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Titre : Église paroissiale Saint-Pierre de Brocas
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Auteur de l'oeuvre : Séron Victor Emmanuel, Massey Jean-Baptiste
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Période : 12e siècle , milieu 14e siècle , 1er quart 16e siècle , 1er quart 17e siècle , 1er quart 20e siècle
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Protection : classé MH (1934/02/21)
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Localisation : Landes , Montaut
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Type de dossier : Dossier d'oeuvre architecture
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Aire d'étude : Saint-Sever
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Phase du dossier : étudié
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Date d'enquête : 2017
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Auteur du dossier : Fascianella Linda , Maisonnave Jean-Philippe
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Copyright : (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Historique
L'église Saint-Pierre de Brocas, bien plus ancienne que l'église du bourg de Montaut, a laissé très peu de traces documentaires. Elle a pourtant été l'église paroissiale de Montaut jusqu'en 1685. Selon Jean Constans, l'église de Brocas "est tout ce qui reste d'une abbaye de Bernardins de Cîteaux fondée au XIe siècle et dont les vestiges avaient déjà disparu en 1789". Cependant, aucun autre texte n'en fait mention. L'étude architecturale et les travaux de Jean Cabanot (1965 et 1987) révèlent que l'abside et la nef principale d'époque romane, en pierre de Saint-Aubin, sont les éléments les plus anciens. Le clocher massif, flanqué d'une tour d'escalier polygonale, a été édifié pendant la guerre de Cent Ans pour fortifier l'église. Autour de 1500, des travaux d'agrandissement permettent à l'édifice de s'adapter à l'accroissement de la population. C'est alors qu'un collatéral à deux travées, fermé par un chœur polygonal, est ajouté au sud. Le chœur est couvert d'une voûte d'ogive à six quartiers et la nef d'une voûte à liernes et tiercerons. L'église est saccagée sans doute en 1569 (date de la prise de Saint-Sever par les huguenots), comme l'indique l'enquête sur les ravages causés par les protestants dans les églises du diocèse d'Aire (dit "verbal de Charles IX", 1571). Dans la première moitié du XVIIe siècle, l'église est considérablement embellie, en particulier à l'entrée de la tour, avec la construction, sous le double porche, d'un portail monumental disposé comme un arc de triomphe. D'après l'abbé Sébie, curé de Montaut en 1864, la sacristie daterait également du XVIIe siècle. A l'intérieur, les décors du XVIe siècle sont complétés de motifs antiquisants et de personnages en stuc sur les piles : la date 1619 apparaît dans un cartouche à l'entrée du collatéral (celle-ci n'était pas visible lors de la campagne photographique de 1969). Malgré ces travaux, le siège de l'église paroissiale est transféré de Brocas à Montaut en 1685. Depuis lors, la structure de l'édifice n'a pas subi de modification importante. Elle a été entièrement restaurée en 1854, la flèche du clocher a été rasée en 1936 et le clocher abaissé de trois mètres : la couverture du clocher a été refaite en 1950 et le collatéral était en cours de restauration en 1975.
Détail de l'historique
Description
L'église est située sur une colline du hameau de Brocas. Elle est entourée d'un enclos qui clôture également le cimetière au Nord-Est.
Plan général :
Normalement orientée, elle se compose de deux vaisseaux à toiture unique précédés d'un porche en appentis. Le chœur nord est formé d'une abside semi-circulaire précédée d'une partie droite tout comme le "chœur" sud formé d'une abside à trois pans. Au Nord-Ouest, s'élève le clocher-porche de plan carré flanqué d'une tourelle d'escalier semi-octogonale au Sud.
Élévation intérieure :
Chaque vaisseau offre un voûtement différent. Celui du Nord est couvert d'ogives, le chœur d'un berceau sur sa partie droite et d'un cul-de-four sur l'abside. La première travée du vaisseau sud est voûtée d'ogives, la deuxième comporte une croisée d'ogives à liernes et tiercerons, la troisième ne comporte que des tiercerons et le "chœur" est couvert par une voûte d'ogives à six branches.
Le vaisseau nord ne comporte qu'une fenêtre en plein cintre (première travée du mur nord). Dans le mur ouest, une grande arcade brisée permet la communication avec le porche. Celle-ci est surmontée de baies jumelées en plein cintre. Un arc triomphal en plein cintre ouvre sur le chœur principal, dont le mur est rythmé par onze arcades en plein cintre. Quatre fenêtres en plein cintre l'éclairent ; une cinquième communique avec le "chœur" du collatéral. Deux grands arcs brisés portés par trois piles cylindriques permettent la communication entre le vaisseau principal et le collatéral.
Chaque travée du vaisseau sud comporte une fenêtre. La première, en plein cintre, est plus haute et plus étroite que les trois autres en arc brisé. la première travée, située contre le clocher, s'ouvre sur la suivante par une arcade brisée étroite et assez basse. Elle communique avec le porche par une porte surmontée d'un linteau en anse de panier. L'entrée du "chœur" est marquée par un arc triomphal brisé et surbaissé. Dans l'abside, les nervures des ogives retombent sur quatre colonnettes engagées. Le chœur est éclairé par une unique fenêtre au sud.
Le clocher-porche est une tour de plan carré flanquée d'une tourelle d'escalier semi-octogonale. Il comprend un rez-de-chaussée, porche de la nef principale, et deux étages desservis par l'escalier à vis de la tourelle.
On accède au porche nord depuis le cimetière en descendant deux marches. Le sol est carrelé et la charpente apparente. Le mur ouest comporte une banquette de maçonnerie. La porte en plein cintre du mur est donne accès au rez-de-chaussée du clocher. Elle est surmontée d'un entablement classique (architrave, frise et corniche) porté par des pilastres cannelés et est encadrée d'un arc de triomphe monumental très orné. Une grande arcade brisée assure la communication entre le porche nord et le porche sud. On accède à ce dernier de l'extérieur par une porte en arc brisé au sud. A l'est, la porte en plein cintre donnant accès au collatéral est surmontée d'un entablement classique également supporté par des pilastres.
Élévations extérieures :
À l'Ouest, le mur du porche nord est plus haut et en saillie par rapport au mur du porche sud. On accède aux porches par les faces nord et sud, chacune percée d'une grande porte en arc-brisé. Un massif taluté de maçonnerie partant de la façade occidentale du clocher s'appuie sur le toit du porche nord. La façade du clocher comporte trois ouvertures étroites comme des meurtrières et deux larges ouvertures rectangulaires sans linteau au sommet ; de même sur les façades nord et est.
Le mur sud de la nef est scandé de cinq contreforts, le premier et le cinquième étant obliques. Chaque travée comporte une fenêtre.
La façade nord de la nef est scandée par trois contreforts, deux à la limite du clocher et un au niveau de l'arc triomphal. Ce mur a été repris plusieurs fois : on distingue la partie gauche d'un arc en plein cintre et, à sa gauche, une grande arcade brisée surbaissée bouchée.
À l'est, le chevet comporte deux absides juxtaposées, l'une arrondie dans le prolongement du vaisseau roman, l'autre à trois pans terminant le vaisseau gothique. Un soubassement saillant d'environ 1,50 m de haut, interrompu par un contrefort, court le long de l'abside nord. Deux autres contreforts encadrent cette abside éclairée par deux fenêtres. L'abside à trois pans ne comporte pas de baie. Elle est contrebutée par deux contreforts très saillants et peu élevés. Une sacristie de plan rectangulaire est accolée aux absides, masquant deux pans de celle du sud. Deux fenêtres étroites en plein cintre ont été percées dans le mur est de la sacristie qui possède un accès extérieur grâce à une porte basse rectangulaire située dans l'angle nord-est et précédée de cinq marches.
Couvertures :
Les vaisseaux sont couverts d'un seul toit à deux versants se terminant à l'Est par une croupe arrondie qui couvre les absides. Les porches et la sacristie sont couverts en appentis. Le clocher est couvert d'un toit en pavillon et la tourelle d'une toiture basse à six pans. L'ensemble de la toiture porte des tuiles canal, sauf la tourelle à tuiles plates.
