Fortification d'agglomération (tour dite de l'Adoue), gendarmerie

France > Nouvelle-Aquitaine > Charente > Confolens

L'ancienne parcelle A 646 (aujourd'hui AD 310 à 313) était en 1826 une gendarmerie (sur le papier depuis 1818, date à laquelle elle quitte la maison qu'elle occupait rue Théophile-Gibouin, parcelle AK 333), et ce jusque vers 1865. Des plans d'aménagements datés de 1819 par Paul Abadie père sont conservés aux archives nationales et dans la série 4 N des archives départementales (plans datés de 1823). Les travaux sont adjugés en 1824 à François Chenaud, entrepreneur à Angoulême. La gendarmerie emménage réellement dans ces locaux fin 1824 ou début 1825. Les écuries et les jardins des gendarmes étaient situés de l'autre côté de la ruelle. Sur le cadastre de 1826, le bâtiment est figuré comme un bâtiment public sur l'exemplaire conservé en mairie, mais il est représenté comme un bâtiment privé sur l'exemplaire conservé aux archives départementales (erreur probable du copiste). Dès 1859, la gendarmerie ne correspond plus aux normes en vigueur et de nouveaux locaux sont recherchés. Le déménagement a lieu vers 1865, et les bâtiments sont cédés en 1867. En 1873, sur le plan de l'octroi, ces bâtiments sont bien représentés comme des bâtiments privés, et la gendarmerie a été déplacée un peu plus au sud-est, à l'ouest de l'actuelle place de la liberté.

La partie aujourd'hui cadastrée 310 est l'ancienne tour de l'Adoue.

Périodes

Principale : 13e siècle

Principale : 19e siècle

Auteurs Auteur : Abadie Paul père, architecte
Auteur : Chenaud François, entrepreneur
Auteur : Landry, architecte (attribution par source)
Auteur : Bagnac de G.

Ingénieur des Ponts-et-Chaussées ayant réalisé des plans sur Confolens en 1818 (ancienne gendarmerie dans la tour dite de l'Adoue) puis ingénieur en chef intervenant sur le conflit du transfert du bac de Barbousseau à Maillé (commune de Saint-Pierre-de-Maillé, 1831), sur le projet de pont sur la Creuse à La Roche-Posay, sur le projet de pont sur la Creuse à Lésigny (1833).

, ingénieur (attribution par source)

Les plans d'aménagement de la gendarmerie permettent de restituer les façades des maisons avant leur modification ainsi que la distribution des pièces, des escaliers et des dépendances de la gendarmerie (voir le dossier illustrations). Après lotissement du bâtiment, les façades ont été entièrement remaniées (maisons étudiées par ailleurs).

La tour du rempart est de plan plus ou moins circulaire. Au ras du sol actuel se trouvent deux meurtrières, l'une ouverte vers le sud-ouest et la seconde dans l'angle vers la Vienne au nord-ouest. Dans les parties hautes, au niveau du second étage, sont conservées plusieurs canonnières. La tour a été couverte d'un toit à longs pans et un pignon en pans de bois et torchis a alors été construit pour soutenir cette toiture. Une dépendance couverte en appentis est adossée à la façade postérieure. Le mur de ville (rempart) est figuré sur un plan dressé à la demande du sous-préfet par Landry, architecte, en 1923. Il correspond plus ou moins au mur des élévations postérieures des maisons qui ont remplacé la caserne de gendarmerie.

Murs
  1. Matériau du gros oeuvre : granite

  2. Matériau du gros oeuvre : torchis

    Mise en oeuvre : pan de bois

    Revêtement : enduit

Toits
  1. tuile creuse
Étages

rez-de-chaussée, 2 étages carrés

Couvertures
  1. Forme de la couverture : toit à longs pans

  2. Forme de la couverture : appentis

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Charente , Confolens , rue de l' Adoue

Milieu d'implantation: en ville

Cadastre: 1826 A 646, 1992 AD 310-313

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