Monument aux morts

France > Nouvelle-Aquitaine > Charente-Maritime > Saint-Jean-d'Angély

Le monument aux morts de Saint-Jean-d'Angély est dédié aux enfants de la France morts pour la patrie pendant les guerres de 1914-1918. L'original en plâtre de la statue date de 1920, il s'agit de " La Gloire " de Bartholomé. Le cahier des charges est établi le 2 juin 1921 par Charles Brault, architecte de la ville qui établi également de devis estimatif de 12200 francs, comprenant 9677,68 francs pour le socle de la statue, 1958 francs pour les colonnes dans le jardin public et 564,32 francs pour les imprévus. Le marché est adjugé à l'entrepreneur Louis Jaraudias. Un traité de gré à gré est signé avec celui-ci le 18 juillet 1922, qui engage l’entrepreneur à fournir la commande en 4 mois. Le paiement est progressif tout au long de la construction, et est conclu un mois après la fin des travaux.

Le plan du monument en lui-même est signé le 15 janvier 1921 par André Ventre, architecte à Paris. Le prix de la Gloire n'est pas indiqué dans les documents consultés.

L'entourage du monument et l'entrée du square ont été conçus en 1924 par André Guillon, architecte à Saint-Jean-d'Angély.

Le coût total des travaux est couvert par 15682,10 francs de souscriptions.

Périodes

Principale : 1er quart 20e siècle

Dates

1921, daté par source

Auteurs Auteur : Ventre André

Architecte parisien, il a dessiné les plans du monument aux morts de Saint-Jean-d'Angély (1921). Voir https://archiwebture.citedelarchitecture.fr/fonds/FRAPN02_VENAN

, architecte (attribution par source)
Auteur : Guillon André

Architecte à Saint-Jean-d'Angély, a réalisé notamment les édifices suivants : Courçon : silo, 1953 (Architecture XXe) ; Saint-Jean-d’Angély : cinéma Éden, 1931 (Architecture XXe) ; monument aux morts, 1924 ; maisons, magasin de commerce vêtements Conchon-Quinette, Galeries parisiennes, établissements de M. Boisseau, boulangerie de M. Millet, école Joseph Lair, hôtel de la Poste, hôpital ; Saintes, cinéma ; La Rochelle, cinéma Apollo, v. 1930 (Architecture XXe) ; théâtre municipal ; Annezay, école communale ; Rochefort, maisons ; Matha, magasin de commerce vêtements Conchon-Quinette, XXe siècle.

, architecte (attribution par source)
Auteur : Jaraudias Louis

Entrepreneur à Saint-Jean-d'Angély dans les années 1920.

, entrepreneur (attribution par source)
Auteur : Bartholomé (Paul) Albert, sculpteur (signature)
Auteur : Brault Charles

Architecte de la ville de Saint-Jean-d'Angély.

,

Ce monument se situe à l'extrémité sud-ouest du jardin public, à l'angle des avenues du Port-Mahon et du Général-Leclerc. Il se compose d'un socle haut, large et étroit, en " pierre de taille fine demi-dure dite "Lavoux à grains ", [ sans défaut et homogène " (d'après le cahier des charges), portant la liste des victimes de guerre, surmonté d'une allégorie de la République en bronze ayant pour titre " la Gloire ". C'est une oeuvre du sculpteur (Paul) Albert Bartholomé, élève de Rodin, dont l'original en plâtre a été créé en 1920 et est conservé au musée d'Orsay à Paris. Cette femme coiffée d'une couronne de laurier s'appuie sur une exèdre qui porte à son revers une guirlande de laurier. Elle est vêtue d'une longue robe qui valorise sa poitrine. Son épaule gauche est dénudée et ses pieds, nus. Elle tient dans la main droite une autre couronne de laurier.

Le socle accueille sur chacune de ses faces une plaque avec le nom des victimes des guerres. Le monument est protégé par un petit muret en pierre de taille surmonté d'une grille en ferronnerie. À l'extrême sud-ouest sont posées deux colonnes en béton.

Ce monument créé en 1920 s'inspire de La Gloire, élément du monument à Jean-Jacques Rousseau composé par le même auteur entre 1907 et 1912 et dont le plâtre est également conservé au musée d'Orsay. L'original a été inauguré en 1912 au Panthéon, avec un relief représentant La Vérité, La Philosophie, La Nature et une autre figure également en appui sur une exèdre et intitulée la Musique. Les deux Gloires diffèrent notamment par la coiffure. Il existe deux tirages de ce monument aux morts, le second se trouve à Cormeilles-en-Parisis.

Murs
  1. Matériau du gros oeuvre : calcaire

    Mise en oeuvre : pierre de taille

  2. Matériau du gros oeuvre : bronze

Toits
État de conservation
  1. bon état
Décors/Technique
  1. sculpture
Décors/Représentation
  1. Representations : figure allégorique profane

  2. Representations : ornement figuré


Précision sur la représentation :

Femme coiffée d'une couronne de laurier et tenant dans la main droite une autre couronne de laurier.

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Charente-Maritime , Saint-Jean-d'Angély , square de la Libération

Milieu d'implantation: en ville

Cadastre: 2005 AE 1229 ([Le square de la Libération se trouve dans la pointe formée par la rencontre des avenues du Général-de-Gaulle et du Port-Mac-Mahon])

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