Détail de la description
Murs |
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Toits |
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Plans |
plan allongé |
Étages |
2 vaisseaux |
Couvrements |
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Couvertures |
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Escaliers |
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Décors/Technique |
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Décors/Représentation |
Précision sur la représentation : Dans le chœur, les arcs des arcades du mur nord sont moulurés d'un tore surmonté de grosses perles. Entre les première et deuxième travées du collatéral, côté sud : cartouche rectangulaire horizontal, encastré, décoré d'un cuir découpé en volutes, portant la date gravée 1619. Dans le porche Nord, l'entablement de la porte comporte une architrave à deux fasces, une frise nue et une corniche à modillons et denticules. La porte est flanquée de pilastres cannelés (chapiteaux non décorés). L'arc de triomphe en plein cintre mouluré est surmonté d'une architrave à trois fasces, d'une frise nue et d'une corniche à denticules. Il comporte une clé ornée d'un faible relief représentant un cœur surmonté de deux clés en sautoir sous une tiare (attributs de saint Pierre), elle-même encadrée de part et d'autre par une rosace. Les chapiteaux ioniques des pilastres de l'arc sont réunis par une frise d'oves et une frise de perles. Dans le porche sud, la porte donnant accès au collatéral est surmontée d'un entablement à architrave moulurée à trois fasces, frise nue et corniche. |
Informations complémentaires
Type de dossier |
Dossier d'oeuvre architecture |
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Référence du dossier |
IA40001619 |
Dossier réalisé par |
Fascianella Linda
Maisonnave Jean-Philippe |
Cadre d'étude |
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Aire d'étude |
Saint-Sever |
Phase |
étudié |
Date d'enquête |
2017 |
Copyrights |
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel |
Citer ce contenu |
Église paroissiale Saint-Pierre de Brocas, Dossier réalisé par Fascianella Linda, (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, https://www.patrimoine-nouvelle-aquitaine.fr/Default/doc/Dossier/bf474fbf-c68e-43c3-ac65-99f2464730e2 |
Titre courant |
Église paroissiale Saint-Pierre de Brocas |
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Dénomination |
église paroissiale |
Vocable |
Saint-Pierre-aux-Liens |
Statut |
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Protection |
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Intérêt |
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Documents d'archives
Archives diocésaines, Dax. Procès-verbal de la visite pastorale de François de Sarret de Gaujac, évêque d'Aire, à la paroisse Saint-Pierre de Brocas, 25 juin 1755
Lieu de conservation : Archives diocésaines, Dax
ISBD/Commentaire :
Procès-verbal de la visite pastorale de François de Sarret de Gaujac, évêque d'Aire, à la paroisse Saint-Pierre de Brocas, 25 juin 1755.
Registre "Confrérie de St Pierre établie à Brocas en l’année mil-six cents nonante neuf par Monsieur Lafaurie, Bachelier en théologie, prêtre et curé du dit Brocas et Montaut" et (même registre, tête-bêche) "Registre de l’Archiconfrérie du très saint et immaculé cœur de Marie pour la conversion des Pécheurs, établie dans l’Église Ste-Catherine de Montaut par ordonnance de Monseigneur l’Évêque d’Aire, en datte du 20 novembre 1845 et affiliée à l’Archiconfrérie de Notre-Dame des Victoires le 27 9bre 1845 (voir l’ordonnance et les lettres d’Aggrégation (sic) affichées à l’Autel de Marie (1845)".
Lieu de conservation : Archives communales, Montaut
ISBD/Commentaire :
Registre "Confrérie de St Pierre établie à Brocas en l’année mil-six cents nonante neuf par Monsieur Lafaurie, Bachelier en théologie, prêtre et curé du dit Brocas et Montaut" et (même registre, tête-bêche) "Registre de l’Archiconfrérie du très saint et immaculé cœur de Marie pour la conversion des Pécheurs, établie dans l’Église Ste-Catherine de Montaut par ordonnance de Monseigneur l’Évêque d’Aire, en datte du 20 novembre 1845 et affiliée à l’Archiconfrérie de Notre-Dame des Victoires le 27 9bre 1845 (voir l’ordonnance et les lettres d’Aggrégation (sic) affichées à l’Autel de Marie (1845)".
Registre de la confrérie de saint Pierre de Brocas (1833-1847).
Lieu de conservation : Archives communales, Montaut
ISBD/Commentaire :
Registre de la confrérie de saint Pierre de Brocas (1833-1847).
AD Landes. 16 J 15/11. Monographie de la paroisse de Montaut, par le curé Auguste Daydrein (1888)
Lieu de conservation : Archives départementales des Landes, Mont-de-Marsan
Côte : 16 J 15/11
ISBD/Commentaire :
Monographie de la paroisse de Montaut, par le curé Auguste Daydrein (1888).
AD Landes. 2 O 1348. Montaut : église, presbytère, cimetière (1837-1938)
Lieu de conservation : Archives départementales des Landes, Mont-de-Marsan
Côte : 2 O 1348
ISBD/Commentaire :
Montaut : église, presbytère, cimetière (1837-1938).
AD Landes. 70 V 226/10. Inventaire des biens dépendant de la fabrique de Montaut, 13 février 1906
Lieu de conservation : Archives départementales des Landes, Mont-de-Marsan
Côte : 70 V 226/10
ISBD/Commentaire :
Inventaire des biens dépendant de la fabrique de Montaut, 13 février 1906.
AD Landes. 70 V 226/12. Dons et legs à la fabrique (1832-1904)
Lieu de conservation : Archives départementales des Landes, Mont-de-Marsan
Côte : 70 V 226/12
ISBD/Commentaire :
Dons et legs à la fabrique (1832-1904) : Jean-Charles Marsan (1832-1837), Bernard Dupouy (1852), Jean Man (1861-1863), Pierre Lalande (1868-1871), Jeanne Fanny de Loubès, veuve de Joseph Dupin (1872-1874), Jeanne Hermine Darrieutort veuve de Monet (1876-1905), Jean Sever Martial Burgurieu (1896-1897), Coralie Burgurieu (1903-1904).
Région Aquitaine. Service du patrimoine et de l'Inventaire. Dossier de pré-inventaire de la commune de Montaut, 1969.
ISBD/Commentaire :
Région Aquitaine. Service du patrimoine et de l'Inventaire. Dossier de pré-inventaire de la commune de Montaut, 1969.
Périodiques
SÉBIE, abbé. Histoire paroissiale. La paroisse de Montaut (Landes) à l'époque de la Révolution française
Mention : p. 209-217
ISBD/Commentaire :
SÉBIE, abbé. "Histoire paroissiale. La paroisse de Montaut (Landes) à l'époque de la Révolution française". Revue de Gascogne, tome 5,1864.
DAUGE Césaire, abbé. "Le clocher de Brocas". Bulletin de la société de Borda.
Mention : n°2, p. 74-76
Lieu de conservation : Bibliothèque de la société de Borda, Dax
Côte : non coté
ISBD/Commentaire :
DAUGE Césaire, abbé. "Le clocher de Brocas". Bulletin de la société de Borda, 1930, n°2 (p. 74-76).
CONSTANS Jean. Essai sur l'administration de la communauté de Montaut, de la fin du XVIe siècle à la veille de la Révolution
Mention : 1967, tome 3, p. 359-370 ; 1968, tome 1, p. 47-64 ; tome 2, p. 185-213 ; tome 3, p. 367-385 ; 1969, tome 1, p. 69-94 ; tome 2, p. 277-299
Lieu de conservation : Bibliothèque de la société de Borda, Dax
Côte : non coté
ISBD/Commentaire :
CONSTANS Jean. "Essai sur l'administration de la communauté de Montaut, de la fin du XVIe siècle à la veille de la Révolution". Bulletin de la Société de Borda. Dax : Société de Borda, 1967-1968-1969.
Bibliographie
LAMAIGNÈRE Raphaël, l'abbé. L'église de Brocas. État descriptif en 1943
ISBD/Commentaire :
LAMAIGNÈRE Raphaël, abbé. L’église de Brocas. État descriptif en 1943. Recopié d'après le manuscrit de l'auteur par Philippe Dubedout. 1943.
CABANOT Jean, MARQUETTE Jean-Bernard, SUAU Bernadette. Guide pour la visite de quelques églises anciennes de Chalosse. Amis des Églises anciennes des Landes. Dax : Barrouillet, 1987.
