe Jean.
AC Pauillac, Registre de délibérations 1799-1822, Réparations urgentes à faire au peyrat, 27 floréal an 10 (17 mai 1802).
Etat de dépérissement et tellement inabordable que les bâtiments ne peuvent pus envoyer faire leurs vivres et de l'eau.
AD Gironde, SP 1203, Rapport de l'ingénieur en chef des Ponts et Chaussées du Département de la Gironde sur les réparations à faire au port de Pauillac, 14 vendémiaire an XII (7 octobre 1803).
La rade de Pauillac forme un lieu de station et de refuge pour les bâtiments du commerce qui y attendent les vents favorables (…). Le port de Pauillac peut être regardé comme port indépendant, lequel ainsi que celui de Bourg, de Blaye reçoit directement diverses expéditions des différents ports ou étrangers ou nationaux ; il s'y perçoit un droit de demi tonnage, lequel est reporté à Blaye, il monte au plus à 40 ou 50 francs par an ; déchargement qui se fait à Pauillac pour alléger les navires qui remontent à Bordeaux e compléter le chargement de ceux qui descendent : chargement et déchargements qui se font bord à bord et non sur le peyrat. Un peu au sud de Pauillac se trouve une anse où les navires trouvent un très bon mouillage, ils y sont à l'abri des vents d'ouest qui tendent à les affaler sur la rive gauche de la rivière, ils y complètent leur chargement ou ils s'y allègent et reçoivent de Bordeaux la partie de leur chargement qui ne leur permettrait pas d'en descendre ou d'y remonter. Pendant ces stations, les équipages ont besoin de descendre à terre, il faut au moins que leurs chaloupes puissent y aborder. Le peyrat de Pauillac leur est indispensable et dans son état actuel il est d'un service très dangereux ; l'utilité principale de ce peyrat est de faciliter l'abord des petits bâtiments qui transportent les vins du Médoc ainsi que les autres productions de la rive gauche, à faciliter la communication entre Blaye et les autres petits ports de la rive droite de la Gironde ; taxe sur la navigation pas encore organisée dans le bassin de la Gironde ; réparations du peyrat réclamées depuis plus de 20 ans ; dans les vents de la partie du NNE et E les vagues viennent se briser avec violence contre les débris du peyrat et les bâtiments ne peuvent y aborder. J'ai été témoin d'une avarie importante arrivée au bateau passager de Blaye. Il n'y a pas bien longtemps un bâtiment chargé de sel y a péri et sa cargaison a été perdue.
AD Gironde, SP 1203, Rapport sur l'état actuel du peyrat de Pauillac, 25 juillet 1806.
La petite ville de Pauillac est située sur la rive gauche de la Gironde à 6 miriamètres (?) au dessous de Bordeaux dont elle est regardée comme la succursale ; c'est là que la plus grande partie des vins du Bas Médoc est embarquée pour être transportée soit dans les chais de Bordeaux, soit même dans les pays étrangers. En effet les gros bâtiments qui ne peuvent compléter à Bordeaux leur chargement à cause des hauts fonds de la rivière, qui ne présentent pas assez d'eau, s'arrêtent devant Pauillac et prennent ce qui leur manque. Un grand nombre de ceux qui remontent viennent se mettre à l'abri sous l'isle du Patiras, où ils sont plus en sûreté que dans la rade inférieure et où ils se trouvent beaucoup plus de ressources. Si l'on joint à ces considérations le commerce du Médoc avec Bordeaux pour toutes espèces de marchandises, on aura une idée de l'importance du peyrat de Pauillac. Aussi l'existence de celui que l'on se propose de remplacer remonte-t-elle fort loin. Il paroit qu'il n'a été entretenu que jusqu'en 1788, à cette époque on s'occupe de sa réparation mais il ne fut fait aucune dépense. En 1791, l'administration du district de Lesparre sollicita inutilement. Dans tous les temps, on a discuté la question de savoir s'il fallait restaurer l'ancien peyrat, ou bien en faire un neuf, et lors même qu'il y avoit