Château Durfort-Vivens

France > Nouvelle-Aquitaine > Margaux-Cantenac

Le nom du domaine provient de Thomas de Durfort de Duras, seigneur de Lamothe de Margaux au 15e siècle. Au 18e siècle, il appartient toujours à cette même famille puis à la famille de Montalembert. En 1768, Jeanne Ainslic, comtesse de Montalembert le partage entre ses neveux, le vicomte de Vivens et M. de Monbrison. En 1824, le successeur du vicomte achète la portion Monbrison et nomme le château Durfort-Vivens.

C'est probablement dans le 4e quart du 19e siècle que les chais sont construits. Des bâtiments figurent à cet emplacement sur le cadastre de 1826 : ils ont été en partie réutilisés et englobés dans le chai.

En 1937, le domaine est acheté par Château Margaux, les bâtiments ne sont plus utilisés.

A partir de 1961, le château et les chais Durfort-Vivens sont séparés, ces derniers entrant dans la famille Lurton qui modernise les installations, notamment en 1978 puis de 1992 à 1995, avec l'introduction de cuves en inox. De nouveaux bâtiments (cuvier, accueil et espace expéditions) sont construits en 2009 par l'architecte Fabien Pédelaborde et Xavier Sterlin.

Périodes

Principale : 18e siècle

Principale : 4e quart 19e siècle

Principale : 1er quart 21e siècle

Auteurs Auteur : Sterlin Xavier, architecte
Auteur : Pédelaborde Fabien, architecte

Les bâtiments sont disposés en L, au carrefour de deux routes, face au logis dont ils dépendaient. A l'est, le cuvier principal, de type médocain, à étage, présente côté route une façade de 9 travées. Le soubassement est en moellons tandis que le surcroît est en brique. La travée centrale est traitée en ressaut et en pierre de taille de calcaire, percée de deux portes et surmontée d'un fronton portant le nom du domaine (DURFORT). Les chaînes d'angle de la travée sont en bossage avec de part et d'autre l' inscription CUVIER. Elle est couverte par un toit à deux pans débordant soutenu par des aisseliers sculptés. On retrouve ce toit débordant et ces aisseliers sur l'ensemble de la façade pour protéger le mur de briques. Le soubassement est percé d'étroites ouvertures, le comble à surcroît de jours en ovale. A l'intérieur, cuves en inox et en bois (récentes) se côtoient sous une charpente en bois dotée de tendeurs métalliques. Le niveau de plancher n'existe plus. Le cuvier communique avec l'angle des bâtiments qui abrite la tonnellerie : la façade extérieure arrondie présente un rez-de-chaussée et un étage de comble percés de trois travées. Les murs sont traités en meulière tandis que les encadrements des baies sont en pierre de taille et brique. Les arcs segmentaires en saillie sont soutenus par des pilastres sommés de volutes. La porte d'accès principale présente un linteau à coussinets au-dessus duquel est inscrit : DURFORT TONNELLERIE ET CHAIS. L'espace intérieur est composé au rez-de-chaussée d'une pièce à cheminée donnant accès au chai semi-enterré et au chai supérieur par un système de rampes. Un pressoir daté 1837 y est conservé. A l'étage, une pièce surmontée d'une charpente en bois, sert aujourd'hui de salle de dégustation. Le bâtiment sud abrite deux niveaux de chais : à l'extérieur, la façade est composée de 12 travées, deux d'entre elles étant traitées en ressaut et formant pignon avec fronton triangulaire percé d'un oculus. Les murs sont en moellons et les encadrements de baies en pierre de taille avec arcs segmentaires en brique. Les deux types d'ouvertures correspondent aux deux niveaux intérieurs du chai : le soubassement est couvert d'entrevous en brique avec poutrelles métalliques soutenues par des colonnes en fonte. Le chai de l'étage est doté d'une charpente en bois. Ce bâtiment est venu s'accoler à un bâtiment plus ancien dont des éléments de murs sont conservés. Ce bâtiment parallèle qui était peut-être à l'origine une écurie, abrite aujourd'hui des cuves en ciment nouvellement installées. Un cuvier plus récent a également été installé au nord de la cour, avec des cuves en ciment. Ce bâtiment ainsi que l'accueil et les ateliers d'expédition sont réalisés en imitation brique et bardage bois. Les parcelles de vigne de Durfort-Vivens se situent en partie, à l'est des bâtiments, de l'autre côté de la route : on y trouve encore des bornes marquées au nom de Durfort.

Murs
  1. Matériau du gros oeuvre : calcaire

  2. Matériau du gros oeuvre : brique

  3. Matériau du gros oeuvre : meulière

  4. Revêtement : enduit

  5. Mise en oeuvre : pierre de taille

Toits
  1. ardoise, tuile creuse
Étages

1 étage carré, étage en surcroît, en rez-de-chaussée

Élévations extérieures

élévation ordonnancée

Couvertures
  1. Forme de la couverture : toit à longs pans

  2. Forme de la couverture : toit conique

  3. Partie de toit : croupe

État de conservation
  1. bon état

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Margaux-Cantenac

Milieu d'implantation: en village

Cadastre: 1826 B 232, 233, 2008 (AD 244, 225)

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