Mention : p. 41-45
ISBD/Commentaire :
CABANOT Jean, MARQUETTE Jean-Bernard, SUAU Bernadette. Guide pour la visite de quelques églises anciennes de Chalosse. Amis des Églises anciennes des Landes. Dax : Barrouillet, 1987.
LERAT Serge (dir.). Landes & Chalosses
Mention : p. 1101
ISBD/Commentaire :
LERAT Serge (dir.). Landes & Chalosses. Pau : Cairn, 1984.
SOUSSIEUX Philippe. Dictionnaire historique des Landes
Mention : p. 527-529
ISBD/Commentaire :
SOUSSIEUX Philippe. Dictionnaire historique des Landes. Études landaises, 2012.
Annexes
Procès-verbal de la visite pastorale de François de Sarret de Gaujac, évêque d'Aire, à la paroisse Saint-Pierre de Brocas, 25 juin 1755 (Archives diocésaines, Dax)
[En romains, les parties imprimées, en italiques, les parties manuscrites. Orthographe originale conservée.]
"Procès-Verbal de Visite en la Paroisse de Brocas. Archiprétré de Chalosse.
FRANÇOIS DE SARRET DE GAUJAC, par la grace de Dieu & du Saint Siège Apostolique, Evéque & Seigneur d'Aire, sçavoir faisons, que pour satisfaire aux devoirs de nôtre charge Pastorale à l'égard des Fidèles de la Paroisse de St Pierre de Brocas de nôtre Diocèse, Nous nous y sommes transportez le dix huitième du mois de Juin de l'année 1755 aux fins d'y faire nôtre Visite dûëment indiquée à ce jourd'huy, tant pour le spirituel que pour le temporel, par nôtre Mandement du 21e May dernier duement publié trois fois. / & accompagnez de ceux de nos Officiers à ce nécessaires, avons été reçûs & conduits avec les cérémonies accoûtumées dans l'Eglise paroissiale, où étant, après les Prières ordinaires avons donné l'anneau à baiser & fait une Exhortation aux Paroissiens ; ensuite avons fait l'Absoute generale des Vivants & des Morts. Puis ayant interrogé ou fait interroger devant Nous les enfans sur le Catechisme, avons trouvé Nous les avions interrogés à Montaut on nous leur avons donné la confirmation.
Ensuite avons procedé à la Visite suivant les formes requises & les cérémonies accoutumées, & avons trouvé comme il est porté aux articles suivans.
LE TRES-SAINT-SACREMENT.
Ciboire & custode. en etat, il y a une bourse de velours rouge garnie d'un galon d'or pour porter le St viatique en etat
Soleil. aucun. Il y a deux calices avec leurs patenes, ils n'ont point eté redorés quoi que Nous l'eussions ordonné ; ils ont cependant grand besoin de l'etre.
Tabernacle. en etat
Maître Autel. la pierre sacrée est sans reliques, le marchepied a besoin d'etre reparé
Retable. bien doré et fort beau
Lampe. d'argent, elle brule continuellement
Sanctuaire. vouté et carrelé en etat
Balustre pour la communion. de bois solide et en etat
Reliques des Saints. aucune
Chremières. sont d'argent avec leur boëte de meme et une boëte separée pour l'huile des infirmes, l'eguille qui ferme la boëte des chremières est de fil d'archal sans chainette. La boëte de l'huile des infirmes ne peut point fermer exactement et le traversier de la croix qui etoit au dessus y manque
Fonts Baptismaux. au bas du collateral entre deux piliers, fermés d'une balustrade, il ni a point de tableau de S. Jean Baptiste.
Chapelles & Autels dans l'Eglise. dans le collateral qui est à droite est la chapelle de St Laurens. Le tableau du crucifix est crasseux et il se detache sur le bas, il ni a point de chandeliers, on n'a point reparé le marchepied ni changé la croix qui est au milieu de l'autel, il y a un retable orné de statues colossales, la pierre sacrée est cassée.
Images. aucune
Sacristie. derrière la chapelle de St Laurens, il y manque un prie-dieu avec accoudoir
Inventaire des Meubles de l'Eglise. il ni en a point
Ornemens. Un de moire rouge brodé en etat. Un de satin de toutes couleurs en etat. Un de camelot vert en etat. Un vert de mocquette fort vieux. Un de camelot violet complet vieux et usé. Un de velours noir complet en etat. Un de camelot noir sans bourse vieux. Un blanc de soye refait, composé de plusieurs pieces vieux et fané. Une chape de camelot noir. Deux dalmatiques et une chape de damas de toutes couleurs enoncées dans le procès verbal de la chapelle de Montaut
Napes pour l'Autel & pour la Communion. le meme qu'à Montaut
Aubes, Amicts & Cordons. vüs à Montaut
Pales, Corporeaux & Purificatoires. vüs à Montaut, les longes sont communs entre les deux Eglises
Missels, Rituel & autres livres. quatre messels dont trois vieux et un neuf, un rituel en etat, trois autres dont deux Romains vieux et usés, un graduel et un antiphonaire en etat, cinq cayers pour les Messes des Morts
Autres Meubles de l'Eglise. deux bonnets carrés, une clochette pour porter le St Sacrement
Le Dais. se tient à Montaut
Croix Processionnelle. d'argent, c'est l'ancienne qui etoit à Montaut
Encensoir & Navette. d'argent, c'est l'ancien qui etoit à Montaut, un de lethon
Bénitier portatif. un de lethon avec son goupillon en etat, le goupillon est faussé en plusieurs endroits
Lanterne pour accompagner le Saint Sacrement. une qui est vieille
Drap mortuaire. celui de la confrerie du St Sacrement
Luminaire de l'Eglise. suffisant
L'Etat des Sepultures. il y a deux ou trois particuliers y ont droit de sepulture, on n'enterre pas beaucoup dans l'Eglise
Registres des Baptêmes, Morts & Mariages. il y en a pour cette Eglise separés de ceux de Montaut
La Nef & Vitreaux. voutée et carrelée, bien eclairée et bien vitrée, il y a deux porches, une tribune en bois au second qui est vouté, le tout en etat
Chaire à Prêcher. de pierre avec un ciel de bois peint, il ni a point de rampe au degré
Bancs dans l'Eglise. Celui du Seigneur
Coffres à plusieurs serrures pour mettre les Titres & Argent de l'Eglise. nul, il est à Montaut
Le Clocher & dehors de l'Eglise. il y a quelques goutieres à l'eguille et au dôme du clocher, il y a deux cloches fort belles
Cimetiere. bien muré en etat
Confreries. Celle du St Sacrement dont le service se fait à la chapelle de Montaut, le confrerie de St Pierre composée de 180 Confreres
Indulgences. les jours de la Pentecôte, de la Toussaints, de Noël et de St Pierre, il y a une indulgence pleniere pour les Confreres de St Pierre
Expositions du St Sacrement. Les jours qu'il y a indulgence, on expose le St Sacrement à Brocas. La benediction du St Sacrement se donne tous les soirs pendant d'octave à la chapelle de Montaut.
Offices & Fêtes propres. St Pierre Patron
Processions. les ordinaires, et toutes les fois qu'on dit la Messe pour la Confrerie de St Pierre, la Messe est precedée d'une procession
L'heure des Offices de la Paroisse, & quels Offices. Depuis Paques jusques à la Toussaints la messe doit etre dite à neuf heures et depuis la Toussaints jusques à Paques elle se dit à dix heures et on y fait le prône ou catechisme. Vepres ne se disent dans cette Eglise que les quatre fêtes annelles, la veille et le jour de St Pierre. Il y a à cet egard procès pendant à notre officialité entre les habitans du quartier de Brocas et le S. Curé de Montaut.
Dedicace. Le jour de Ste Magdelaine on chôme la fête de la Dedicace de l'Eglise de Brocas quoiqu'il n'y paroisse nulle marque de consecration, cette fête se celebre avec octave.
Sanctification des Fêtes. ---------------
Ayant interrogé des Personnes dignes de foy, sur les vie & mœurs du Sieur Curé, & s'il administre les Sacrements, fait regulierement le Prone & le Catechisme, on Nous à dit ---------------
Le nom du Sieur Curé. Me Jean Louis Duhart Curé depuis 1746
Patron de la Cure. Nous y nommons de plein droit
Annexes. aucune
Chapelles Sucursales. Celle du Bourg de Montaut
Chapelles domestiques. aucune
Communiants. environ treize cens
Revenu de la Cure. Consiste dans la moitié de la dîme du grain et du lin et le quart de celle du vin et trois barriques de vin de precipu à prendre sur la totalité de la dîme avant le partage, sans Novales qui sont confondües avec la grosse dime.