encore quelques parties de bonnes, on a proposé de le refaire en entier pour des raisons qui seront expliquées cy après. A plus forte raison ne doit-on pas balancer aujourd'hui qu'il n'est plus possible de tirer partie de ce qui existe, ainsi qu'il va être dit : description et motifs du projet proposé : Toute la surface supérieure du peyrat de Pauillac a été ravagée et démolie par les eaux, et il s'est formé, notamment à la tête d'aval des affouillements considérables. Presque tous les pieux sont brisés ou dérangés et leurs tenons sont pourris ainsi que les têtes des palplanches. La plupart des longrines et traversines sont enlevées de même que le pavé ; enfin, on reconnoit à peine à la surface actuellement découverte l'ancien remplissage en moélon dont une grande partie est détruite. Ce peyrat avait été construit sur une longueur de 120m83c, une largeur de 5m84c hors œuvre, et une pente d'environ 32 millimètres par mètre ; les trois côtés, nord, est et sud avoient été bordés d'une file de pieux garnis de chapeaux, palplanches et traversines ; l'intérieur rempli de moélon et le dessus recouvert d'un pavé de pierres brutes (...). Les marées ordinaires s'élèvent à 4m22 et le couvrent jusqu'à 100m de distance en amont ; les marées de vive eau montent jusqu'à 5m50 et alors le sommet du peyrat, qui n'a d'après sa pente que 3m86 d'élévation au-dessus du chapeau de tête, se trouve couvert de 64 cm d'eau, inconvénient auquel le nouveau projet doit remédier (...). Le peyrat est constamment battu par les vents régnants du nord est, aussi son côté nord est-il infiniment plus dégradé que celui du sud, c'est donc sur ce dernier que se forment les principaux remoux. Ils ont produit des atterrissements qui s'élèvent à la hauteur des restes du corps de ce peyrat, et les bateaux ne peuvent en aucun temps aborder de ce côté. Comme la rivière est sujette aux flux et reflux, il se forme aussi du côté du nord des remoux, moins considérables à la vérité que ceux du sud, parce qu'ils sont contrariés par les vents régnants, mais ils ont produit des atterrissements si grands que de ce côté les bateaux ne peuvent approcher que de 20 à 25 mètres en avant de la tête du peyrat vers la terre ; et même alors, ils se trouvent tellement élevés au-dessus du peyrat que les chargements et déchargements deviennent très difficiles. Nécessité d'exhausser le peyrat ; largeur insuffisante ; nécessité de reconstruire le peyrat dans l'axe de la rue avec une largeur de 9m20 dans œuvre et établissement d'une enceinte avec une crêche de pieux avec béton et pierraille.
AC Pauillac, Registre de délibérations 1799-1822, Projet d'élargir le peyrat de 300 m avec l'adjonction de deux angles pour permettre aménagement d'une place et débarquement plus aisé, 14 octobre 1815.
De part et d'autre construire des quais.
AD Gironde, SP 2922. Extrait du registre des délibérations du conseil municipal, séance du 14 octobre 1815 : établissement d'un réverbère.
Considérant que la chaussée ou peyrat du port de Pauillac est très avancée dans la rivière et qu’il a besoin d'être éclairé pendant la nuit soit pour faciliter l'embarquement et débarquement du public, qui s'y fait presque continuellement, soit pour préserver les navigateurs des dangers que ce peyrat peut leur faire éprouver dans l'obscurité, qu'il est urgent d'y établir un réverbère qui doit être fait depuis longtemps, et que l'on présume être déposé chez le sieur Burguet, architecte à Bordeaux rue Fondaudège (...).
[plan]
AD Gironde, SP 1203, Ponts et Chaussées, navigation intérieure : état des travaux exécutés et de la dépense faite par M. Burguet, entrepreneur pour la réparation du peyrat de Pauillac et ses abords, conformément à la soumission du 5 décembre 1820 et approuvée le 20 février 1821 par M. le directeur général, 27 juillet 1822.
Montant : 2640frcs 5c.
