Monuments aux morts de Charente-Limousine

France > Nouvelle-Aquitaine

Monuments aux morts du Confolentais, aujourd'hui en Communauté de communes de Charente-Limousine

Contexte

Les monuments aux morts du Confolentais ont été étudiés dans le cadre de l'inventaire du patrimoine de l'ancienne communauté de communes du Confolentais, qui comprenait les communes d'Abzac, Alloue, Ambernac, Ansac-sur-Vienne, Benest, Le Bouchage, Brillac, Champagne-Mouton, Chassiecq, Confolens, Épenède, Esse, Hiesse, Lessac, Lesterps, Manot, Pleuville, Montrollet, Oradour-Fanais, Saint-Christophe, Saint-Coutant, Saint-Germain-de-Confolens, Saint-Maurice-des-Lions, Turgon, Le Vieux-Cérier et Vieux-Ruffec. A l'issue de l'étude en 2007, la série T, qui comprend les dossiers de monuments aux morts de 1914-1918 soumis à la commission d'évaluation artistique, n'était pas accessible aux Archives départementales de la Charente. Elle a fait l'objet d'un classement provisoire dans le cadre du centenaire de la Première Guerre mondiale. Les archives municipales des différentes communes n'étaient pas non plus toutes accessibles au moment de l'enquête. Les dossiers sont complétés au fur et à mesure du dépouillement de des documents.

Historique des monuments

Aucun monument dédié à la guerre de 1870 n'a été construit dans le Confolentais.

Pour la Première Guerre mondiale, les monuments aux morts du Confolentais ont été érigés entre 1921 et 1928. Un monument commémore trois soldats morts en 1914 et 1916 à Saint-Coutant.

Ont été ajoutés quatre monuments aux morts et tableaux commémoratifs présents dans les églises ainsi qu'une série de plaques commémoratives en porcelaine sur les tombes du cimetière d'Ansac-sur-Vienne. Une série de stèles (8) commémorent également les faits d'armes et les victimes des maquis de 1940-1944.

Monument aux morts de Haute-Charente, aujourd'hui en Communauté de communes de Charente-Limousine

Contexte

L'ancienne communauté de communes de Haute-Charente n'a pas fait l'objet d'un inventaire topographique. Deux monuments (à Chabanais et à Chasseneuil-sur-Bonnieure) ont été néanmoins étudiés dans le cadre de l'inventaire thématique des monuments aux morts portant une allégorie de la République. Les autres monuments font l'objet d'une étude par le Pays d'Art et d'histoire.

Monuments commémorant les morts de la Deuxième Guerre mondiale

Dans le cadre d'un mémoire universitaire, Ninon Delahaye a réalisé une étude en 2018 et 2019, au cours de son stage à la Communauté de communes de Charente Limousine, sur les monuments commémorant la Deuxième Guerre mondiale sur le territoire de la nouvelle entité regroupant les deux anciennes Communautés de communes.

Périodes

Principale : 2e quart 20e siècle

Monuments aux morts du Confolentais, aujourd'hui en Communauté de communes de Charente-Limousine

Etude de 2003 à 2005 (ill. 1 à 45)

Chaque commune possède un monument aux morts, sauf Lessac, qui en compte deux, l´un dans le bourg, l´autre dans le cimetière.

La guerre de 1914-1918 a fait un nombre important de victimes, probablement plus d'un millier de morts. Les monuments aux morts ont été érigés entre 1921 et 1928 dans l´ensemble des communes sur des places publiques, à proximité de l´église, de la mairie ou du cimetière. La forme en obélisque sans ornementation originale (palmes, couronnes, croix de guerre, bustes de soldats, casques, etc.) a été retenue pour la plupart d´entre eux.

Quatre d´entre eux se distinguent cependant :

- à Confolens, œuvre de l´architecte Élie Berteau et du sculpteur limousin Henri-François Coutheillas, avec un groupe sculpté, dit « la Confolentaise et l´Enfant » ;

- à Lessac (monument près de l´église), monument comprenant une allégorie de la République du sculpteur parisien Henri-Charles Pourquet et qui représente une victoire ailée en bronze tenant dans chacun de ses bras dressés une couronne de lauriers ;

- Henri-Charles Pourquet est également l'auteur du soldat du monument aux morts de Saint-Maurice-des-Lions ;

- à Esse, où les pierres d´un dolmen ont été utilisées pour la stèle devant laquelle repose un gisant de soldat sur une dalle, œuvre de Jean Teilliet, peintre local, qui a également réalisé les tableaux commémoratifs des morts de 1914-1918 pour les églises d´Esse et de Saint-Germain-de-Confolens.