Benefices fondés dans l'Eglise. 1° La Prebende de Labastugue possedée par le S. Curé d'Arblade à la nomination de M. de Benquet sgr d'Arblade [...]. 2° La Prebende du Tort possedée par le S. Beyries Pretre de notre Diocèze, à la nomination du S. de Busquet Conseiller au Senechal de St Sever [...]. 3° La Prebende de Perbos possedée par le S. Laufaurie [sic] Neüilhac Curé de St Estephe, Diocèze de Bazas, à la nomination de M. Lafaurie, Conseiller au Parlement de Bordeaux [...]. 4° La Prebende de Lodé possedée par le S. Larrade clerc au Diocèze d'Aleth et Prebendier de la cathedrale d'Aleth, à la nomination des PP. Benedictins de St Sever [...]. 5° La Prebende de Bonan possedée par le S. Mericamp Prêtre de notre Diocèze, à la nomination de M. de Busquet et de M. de St Felix |[...]. 6° Il y a une Scolonie possedée par le S. de Cours Prêtre de notre Diocèze, Prebendier de Brisquet à notre nomination [...].
Maison Presbiterale. --------
Livres du sieur Curé. --------
Avons demandé si son Domestique a l'âge requis par les Saints Canons & est de bonne vie. ----------
Prêtres & autres Ecclesiastiques. Me Bernard Proeres vicaire residant au Bourg de Montaut
Benoist. Un dont on est content
Sages Femmes. Une qui est instruite
Maîtres d'Ecole. Un qui en meme tems fait les fonctions de Benoît
Decimateurs & la quotité d'un chacun. L'Eglise perçoit les trois quarts de la dîme du vin et du vin et la moitié de celle du grain et du lin [...].
Revenus de la Fabrique.
Comptes des Marguilliers. [...]
Dettes actives de la Fabrique.
Dettes passives de la Fabrique.
Hôpitaux. voyez le procès verbal de Montaut
De quoy & de tout ce que dessus avons dressé le present Verbal en presence du Sieur Curé & autres principaux de la Paroisse Le meme jour et an que dessus
Oüi sur icelui et ce requerant notre Promoteur avons ordonné et ordonnons comme s'ensuit : / 1° Que dans deux mois du jour de la publication des presentes la coupe des deux calices et les deux patenes seront redorés [sic] en dedans, faute de ce faire led. tems expiré, ils demeureront interdits ; qu'il y aura un soleil ou ostensoir pour lad. Eglise ; qu'on changera la pierre sacrée du maître autel et qu'on fera reparer le marchepied dud. autel. / 2° Qu'il sera fait une eguille avec une chainette d'argent pour les chremières et qu'on fera reparer la boëte ou l'on tient l'huile des infirmes ; qu'on placera aux fonts baptismaux un tableau de St Jean Baptiste. / 3° Déclarons interdite la pierre sacrée qi est à l'autel de la chapelle de St Laurens, ordonnons qu'elle sera changée, qu'on fera reparer le tableau qui est au-dessus dud. autel ainsi que le marchepied et qu'on changera la croix dud. autel ; qu'il sera fait dans la sacristie un prie-dieu avec accoudoir. / 4° Qu'il sera fait une rampe de fer au degré de la chaire et qu'on fera fermer les goutieres qui sont à l'guille et au dôme du clocher. A l'effet de quoi &. Donné à Aire le vingt-cinquieme Juin mil sept cent cinquante cinq. // + F. E. d'Aire. / Par Monseigneur, Lacomme sec.re."
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Extraits du registre paroissial de Montaut-Brocas concernant des travaux aux deux églises et des acquisitions de mobilier (1847-1951)
Abbé Barbe (1844-1860)
P. 33-35, 39-40 : réparations et restaurations faites dans les églises de Montaut, Brocas et Arcet (1841-1860) :
1841 : achat d’une table de communion en fonte avec deux marches et de la rampe de la chaire (1000 fr.).
1849 : armoires de la sacristie de Montaut peintes en faux bois de noyer et de chêne.
1851 et 1852 : même peinture pour le tambour, la chaire, les fonts baptismaux, les confessionnaux, les statues de l’autel de la Vierge. La porte d’entrée est "bronzée". Porte du clocher réparée à neuf.
1854 : Brocas, restauration de la toiture, du clocher et du porche.
1855 : Montaut, chapelle du Sacré-Cœur, chapelle de la Vierge, sacristie : installation de quatre vitraux peints par "M. Raymond" (Peyruquéou), peintre à Saint-Sever, pour 90 fr.
Février 1855-février 1856 : réparation à Montaut de l’autel du Sacré-Cœur : nouvelle dorure par M. Lagarde cadet, doreur à Saint-Sever, pour 600 fr. Didelin de Paris, artiste peintre, fournit le tableau du Sacré-Cœur apparaissant à Marguerite-Marie Alacoque, pour 200 fr. Daux, décorateur à Bordeaux, vend le tombeau de l’autel 140 fr. Émile Lamagnère, menuisier, exécute le marchepied.
1856 (août) : Raymond Peyruqueou, peintre à Saint-Sever, a doré "la table sainte, la rampe qui va à la chaire ; a peint en marbre la chaire".
1856 (octobre) : on redécouvre l’effigie de sainte Catherine sous le badigeon de la clé de voûte de l’entrée. Restauration. "Représentée dans un groupe de nuages avec la roue de son martyr, avec dans sa main droite la palme de la glorieuse victoire, couronnée d’un diadème de gloire et écrasant sous ses pieds le tyran qui l’a condamnée".
1857 : restauration (sans l’avis de la fabrique) de la chapelle de la Vierge, peinture de la voûte et du mur (250 fr.), autel redoré par M. Daux de Bordeaux (400 fr.).
1857 : M. Dupin, ancien président de la chambre des députés [André Dupin, dit Dupin aîné (Varzy, 1783 - Paris, 1865), président de la chambre des députés de 1832 à 1839, puis de l'Assemblée législative en 1849 à 1851, sénateur en 1857], curé, a offert six chandeliers argentés et une croix (d’un prix d’au moins 300 fr.) à l’autel de la Vierge, lors de son passage à Montaut en mai.
1860 : tribune construite pour recevoir l’orgue acheté par M. Barbe, curé. La même année, tous les ornements de Montaut et Brocas ont été réparés à l’occasion de la visite pastorale de l’évêque.
P. 36 : réparations et refontes de cloches.
La Révolution a fait perdre au clocher ses plus belles cloches en 1793. La seule qui resta était une cloche de 600 kg fondue en 1760. Montaut n’a plus possédé qu’une seule cloche jusqu’en 1836. À cette date, une cloche de 350 kg fut fondue, commandée par Pédemagnon de Bétrac, curé de Montaut de 1834 à 1839. Mais elle se cassa en 1840 et le curé Lamarque la fit refondre par Delestan, de Dax ; elle pesait alors 420 kg. En 1853, elle ne fonctionnait plus, il fallut penser à une nouvelle fonte : après concours, c’est Tourmeau fils, fondeur à Mont-de-Marsan qui a été choisi. Il en porta le poids à 458 kg. En 1855, la cloche ne fonctionne plus à nouveau. En raison de la garantie de cinq ans, le fondeur a dû la refondre à ses frais (nouveau poids : 449 kg.). En 1853, Brocas possédait une petite cloche fêlée depuis plusieurs années ; elle fut refondue et la cérémonie du baptême eut lieu en même temps que celle de la cloche de Tourmeau pour Montaut.
P. 41 : cimetière de Montaut (1850-1851).
1806 : les paroissiens du bourg, "fatigués de porter leurs morts à Brocas" (ancien siège de la paroisse), obligent la municipalité à faire choix d’un terrain pour un nouveau cimetière à Montaut. Mais celui-ci "ne convient pas du tout, inspire le dégoût, tout le monde se plaint". Le conseil municipal tergiverse jusqu’en, date à laquelle le maire Sylvain Labastugue prend l’affaire en mains avec son nouveau conseil. On joint au terrain acquis en 1806 un emplacement mitoyen "pour faire un beau et immense cimetière". "Une personne charitable fit cadeau du magnifique portail" (estimé à 400 fr). On fit élever à cette même époque une croix qui domine le cimetière (150 fr).
