Usine d'entretien du matériel ferroviaire les Ateliers de Saintes | Pouvreau Pascale
0/5

0 avis

Usine d'entretien du matériel ferroviaire les Ateliers de Saintes

France > Nouvelle-Aquitaine > Charente-Maritime > Saintes

Cette usine de matériel ferroviaire trouve son origine dans les deux services installés par la compagnie des chemins de fer des Charentes pour la construction de la ligne Rochefort-Angoulême et du matériel fixe et roulant, dans les années 1860. Les premiers ateliers situés auprès de la gare sont installés du côté est, de l'autre côté des voies en 1877. L'établissement dépend de la compagnie des chemins de fer de l'Etat à partir de 1878 lors de la reprise de la compagnie des Charentes. Dénommé "les Ateliers de Saintes", il prend de l'ampleur lorsque les édiles de Saintes offrent, en 1887, des terrains à proximité de la gare. L'agrandissement du site est déclaré d'utilité publique le 22 juin 1889. D'immenses ateliers, des bureaux et des hangars sont édifiés pour l'entreprise chargée de la réfection du matériel remorqué, des grues et des machines-outils. Le chemin rural de Lormont est dévié vers l'est pour permettre ces constructions.

Le site s'agrandit encore en 1910, avec notamment la construction d'un grand bâtiment administratif. Entre 1920 et 1929, l'exploitation est confiée à une entreprise privée, la Compagnie industrielle de matériel de transport (CIMT), puis dépend de la SNCF. Le site est gravement endommagé par les bombardements de 1944, mais les bâtiments sont rapidement reconstruits ou restaurés. De nouveaux bâtiments, comme celui abritant les bureaux administratifs du dépôt, sont érigés à cette époque. Actuellement, l'établissement industriel de maintenance du matériel assure l'entretien des wagons. Depuis les travaux d'après-guerre, le site a encore évolué avec la destruction de certains bâtiments et la construction de nouveaux ateliers, comme l'atelier de peinture entre 1985 et 1987 et une annexe bâtie en 1998. De nombreux autres ateliers ont changé d'affectation.

En 1955, 1250 personnes y travaillent, en 1970 : 770, en 1989 : moins de 500, et en 1999 : environ 380. Des grèves importantes y sont menées en 1920 et 1968.

Périodes

Principale : 3e quart 19e siècle, 4e quart 19e siècle

Principale : 1er quart 20e siècle

Site industriel desservi par un embranchement ferroviaire.

Les anciens ateliers sont en moellon enduit comme les forges, l'ancien bâtiment de peinture, actuellement bureau. Les charpentes sont en métal pour la plupart. Les toits des forges et de l'ancienne chaudronnerie, en ciment amianté, sont dotés d'un lanterneau. L'ancien atelier de mécanique générale et le magasin sont couverts de sheds en ciment amianté pour le premier, en tuile mécanique pour le second. L'atelier de menuiserie, le magasin à bois, l'ancien atelier des wagons, l'annexe nord sont en pan de métal et agglomérés de mâchefer pour le premier, essentage de bois pour le deuxième, brique pour le troisième et métal pour le dernier. Le bâtiment d'administration en pierre de taille possède 2 étages carrés et un étage de comble ; il est couvert d'un toit à longs pans brisés en ardoise avec croupes. Les bâtiments des années 1950-60 sont en béton et couverture en tuile creuse. Les ateliers les plus récents sont entièrement en métal.

Murs

  1. Matériau du gros oeuvre : calcaire

    Mise en oeuvre : moellon

    Revêtement : enduit

  2. Matériau du gros oeuvre : métal

    Mise en oeuvre : pan de métal

    Revêtement : essentage

  3. Matériau du gros oeuvre : béton
Toits
  1. tuile mécanique, tuile creuse, ardoise, ciment amiante en couverture
Étages

2 étages carrés

Couvrements
  1. charpente en bois apparente charpente métallique apparente
Couvertures

  1. Forme de la couverture : toit à longs pans

    Partie de toit : croupe

  2. Forme de la couverture : shed

    Partie de toit : lanterneau

  3. Partie de toit : pignon couvert
Énergies

  1. Nature : énergie thermique

    Origine : produite sur place

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Charente-Maritime , Saintes , 19 avenue Jules-Dufaure

Milieu d'implantation: en ville

Cadastre: 1984 CL 173 à 176, 199

Localiser ce document

Chargement des enrichissements...