AD Gironde, SP 1203, Ponts et Chaussées, port de Pauillac, rapport de l'ingénieur ordinaire à propos de la lettre du directeur des Douanes qui demande l'autorisation de placer une guérite sur le peyrat de Pauillac pour servir d'abri aux préposés, 2 avril 1834.
Guérite qui sera établie entre les deux bornes les plus rapprochées situées à l'ouest du fanal.
AC Pauillac, BOITE PLANS, Rapport de l'ingénieur ordinaire Deschamp, pour le port de Pauillac, 6 février 1836.
Rappel du projet présenté le 25 juillet 1834 ; travaux finalement limités à 250-300m, projet modifié ; projet d'un nouveau peyrat qui serait établi en face de la rue St Martin et de construire un débarcadère en charpente pour le service des bateaux à vapeur.
AD Gironde, SP 2922. Lettre du directeur général des Ponts et Chaussées et des Chemins de fer au préfet concernant le balisage et l’éclairage du port de Pauillac, 4 décembre 1861.
Demande d'établir une balise à l'extrémité de la cale du port de Pauillac. Proposition d'une commission de fonctionnaires de l’administration de la Marine de transformer la cale en une jetée s'élevant dans toute sa longueur au dessus du niveau de la mer, puis d'établir à son extrémité une tourelle de feu de port. MM. les ingénieurs combattent cette disposition. ils font remarquer qu'elle entrainerait à des dépenses considérables qui ne paraîtraient pas justifiées et qu'elle pourrait avoir des conséquences fâcheuses pour le régime du fleuve ainsi que pour le port de Pauillac. Ils rappellent que l’administration a prescrit en 1859 la destruction de toutes les cales saillantes de la rivière et que cette mesure a produit un excellent effet. Enfin, ils exposent l'opinion qu'il suffirait de mouiller une bouée à 30m en avant de l'extrémité de la cale pour empêcher les navigateurs de se jeter sur cet ouvrage quand il est recouvert par les eaux (...).
Archives nationales, MAR/3JJ/175. Port de Pauillac. Amélioration du balisage et de l'éclairage, avis de la commission nautique, 25 mars 1862.
Mention de Gorce père et Bourigaud fils, maîtres de bateau ; Mouflet Laurent, pilote retraité, Blanc Bernard, pilote
L’extrémité de la cale de Pauillac n’est pas indiquée à marée haute ; l’attention a été appelée sur ce fait par l’accident survenu en décembre 1860 à une goélette qui a touché sur l’extrémité de cette cale et y a fait des avaries graves ; un accident du même genre est arrivé à une autre goélette dans le cours de l’année 1861. Diverses propositions ont été faites pour remédier à cet état des choses : on a proposé de signaler l’extrémité de la cale soit par une balise soit par une bouée, d’y construire une tour en maçonnerie, ou enfin d’élever la cale dans toute sa longueur jusqu’au niveau des plus hautes marées et d’établir le feu sur l’extrémité de cette jetée.
La commission est d’avis que l’élévation de la cale au niveau des plus hautes mers aurait de graves inconvénients à cause de l’envasement qu’une telle construction produirait en présentant un obstacle complet à l’action du courant le long de la rive. M. l’Ingénieur en chef fait remarquer que les ouvrages de cette nature ont été supprimés dans tout le cours de la rivière et que cette suppression ayant produit un très bon effet, il n’est pas rationnel de revenir pour Pauillac à une cale saillante ; la commission partage entièrement cette opinion.Une balise aurait l’inconvénient de gêner la navigation et serait souvent enlevée de même qu’une construction en charpente serait démolie bien vite dans un passage aussi fréquenté et aussi étroit qu’est celui du mouillage de Pauillac. Une tourelle en maçonnerie serait également gênante ; la dépense que nécessiterait la construction d’un tel ouvrage se trouverait d’un autre côté, hors de proportion avec les services qu’il pourrait rendre. La marine de Pauillac ne s’est jamais plainte en effet de l’état actuel des choses. L’extrémité de la cale est suffisamment indiquée pour des marins attentifs par la partie de cette cale qui est [?] à la rive et près de laquelle s’élève le feu du port ainsi que par le ponton du débarcadère qui s’avance en mer à la même distance que l’écueil qu’il s’agit de signaler. Le danger peut d’ailleurs être amoindri par l’adoption d’une mesure que la commission propose d’accord avec MM. les ingénieurs et qui consiste à raccourcir de 6 mètres la longueur de la cale dont l’extrémité est en mauvais état, l’extrémité nouvelle serait abaissée de manière à être aussi facilement accostable que l’ancienne et tous les enrochements qui la dépasseraient au large devraient être enlevés avec soin.Dans ces conditions, la commission est d’avis qu’une bouée mouillée en avant de la cale à une distance qui serait ultérieurement déterminée par les pilotes, sera bien suffisante pour signaler l’extrémité de la cale et prévenir les dangers que cet ouvrage peut offrir. Cette bouée serait affranchie afin que le déplacement en fut le plus petit possible.