P. 82.
1859 (2 juin) : la foudre s’abat sur le clocher de Brocas et cause d’importants dégâts.
P. 103-106, 135-138 : achats, réparations et restaurations, église et cimetière de Montaut depuis 1845.
Extrait (sommes les plus importantes) : lustre devant le grand autel (160 fr.), lustre de l’autel du Sacré-Cœur (100 fr.), lustre de l’autel de la Vierge (80 fr.), deux vitraux de la chapelle de la Vierge et de la sacristie (200 fr.), bannière de la Sainte Famille (220 fr.), ornements. Restauration de l’autel du Sacré-Cœur (900 fr.). Restauration de la chapelle de la Vierge (820 fr.). Don de six chandeliers et d’une croix par Dupin (300 fr.).
1858 (12 septembre) : don d’une statue de la Vierge à Brocas (140 fr.).
Abbé Sébie (1860-1866)
Depuis juillet 1860, réparations de l’église et achats d’ornements à Montaut pour 5000 fr.
Abbé Daydrein (1866-1900)
1868 : installation des sœurs à Montaut. Ouverture de classes chrétiennes pour jeunes filles dans une maison léguée par M. de Beysies.
1873 : Mme Darieutort, veuve de Louis de Monet, sans enfant, lègue à la fabrique sa maison avec jardin et ses trois métairies pour fonder une école de garçons. L’abbé Daydrein s’est ainsi attiré la haine des héritiers naturels (le neveu, Mme Darieutort et sa fille Mathilde ayant renoncé à leur héritage pour le remettre à la paroisse). Affaire portée au tribunal. L’abbé reçoit l’appui d’Aristide Moringlane (trésorier de la fabrique) et du comte Lamarque qui le défendent auprès du président Mac-Mahon. Le legs est autorisé en 1877 (décret signé par le président). En 1884, l’école n’est toujours pas ouverte.
1887 : installation des frères des écoles chrétiennes, ouverture des classes. Décret de fermeture en 1904, comme suite aux décrets sur les congrégations. Comme la fabrique ne peut plus accomplir la volonté de la donatrice (école de garçons), elle est déchue de son droit au legs.
Achats depuis 1867 (extrait) : harmonium (600 fr.), statue de St Joseph (80 fr.), bannière brodée d’or fin (250 fr.), cinq chapes (885 fr.), trois ornements (345 fr.), un drap mortuaire (220 fr.), dix paires de chandeliers (trois en bronze, sept en verre vert) (56 fr.).
P. 135.
Réparation des vitraux (100 fr.).
Restauration du chœur de l’église de Brocas, achat d’un maître-autel en marbre (3100 fr.), de trois ornements blanc, violet et noir pour Brocas (180 fr.).
1873 (Noël) : la chaire en pierre de l’église s’est effondrée pendant la messe. Remplacée en 1874 par une chaire en terre cuite de la maison Virebent de Toulouse (600 fr.).
1877 : refonte et agrandissement de la petite cloche de Montaut (350 fr.).
1878 : construction de la nouvelle sacristie, servant de décharge (320 fr.) ; achat d’une statue du Sacré-Cœur, de deux grands anges adorateurs, de candélabres et d’un ornement noir. (610 fr.).
1880 : achat de deux petits anges adorateurs, de candélabres (180 fr.).
P. 136.
1882 : le curé a fait diviser les grandes baies de l’église en "deux travées dans le style du XVIe siècle". Vitraux de Dagrand de Bordeaux "d’après mes indications". Est : scènes de vie et mort de sainte Catherine. Ouest : vie et mort de saint Pierre. Chapelle du Sacré Cœur : Apparition du Christ à Marie Alacoque. Chapelle de la Vierge : Sainte Famille. Œil de bœuf au-dessus du porche : Notre-Dame de Buglose, patronne du diocèse. Le tout : 4 516 fr.
1884 : chaire décorée par Raymond Peyruqueou, de Saint-Sever (250 fr.).
P. 137.
1887 : achat de deux lustres en cuivre à lys et épis (380 fr.).
1885 : dais de moire blanche (1 000 fr.).
1889 : restauration des ouvertures de l’église de Brocas. Quatre ouvertures sud remises dans leurs dimensions primitives, divisées "en deux panneaux avec meneau au milieu dans le style flamboyant" et garnies de vitraux. Le vitrail du sanctuaire de la Vierge représente la Sainte Famille au travail (coût : 200 fr. donnés par Baptiste Lannevère, 100 fr par son frère et 600 par la fabrique).
P. 138.
Remontage des deux grandes cloches et installation de deux petites : M. le président Burguerieu a pris à ses frais le remontage des deux grosses cloches qui ne sonnaient plus. Il fit venir le fondeur Vauthier (Émile) de Saint-Émilion. En même temps, on fait faire deux petites cloches (1200 fr.). La marraine, Coralie Burguerieu, donna 300 fr., Mme Darrieutort donna 200 fr, Martial Labastuque, parrain, donna 300 fr. Reste dû par la fabrique : 200 fr. Joug des deux cloches changés (1000 fr.).
1898 (avril) : installation d’une nouvelle tribune à Montaut, par le menuisier Pierre Jarez ( ?).
1900 : Raphaël Peyruqueou, de Saint-Sever, a refait les peintures de l’église, en très grande partie aux frais de l’abbé Daydrein, mort cette même année.
1900 (15 juin) : installation d’un chemin de croix en terre cuite (1500 fr., don de Mlle Coralie Burguerieu) de la maison « Union artistique internationale », dont les ateliers sont à Vaucouleurs (Meuse).
Vierge de Lourdes offerte à l’église par Mlle Coralie Burgurieu, pour l’autel de la Vierge. Bénédiction en 1901.
1901 (octobre) : abandon de l’ancien cimetière (La Placote), transformé en jardin.
Abbé Lafitte (né en 1869, curé de Montaut 1900-1951)
P. 1 : "Notes pour servir à l’histoire de la paroisse de 1900 à 1928"
P.3. 1908 : refonte de la plus petite des deux cloches, fêlée depuis longtemps. Le curé songea à Lannevere comme parrain : "Deux ou trois ans avant sa mort [1908], on me demanda à Brocas de faire refondre la plus petite des deux cloches, fêlée depuis déjà quelques temps. Une souscription s’ouvrit et Lannevere étant le personnage le plus en vue, je songeai naturellement à lui pour le parrainage. Un jour que je le rencontrai, avant de lui parler du rôle honorable que je lui réservais, je lui marquai mon espoir qu’il allait faire bonne figure parmi les donateurs ; mais je reçus une rebuffade : "Voyez-vous, me dit-il, j’ai donné jusqu’à l’heure (sic), que les autres donnent maintenant." Je n’insistai pas et contai ma mésaventure à un de ses vieux amis. À quelque temps de là je rencontrai cette même personne : "J’ai vu Lannevere, me dit-il, et lorsque je lui ai dit votre intention de le faire parrain, mais ne voulant rien donner il s’était exclu lui-même, il a failli en perdre la tête, tachez donc de le voir ; il est désolé de son refus et je crois qu’il va bien faire les choses". Il les fit en effet magnifiquement. La forte somme qu’il versa permit de transformer la petite cloche en la plus grande, il prit de plus à son compte l’achat d’un joug en fonte et tous les frais d’installation. Et voilà comment son nom figure glorieusement sur la cloche à côté de celui de la marraine, Mme du Sault."
