Hôtel particulier, sous-préfecture (ancienne) | Dujardin Véronique
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Hôtel particulier, sous-préfecture (ancienne)

France > Nouvelle-Aquitaine > Charente > Confolens

Cet ancien hôtel particulier du XVIIIe siècle a appartenu à Maître Jean-Baptiste Mémineau, notaire, maire de Confolens et premier sous-préfet de cette ville. Sous le Consulat, il installe son administration dans son hôtel particulier, jusqu'à son transfert dans l'ancien presbytère de Saint-Maxime (septembre 1819 à avril 1821), puis dans l'hôtel Dassier-des-Brosses (actuel hôtel de ville).

La propriété de l'hôtel particulier passa ensuite à M. Pignier puis au juge Lambert.

Il fut en 1882 l'écurie de l'hôpital voisin. La partie sud du corps de bâtiment principal figuré sur le cadastre de 1826 a été démolie postérieurement. La partie nord des communs a été ajoutée après la construction des logements. Les dépendances situées dans la cour ont un plan totalement différent de ce qui est figuré sur le cadastre de 1826.

Périodes

Principale : 18e siècle

Principale : 19e siècle

Principale : 20e siècle
Auteurs Personnalite : Mémineau Jean-Baptiste
, propriétaire (attribution par source)

Cet ensemble est constitué de plusieurs corps de bâtiments organisés autour d'une cour. Le bâtiment principal a sa façade sur la rue Saint-Barthélemy. Il réunit sous un même toit à longs pans brisés et égout retroussé et croupes brisées, du nord vers le sud, des communs, un logement de régisseur ou d'intendant, et le logis proprement dit. Les baies des communs sont couvertes en arc segmentaires. Elles se composent d'une porte charretière au centre de l'élévation, encadrées de part et d'autre par une travée de fenêtres au rez-de-chaussée et à l'étage. Des garde-corps en ferronnerie protègent les fenêtres de l'étage. Le logis secondaire comporte deux travées plus une fenêtre située entre le rez-de-chaussée et l'étage, éclairant probablement un escalier, à encadrement en pierre d'Angoulême, et un oculus à droite de la porte. Au rez-de-chaussée, la porte a un linteau en bois probablement antérieur et plus large que la porte actuelle, et des piédroits irréguliers en granite. La fenêtre du rez-de-chaussée a des encadrements en calcaire, alors que ceux des fenêtres de l'étage sont en bois. Vers le nord, au rez-de-chaussée, près de la chaîne d'angle, se devinent les vestiges d'un piédroit en granite. Le logis proprement dit comporte cinq travées. Sa porte, centrale, est sommée d'une corniche moulurée. Les matériaux des baies comportent du granite et plusieurs types de calcaire. Les chaînes d'angle du pignon sud sont majoritairement en granite. Le toit est couvert de tuiles en écaille sur le brisis et de tuiles creuses sur la partie supérieure. Il n'est percé d'aucune lucarne, mais deux souches cheminées sont présentes sur la croupe sud. Un corps de bâtiment orienté est-ouest est situé au nord de la parcelle. Seule sa toiture, à longs pans avec croupes latérales, est visible depuis la rue du Moulin. Il est prolongé vers le nord par un hangar couvert en appentis.

Murs

  1. Matériau du gros oeuvre : granite

    Mise en oeuvre : moellon

    Revêtement : enduit
Toits
  1. tuile creuse, tuile en écaille
Étages

rez-de-chaussée, 1 étage carré

Couvertures

  1. Forme de la couverture : toit à longs pans

    Partie de toit : croupe

  2. Forme de la couverture : toit à longs pans brisés

    Partie de toit : croupe brisée

  3. Forme de la couverture : appentis
Typologie
  1. logement à étage à porte latérale
  2. logement à 2 travées
  3. encadrement en bois pour les baies du logement
  4. logement à étage à porte centrale
  5. logement à 5 travées

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Charente , Confolens , 26, 28 rue Théophile Gibouin

Milieu d'implantation: en ville

Cadastre: 1826 C 199-201, 1992 AK 162

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