Eclairage du port : La commission a discuté ensuite les améliorations à faire à l’éclairage du port de Pauillac. Il est résulté de cette discussion qu’il n’y avait pas lieu d’établir de nouveaux feux dans cette partie de la rivière, lorsque les bâtiments sont arrivés par le travers de Trompeloup après avoir suivi l’alignement du feu flottant de Mapon par le feu de By, ils arrivent sans difficulté au mouillage de Pauillac en se dirigeant sur le feu de ce port.Cependant la commission pense que ce feu rendrait de plus grands services à la navigation s’il était plus apparent. Elle propose dans ce but de l’élever à trois mètres au-dessus de sa hauteur actuelle et d’augmenter la puissance de l’éclairage. Ces modifications rendront le feu de port plus distinct des feux de la ville et de ceyx des navires. Ce feu sera en outre aperçu avec plus de facilité et de plus loin par les gabarres qui viennent de la rive droite et se dirigent sur Pauillac.
AD Gironde, SP 1204, Ponts et Chaussées, ports maritimes de commerce, port de Pauillac, projet de raccourcissement de la cale saillante, détail estimatif, devis et cahier des charges, 28 novembre 1865.
Ingénieur en chef : Pairier ; ingénieur ordinaire : Rabaglia ; raccourcissement de la cale saillante du port de Pauillac sur une longueur de 10m, construction à l'extrémité de la cale ainsi raccourcie d'une nouvelle tête et le raccordement de cette tête avec les parties conservées de l'ouvrage.
AD Gironde, SP 1204, Lettre au préfet mentionnant l'achèvement des travaux de reconstruction et de raccourcissement de la cale peyrat du port de Pauillac, 29 juillet 1870.
Adjudication du 14 septembre 1869.
AD Gironde, SP 1204, Lettre des Ponts et Chaussées au préfet à propos de la cale saillante de Pauillac, 24 septembre 1870.
Projet approuvé par l'administration pour le raccourcissement de la cale saillante de Pauillac comprend l'établissement d'une bouée à l'extrémité de cet ouvrage : demande l'autorisation d'arracher les pieux et palplanches formant écueil pour l'installation de la bouée.
AD Gironde, SP 1205, Observations de la marine sur le port de Pauillac : lettre des Ponts et Chaussées au préfet, 8 mars 1872.
Rapport pour l'année 1871 : le peyrat a été raccourci, il reste encore quelques pieux à arracher ; il serait utile de redresser le chenal de la verrerie et d'y établir des cales en pierre, de curer les chenaux de Padarnac et de St Lambert, le port du Gaët devenant insuffisant ; achever d'enlever les débris en tôle provenant du vapeur anglais sir James Duck coulé devant Pauillac le 4 octobre 1868 ; enlever la coque du brick Céara coulé le 1er janvier 1871 par les glaces en rade de Trompeloup.
AC Pauillac, Registre de délibérations 1925-1936, Projet de réaliser un plan incliné de 8 m de largeur rétablissant l'accès du peyrat depuis le boulevard-promenade, 27 juin 1936.