P.4. Inventaire de l’église de Montaut :
"En certains lieux, les portes des églises durent être crochetées et même brisées pour permettre aux représentants de la loi de faire leur œuvre. Voici comment les choses se passèrent à Montaut. L’inspecteur d’enregistrement qui fut désigné pour venir faire le recensement du mobilier religieux était un homme très respectable, excellent catholique que je connaissais particulièrement et pour qui j’avais l’estime la plus profonde. Il marchait à son triste travail la mort dans l’âme ; mais ne pas marcher c’était briser sa carrière. À cause de lui je ne cherchai pas à exciter la population, mais je refusai d’accéder à la demande qu’il me fit la veille de tenir l’église fermée durant la journée pour ne pas être troublé dans ses opérations. Malgré mes sentiments personnels pour lui ; ma conscience de prêtre me faisait un devoir de laisser l’église ouverte comme elle l’était tous les jours. La manifestation qui se produisit fut donc spontanée, et c’est à ce titre qu’elle me paraît plus significative et plus à l’honneur de la population. Dès que l’arrivée de l’employé officiel du gouvernement fut signalée le tocsin sonna, l’église se remplit et un groupe imposant d’hommes se plaça aux alentours de l’entrée. Lorsque j’arrivai devant l’église avec le trésorier de la fabrique, chargé comme moi de représenter la paroisse, l’inspecteur fort embarrassé réclamait la clef de l’église qui était fermée. J’ignorais moi-même en quelles mains elle se trouvait et me gardai de faire un mouvement pour la réclamer. Ce fut par l’insigne maladresse d’un brave homme mal inspiré pour la circonstance, qu’on put enfin la retrouver. L’entrée dans l’église se fit aux accents du "Nous voulons Dieu" chanté par toute l’assistance et tant que durèrent les opérations les cantiques et la récitation du chapelet se succédèrent. C’était navrant et consolant. L’inspecteur dut lui-même ouvrir les tiroirs et les armoires. J’étais peiné de son air malheureux ; mais tout comme lui avait le sien, j’avais mon rôle à tenir, et nous restâmes spectateurs impassibles et muets d’un recensement qui dut être bien incomplet à en juger par la rapidité avec laquelle il fut procédé."
P. 9. Situation matérielle de l’église après la Séparation, nouvelle sacristine :
Plus de ressources après la Séparation. Mme Darrieutort (en la personne de sa fille Mathilde) prit en charge, à ses frais, l’entretien de la sacristie et des autels. Elle devient alors la bienfaitrice de Montaut. Elle achetait tout le nécessaire.
P. 10. La guerre, les réfugiés. Nettoyage de l’église :
Deux familles de réfugiés belges furent recueillies à Montaut et logées dans le couvent des sœurs (alors vide). L’abbé les a occupées au nettoyage de l’église. L’un des réfugiés était artiste peintre et fut donc employé au nettoyage des tableaux des trois autels. En ce qui concerne le maître-autel, "il me fit remarquer qu’un précédent nettoyage avait été fait très maladroitement et d’une manière insuffisante et qu’on ne pouvait y remédier parce que l’ouvrier, son mauvais travail terminé, avait de nouveau passé du vernis sur la peinture."
P. 11. Béatification de Jeanne d’Arc, 1909 :
Grande fête célébrée à Montaut (« un lundi vers la mi-août »), projection dans l’église d’une série de tableaux retraçant la vie de Jeanne d’Arc. "J’avais imaginé, comme pièce principale de décoration dans l’église, de faire peindre par mon cher voisin de Banos, Monsieur l’abbé Descorps, la Jeanne d’Arc d’Ingres et j’avais placé ce tableau sur le haut du maître autel dans un cadre de fleurs. La fête terminée, je ne crus pas mieux faire que de l’utiliser en lui choisissant une place définitive au-dessus de l’arcature romane qui s’ouvre à l’entrée de la chapelle de la Vierge."
P. 11. Nouvel état d’esprit après la guerre de 1914-1918 :
"L’ardeur que mirent les sonneurs improvisés à répandre la bonne nouvelle fut funeste en conséquences pour les pauvres cloches. En beaucoup d’endroit elles se fêlèrent. Notre plus belle cloche fut de ce nombre. Elle datait de 1760. Et de ce jour notre sonnerie se trouva bien appauvrie."
P. 12.
1921. Souvenir commémoratif extérieur trop coûteux : installation d’un drapeau du Sacré-Cœur (don de Mlle Darrieutort) dans le chœur. Celui-ci étant réservé pour les grandes solennités, elle en donna un autre "pour figurer à demeure".
P. 13.
1926 : changements dans la sacristie : agrandissement de la fenêtre, la sacristie étant trop sombre et le vitrail trop ancien. Installation d’un meuble dans le recoin gauche, qui résiste à une effraction, afin d’y ranger les vases sacrés. Confessionnal portatif à l’usage des sourds (une commode encombrante), remplacée par une grille contre le mur. Transformation d’une ouverture à côté de la porte donnant sur la Placote, "sorte d’évier contenant le lavabo destiné au célébrant. Un mauvais maçon avait essayé de lui donner une arcature romane gauche à souhait et la maçonnerie s’en allait à l’arrière du cul de four. C’était simplement dégoutant à l’œil. Après en avoir fait un placard rectangulaire fermé par une porte en chêne, je l’utilisai pour le lavabo et pour tout ce qui concerne le service des burettes."
1927 : achat de deux fauteuils de célébrants et de deux tabourets pour servir au diacre et au sous diacre. Mobilier commandé à la Maison André, d’Angers (1 000 fr.). La stalle de célébrant, fixée à la boiserie, présentait un problème : "il était impossible de s’y installer sans que les chasubles ou chapes n’eussent à en souffrir. [...] De ce fait j’ai dû en particulier faire remettre complètement à neuf le bel ornement de moire blanche dont la croix est en broderie d’or fin en relief [...]" (800 fr. aux dominicaines de Dax.)
1928 : année importante, restauration des cloches. Grosse cloche fêlée, seconde cloche plus petite, deux autres toutes petites. "La plus petite pouvait être levée à bras par un seul homme et l’autre la suivait de près. On ne les utilisait que pour les obsèques des petits enfants." Le système de sonnerie, changé par l’abbé Daydrein (1866-1900), ne comportait pas de contrepoids, aussi le va-et-vient des cloches ébranlait-il tout le beffroi (charpente et faîtage). "Le mobilier de l’église étant juridiquement communal, la question des travaux à faire n’était pas de mon ressort. Mais nous avions tous appris à connaître que si les communes étaient propriétaires, elles s’inquiétaient généralement fort peu de pourvoir à l’entretien et au renouvellement du mobilier. [...] On n’aurait cependant pas dû oublier que c’était une sonnerie civile et patriotique et non une sonnerie religieuse qui avait occasionné la fêlure de la grande cloche. Mais la caisse communale restait, parait-il, à sec en permanence [...]." Ouverture d’une souscription paroissiale. Mlle Darrieutort donna 5 000 fr. et les donations s’enchaînèrent à la surprise du curé (13 910 fr.). Le programme de restauration fut donc élargi : refonte de la grosse cloche, son contrepoids, un contrepoids à la seconde et refonte des deux petites cloches pour en créer une troisième. Fondeur : Darricau de Tarbes. Coût : 11 300 fr. Garantie : dix ans. Bénédiction le 16 septembre 1928. Mlle Darrieutort fut naturellement désignée pour le marrainage de la plus grande. Parrain : Louis Moringlane (fils du capitaine Raoul Moringlane). Deuxième cloche : la mère la plus éprouvée par la guerre, Mme Lapeyre (ex-institutrice ayant perdu ses trois fils à la guerre) fut choisie pour marraine, un blessé de guerre, Julien Man (dont le frère était amputé et le fils décédé), pour parrain. Inscription sur les cloches : A fulgure et tempestate libera nos domine. Mathildis, Ludovica, vox dei ad populum, populi ad Deum constituta. A.P 1928. (grande cloche) ; Da pacem Domine in diebus nostris. Victoria Paulina Juliana, pro patria gratias ago preces que fundo (petite cloche). "Le travail du fondeur laisse à désirer pour leur netteté ; certains mots sont difficilement lisibles." Accord mineur des trois cloches : mi, sol, si. Rien n’était prévu pour la descente des cloches, il a donc fallu détruire un côté de la cabine de l’horloge et retoucher les planchers.
P. 16. Vestiaire liturgique.
Presque tous les ornements ont été renouvelés. Il reste peu de chose en 1928 de ce qu’il y avait à l’arrivée de l’abbé Laffite (1900) : un vieil ornement d’or avec fleurs de couleur (une des plus belles pièces), un ornement de velours rouge avec croix en relief à l’or fin, un ornement de velours noir brodé argent, deux dalmatiques "genre espagnol si originales et si fraiches de teintes avec leurs dessins de fleurs, d’oiseaux, de papillons aux couleurs variées", deux chapes noires, une chape rouge, une chape violette. Legs de Mlle Burguerieu : un ornement d’or et chape d’or avec son voile d’or. Une partie du legs utilisée pour l’achat d’un confessionnal (nef principale). Elle avait aussi fait don de la statue de Notre-Dame de Lourdes (chapelle de la Vierge).
