Hameau et port de Vitescale

France > Nouvelle-Aquitaine > Gironde > Gauriac

Le port de Vitescale est indiqué sur la carte de Masse datée 1724 ou encore sur la carte du cours de la Garonne de 1759.

La carte de Belleyme dans la 2e moitié du 18e siècle indique la route qui relie directement le hameau à celle reliant Bourg et Blaye, en haut du coteau.

Dès le 16e siècle, un habitat troglodytique y est attesté : en 1597, "quelques rochers assis sur le bord de la Garonne, dans lesquels estoient prattiquées de petites maisonnettes qui servoient de taverne, s'enfondrans oppressèrent dixneuf persones". Le 30 avril 1767, le décès d'une femme "dans sa grotte, à Vitescale" est également indiqué.

Le plan cadastral napoléonien de 1820 représente un rivage plutôt irrégulier dans ce secteur avec plusieurs saillies, formées par des "quays". Plusieurs chemins parallèles à la rive s'échelonnent sur les flancs de la falaise, donnant accès à de nombreuses maisons dites "dans le roc". Le chemin "de la Care" et le sentier de Vitescale permettent de rejoindre les hauteurs de la commune. En 1861, le chemin reliant Vitescale et son port au coteau (Samonac, Comps) forme une rampe dénoncée comme trop rapide : des travaux y sont engagés en 1868 pour aménager la route actuelle.

Le port est aménagé en 1859-1860 avec une cale de 20m établie en 1863-1864. Une petite cale de 15m de long environ, disparue, y était annexée sur sa partie gauche (en limite avec le hameau du Rigalet). Plusieurs chantiers navals sont attestés, dont celui de Jacques Rochet (28 corniche de la Gironde).

En 1874, un rapport du sous-préfet mentionne la location d'une maison pour l'école des filles à Vitescale. Plus tard, le hameau accueille une école privée "Le Chez Nous" puis le séminaire Saint-Maurice fermé en 1975. Les vastes bâtiments accueillent alors une discothèque.

En 1927, des travaux sont réalisés à la falaise de Rigalet pour protéger les immeubles du port.

Un parking est aménagé en bord d'estuaire en 1992, à proximité de l'ancien port.

Périodes

Principale : 18e siècle

Principale : 19e siècle

Principale : 20e siècle

Le hameau s'organise le long de la départementale 669E1 qui borde la Gironde, entre le hameau du Rigalet au nord-ouest et la commune de Bayon-sur-Gironde au sud-est. La cale de l'ancien port se trouve à la limite avec le Rigalet, encore visible avec ses bittes d'amarrage.

La Route du Fleuve, aménagée dans la falaise, relie le hameau avec le coteau et le village. Son tracé forme deux virages. De cette route, on accède aux escaliers du Piquet où sont conservés les vestiges de plusieurs maisons troglodytiques. Le chemin des coquines, parallèle à la Route du Fleuve, traverse les vignes et aboutit au chemin de Plisseau à Bayon-sur-Gironde.

Les habitations sont alignées le long de la route de la Corniche et de l'estuaire, accompagnées de jardins. Il s'agit de maisons à étage ou en rez-de-chaussée construites en pierre de taille, extraite dans les carrières locales.

Murs
  1. Matériau du gros oeuvre : calcaire

    Mise en oeuvre : pierre de taille

  2. Mise en oeuvre : moellon

    Revêtement : enduit

Toits

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Gironde , Gauriac

Milieu d'implantation: en écart

Lieu-dit/quartier: Vitescale

Cadastre: 1820 B2, 2020 AK

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