Plusieurs communes ont choisi des œuvres de catalogue :

- Rombaux-Roland de Jeumont dans le Nord pour les monuments aux morts d'Abzac, de Brillac et d'Oradour-Fanais ;

- Félix Honorat, sculpteur marbrier, 40 avenue Garibaldi à Limoges, pour le monument aux morts de Lesterps.

Des entrepreneurs locaux sont choisis par d'autres communes :

- M. Baudin, entrepreneur à Pleuville, pour le monument de sa commune ;

- M. Blanchard et la société des tailleurs de pierre de Poitiers " la Fraternelle " à Poitiers pour le monument aux morts de Saint-Christophe ;

- Fernand Brix, entrepreneur à Civray, pour le monument aux morts d'Épenède ;

- M. Cluzeau pour le monument aux morts de Saint-Coutant ;

- Jean Demet pour le monument aux morts de Champagne-Mouton ;

- M. Demay pour le monument aux morts de Turgon et le monument aux morts de Vieux-Cérier ;

- Paul Dinet, entrepreneur à Confolens, pour les monuments aux morts d'Alloue et de Manot ;

- Célestin Fillon, entrepreneur à Charroux, pour le monument aux morts de Vieux-Ruffec ;

- M. Mayolle, entrepreneur de monuments funéraires à Chasseneuil-sur-Bonnieure pour les monuments aux morts d'Ansac-sur-Vienne et Ambernac ;

- M. Monéger, " architecte à Confolens ", a été chargé par la commune de Montrollet de la réalisation du monument aux morts confiée à deux entrepreneurs locaux, Pradeau et Gaillard ; il a également dessiné les monuments aux morts d'Abzac, Lessac et Oradour-Fanais, conçus avec des éléments issus de catalogues (Rombaux-Roland pour Abzac et Oradour-Fanais, Henri-Charles Pourquet pour Lessac) ;

- M. Raphaël, sculpteur à Ruffec, pour le monument aux morts de Chassiecq ;

- Visserier, résident dans le hameau de Sainte-Terre, a réalisé le monument aux morts de sa commune, Benest.

Monuments aux morts de Haute-Charente, aujourd'hui en Communauté de communes de Charente-Limousine

(ill. 46 à 56)

Parmi les monuments aux morts de ce secteur, trois se distinguent par leur iconographie et leur mise en œuvre.

Le monument aux morts de Chabanais et le monument aux morts de Chasseneuil-sur-Bonnieure portent chacun une allégorie de la République. Georges Delpérier a sculpté une femme éplorée sur le bord de la stèle qui compose le monument de Chabanais. Émile Peyronnet a sculpté à Chasseneuil-sur-Bonnieure, sous les traits d'une jeune Alsacienne combattante, une allégorie de la République à l'allure martiale.

Le monument aux morts de Cherves-Châtelars a été dessiné par l'architecte Roger Baleix et est constitué de plusieurs éléments, dont un buste de Poilu et une plaque en bronze avec un relief signé Albert Eugène Marie David (1921), distribué par la Société anonyme des hauts-fourneaux et fonderies du Val d'Osne.

Félix Honorat, sculpteur marbrier, 40 avenue Garibaldi à Limoges, a réalisé le monument aux morts de Brigueuil.

E. Bourbeau neveu et L. Boirlaud, sculpteurs à Limoges, ont conçu le monument aux morts de Chassenon.

J. Dauchaize, entrepreneur à Saint-Junien, a érigé le monument aux morts de Chirac.

Monuments commémorant les morts de la Deuxième guerre mondiale

Ce paragraphe résulte de l'étude de Ninon Delahaye en 2018 et 2019, au cours de son stage à la Communauté de communes de Charente Limousine. Cette étude portait sur l'identification et le recensement de monuments commémoratifs liés à l'histoire de la Deuxième Guerre mondiale.

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