Autres achats et dons :
1912 : nouvel harmonium (l’autre, de 1867, était délabré), nouveaux bancs de congréganistes, appareil d’acétylène pour l’éclairage, prie-Dieu du chœur (même ébéniste que le confessionnal).
Souvenir commémoratif des morts de la guerre acheté par souscription.
P. 20-21. Les confréries.
Il existait à Brocas une ancienne confrérie de saint Pierre. En 1900, ils ne restait que six adhérents âgés. Ils ont donc été intégrés à la confrérie du Saint-Sacrement, plus prospère (30 fr de droit d’entrée). Il existe aussi une confrérie du Rosaire, moins prospère.
1900 : constitution de la Congrégation des Enfants de Marie.
P. 25. L’église possède 3 reliques de la Vraie Croix.
La plus ancienne ayant été donnée par l’abbé Cassiet a perdu son authentique pendant la Révolution. Mais une reconnaissance officielle par l’autorité diocésaine permit de lui rendre un culte public (p. 127 et suivantes). En 1861, l’abbé Sébie a constitué un dossier de recherches pour l’évêque, expliquant l’histoire de la relique : le prêtre Pierre Cassiet, natif de Montaut, reçut cette relique de la cours de Rome en 1764 comme récompense. Il la fit ensuite reconnaître par l’évêque d’Aire (de 1758 à 1783) Playcard de Raigecourt et la donna à la paroisse de Montaut ; le curé était alors M. Duhart (1746 – 1786). La relique était dans un petit reliquaire en bois doré, oblong, de forme triangulaire. Un coffre (pyramidal ?) doré avait aussi été fait pour servir de trône d’exposition les jours de fête et de châsse le reste de l’année. En 1792, lorsque le gouvernement révolutionnaire décida de confisquer les biens de l’église, M. Siméon Moringlane cacha le petit reliquaire en lieu sûr et enterra la châsse dans le jardin de M. L*** (Lacoste ?) en prenant soin de protéger la dorure. Il oublia de récupérer l’authentique. Lorsqu’on revint la déterrer, on ne trouvé que les étoupes. Après son exil, l’abbé Bergoignan (1801-1813), curé titulaire expliqua la situation l’évêque de Bayonne et d’Aire. Une enquête fut entamée vers 1804 par M. Lamarque, vicaire général et M. Basquiat-Mugriet de Saint-Sever, ancien vicaire général. Tous ceux qui avaient vu la relique avant la Révolution la reconnurent (dont l’abbé Cassiet) et ce fut suffisant pour remplacer l’authentique et l’évêque de Bayonne autorisa les mêmes cérémonies. La relique fut dérobée entre 1824 et 1825 mais sous la menace faire par l’abbé Tisné de la "vengeance du Ciel", le ravisseur la restitua.
La deuxième relique, dans un reliquaire doré monté sur pied, est un don de l’abbé Pédemagnon (1834 – 1839). Elle possède son authentique. L’origine de la troisième relique est inconnue.
P. 25. Noces d’argent de l’abbé Lafitte en 1925.
Grâce à une souscription, un Christ en ivoire lui a été offert.
P. 27.
1930 : achat d’un ornement noir de première classe, velours et argent fin (1 320 fr.) chez Nouvellet à Lyon.
1930 (21 juin) : mort de Mathilde Darrieutort bienfaitrice de Montaut. Elle avait pris à se charge la plus grande partie des frais de réparation et d’achat des vêtements liturgiques. Quelques jours avant sa mort elle a offert une statue de sainte Thérèse.
Transformation des fonts baptismaux, trop étroits (1,70 m sur 1,60 m). De plus, la clôture des fonts étant de plein bois, ce recoin était dans l’obscurité. Agrandissement et remplacement de la clôture en bois par une grille en fer forgé de la maison Galin de Bordeaux. Avec ces modifications, on s’est aperçu que la vasque était fendue ; comme elle était « très grossièrement faite et sans aucun style », elle a été remplacée par une vasque neuve en marbre gris d’Arudy accompagné d’un couvercle en bronze. Coût total : 9 300 fr. (dont 6 200 pour la grille).
1931 : c’est M. Descorps, curé de Banos, qui s’est chargé des peintures. Le tableau du Baptême de saint Jean-Baptiste a été raccourci pour son nouvel emplacement.
1934 : achèvement de l’installation de l’électricité dans l’église par Gaston Fauthous pour 3 000 fr.
Interdiction du service religieux à Brocas à cause du délabrement de l’église : "la couverture, devenue une vraie écumoire, laisse passer des flots d’eau qui détrempent les coûtes et inondent sur certains points le pavé de l’église."
1936 : restauration du clocher de Brocas. "Ce qui constituait le clocher proprement dit a été simplement rasé, sa reconstruction entraînant des dépenses trop considérables. La tour a été simplement exhaussée de 3 mètres et terminée comme chacun peut le voir."
Cette même année, restauration du clocher de Montaut (premier projet : consolidation du mur sud, recrépissage, remise à neuf de la couverture d’ardoise.) Ce premier projet a finalement été abandonné au profit de la construction d’une tour "plus ou moins moyennageuse (sic) qui n’a pas l’admiration de tout le monde", car la toiture en ardoise réclamait trop d’entretien.
Photo jointe au texte : "J’ai voulu que le souvenir de notre cher vieux clocher ne fut pas tout à fait perdu et que ceux qui ne l’ont pas connu retrouvent du moins son image en mémoire du temps passé."
1937 : nouvelle cloche à Brocas, refondue par M. Fourcade de Tarbes, donnant le si bémol (2 112 fr.).
1939 : volonté de créer une salle paroissiale pour servir de lieu de réunion. Lafitte a choisi le projet de Prunetti, architecte à Dax.
1945 : à la Libération, "une tête brulée de la localité en signe de réjouissance fit éclater deux bombes de plastique sur la place qui longe le côté ouest de l’église. La déflagration provoqua des éclatements dans les vitraux, particulièrement dans le vitrail central de la nef." L’église est restée quatre ans avec ses vitraux brisés laissant entrer le froid et la pluie. En 1949, l’abbé Lafitte offre une participation paroissiale de 40 000 francs à la commune afin qu’elle consente à réparer les vitraux en ajoutant le complément. C’est la maison Dagrand de Bordeaux qui s’en charge (environ 100 000 francs).
Extrait de documents concernant l'église Saint-Pierre de Brocas à Montaut (AD Landes, 2 O 1348)
- 1847 (5 juillet). "Devis pour les travaux à exécuter au clocher de Brocas", par le charpentier Jean-Baptiste Massey : couverture en bardeaux. Demande de secours à l'État.
- 1849 (24 août). L'État accorde un secours de 600 francs à la commune de Montaut "pour le clocher de Montaut" (erreur pour "Brocas" ?).
- 1854 (29 avril). Lettre du préfet des Landes au sous-préfet de Saint-Sever, concernant "les réparations à l'église de Brocas" (clocher).
- 1868. Legs de M. Beyrie à l'église de Brocas, "à affecter à la réparation de l'église".
- 1901 (30 mars). "Devis et cahier des charges. Réparation du clocher de l'église de Brocas", par l'architecte Victor Séron, Saint-Sever : "[...] Le bois de chêne employé dans la construction devra avoir au moins un an de coupe [...]. La couverture en ardoise [...]."
- 1901 (17 juin). "Réparation du clocher de l'église de Brocas. Devis et cahier des charges" : plan 3626 (ill. 20244000240NUC2A).
- 1901 (24 octobre). Délibération du conseil municipal : "Les travaux de restauration du clocher de Brocas n'[ont] pas trouvé d'adjudicataire."
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Extraits de la monographie paroissiale de Montaut, par le curé Auguste Daydrein, 1888 (AD Landes, 16 J 15/11)
Section première. Première partie. Statistique religieuse. Chapitre 1er. La paroisse de Montaut est rattachée à la commune du même nom. La population au moment de la révolution française était des plus florissantes et en ferait une des paroisses les plus importantes de la Chalosse. On y comptait 1.500 communians [sic], ce qui supposerait une population de plus de 2.000 habitants. [...] Aujourd’hui, sous le rapport de la population, Montaut comme du reste tous nos petits centres, est en pleine décadence. C’est à peine si on compte 1.104 habitants.
Montaut possède deux grandes et belles églises et une antique chapelle qui n’a gardé de son antiquité qu’un monogramme du Christ au tympan de sa porte d’entrée. Nos deux églises sont l’église de Montaut sous le vocable de Ste Catherine d’Alexandrie vierge martyre (25 9bre). L’église de Brocas sous le vocable de St Pierre apôtre. Cette église était autrefois et jusqu’aux guerres de religion 16ème siècle l’église mère. A cette époque malheureuse pour la Chalosse, la sous-paroisse de Montaut prit son titre et sa couronne. Sa situation typographique [sic] la rendait plus apte à la garder.
La chapelle d’Arcet était une construction des templiers, aussi y voyait-on établie de temps immémorial la confrérie de St Michel. J’ai été assez heureux pour retrouver les statuts pour la confrérie du bienheureux St Michel archange établie dans l’église d’Arcet en Chalosse le sept du mois de may mille cinq cens nonante neuf. [...] Avant la révolution de 89 presque la totalité des habitants de Montaut était inscrite dans les registres de la susdite confrérie et néanmoins à cette époque et jusqu’au 21 7bre 1845 la chapelle et le quartier d’Arcet ressortissaient à Banos. A cette époque, à l’occasion de la nouvelle délimitation des paroisses faite par Mgr Lanneluc, Arcet fut réuni à Montaut. Cette chapelle se trouvant dans un « état de délabrement complet et sans ressources pour une restauration, M. Gahuzère, juge de paix à St-Sever et propriétaire d’une gracieuse villa contiguë à la chapelle profitta [sic] des circonstances pour en proposer [?] la vente et pour s’en rendit acquéreur (autorisation préfectorale 23 9bre 1864). Aujourd’hui cette chapelle restaurée par feu Madame Gahuzère appartient à Madame de Laborde née Gahuzère. [...]
Montaut jouit d’un titre vicarial rétribué par l’État et la fabrique. L’église de Montaut est riche en archives, mais les plus intéressantes, c’est-à-dire celles qui concernent l’origine de la paroisse, la fondation des églises, manquent [...].
Chapitre II. Particularités. L’église de Montaut possède deux reliques de la vraie croix. L’une fut portée de Rome par M. Cassiet, missionnaire au Canada. L’autre m’a été envoyée par M. Pedemagnon, ancien curé de Montaut, qui l’a portée lui-même de Rome. L’authentique de la relique portée par M. Cassiet ayant été perdu, une enquête fut faite par mon prédécesseur M. Sebie, doyen de Labrit, et en vue de cette enquête M. Dhers, vicaire général de Mgr Epivent, déclara que cette relique avait tous les caractères d’authenticité désirables, et qu’il en autorisait l’exposition et la procession le jour de la solennité de la Ste Croix de septembre. Pour la seconde relique, l’authentique se trouve dans la châsse conservée derrière l’autel de la Ste Vierge. [...]
§ II. Il y a deux cimetières dans la paroisse, celui de Montaut qui fut établi en 1806, situé à 300 mètres environ à l’ouest de l’église. Jusqu’à cette époque les morts de Montaut étaient portés à Brocas. Ce nouveau cimetière était depuis longtemps reconnu insuffisant. En l’année 1852 il fut agrandi et clôturé tel que nous le voyons aujourd’hui, grâce au zèle et à l’initiative de M. l’abbé Barbe curé de Montaut. [...] Celui de Brocas qui entoure l’église et qui remonte certainement à l’époque de la construction de l’église qui était romane. [...]
§ V. La paroisse de Montaut est en possession de l’érection canonique de plusieurs confréries : 1° de la confrérie de St Pierre de Brocas. Cette confrérie était établie à Brocas de temps immémorial mais les statuts en étaient perdus ; ils furent retrouvés en mil six cens nonante sept par M. Lafaurie bachelier en théologie, prêtre et curé du dit Brocas et Montaut. Dès lors il demanda à Rome l’érection canonique de ladite confrérie. Nous avons la copie d’une lettre apostolique d’Innocent XII qui approuve cette confrérie et l’enrichit de plusieurs indulgences plénières. Mgr Louis Gaston de Fleuriau d’Armenonville permet la publication de ces indulgences en 1690 [sic] année de l’établissement de la confrérie. J’ai entre les mains les statuts retrouvés de l’antique confrérie mais dans un tel état de vétusté que j’ai cru devoir les faire réimprimer, plusieurs exemplaires se trouvent dans les archives de la paroisse. / 2° La confrérie du St Sacrement fut érigée canoniquement dans l’église de Montaut en 1744 par Mgr François de Sarret de Gaujacq sur les instances de Maître Monferran prêtre et vicaire de Montaut. J’en ai retrouvé les statuts primitifs. Ces statuts forment XI chapitres. M. Pedemagnon n’ayant pas eu connaissance de ces diverses pièces demanda et obtint de Mgr Savy une nouvelle érection canonique le 12 Xbre 1834. / 3° A la même date le même M. Pedemagnon demanda et obtint l’institution du rosaire perpétuel. / 4° Le 24 juillet 1835 il obtint l’érection de la confrérie du Sacré-Cœur de Jésus. / 5° En 1845 M. Barbe curé de Montaut obtint de Mgr Lanneluc l’autoriser d’ériger dans la paroisse la confrérie du très saint et immaculée cœur de Marie pour la conversion des pécheurs. / 6° En 1864 la confrérie du St Scapulaire du Mont Carmel fut établie canoniquement dans la paroisse par ordonnance de Mgr Epivent sur la demande de M. Sebie curé de la paroisse. [...]"
____________________________
SÉBIE, abbé. Histoire paroissiale. La paroisse de Montaut (Landes) à l'époque de la Révolution française
"A Brocas, les ornements et les autels subirent le même sort qu'à Montaut. Lorsque l'on démolit les retables du maître-autel, on trouva les restes d'un magnifique autel gothique en pierre, qui avait dû être fait, ainsi qu'une partie de l'église, par les Anglais, du temps de leur domination dans la Guienne. On voit encore derrière l'abside, au dehors, du côté nord-est, les armes de la couronne d'Angleterre peintes à la fresque sur le recrépissage de la muraille. Quatre belles statues en bois doré furent transportées à Montaut et brûlées indignement devant un ignoble corps de garde que les sans-culottes du pays avaient établi sur la place du bourg, où un confessionnal leur servait de guérite."
inscriptions en lien avec la restauration du clocher
Cinq inscriptions gravées dans le ciment à divers endroits :
COUDERT (... ?)
MALET BATS-TALHON Charpentier
Août 1953
MILLET (...)
Bonnet Dufard (...)
Inventaire des biens dépendant de la fabrique de Montaut à Brocas, 13 février 1906 (AD Landes. 70 V 226/11)
"Inventaire des biens dépendant de la fabrique paroissiale de Montaut.
L'an mil neuf cent six, le treize février à une heure 1/4 du soir, En présence de MM. 1° l'abbé Laffitte, curé de Montaut, 2° Baptiste Mau, président du bureau des marguilliers, 3° Dubernet, adjoint maire, tous trois demeurant à Montaut. / Nous soussigné, Gaillard, Sous-Inspecteur des Domaines à Mont-de-Marsan, dûment commissionné et assermenté, spécialement délégué par le Directeur des Domaines à Mont-de-Marsan, avons procédé ainsi qu'il suit, à l'inventaire descriptif et estimatif des biens de toute nature détenus par la fabrique paroissiale de Montaut.
Chapitre I. Biens de la fabrique. / § 1. Biens mobiliers. [...] Nous nous sommes transportés à l'Eglise de Brocas distante de 3 kilomètres, annexe de la précédente [Sainte-Catherine de Montaut] et dont les biens appartiennent à la même fabrique. / Sacristie unique / 1. Une armoire mobile vieille contenant - 30. / 2. Deux ornements blancs et rouges - 30. / 3. Trois id. violet, vert, noir - 45. / 4. Teintures [sic] de dais - 25. / 5. Une chape noire - 200. / Vases sacrés / 6. Un calie argenté - 25. / 7. Un petit ciboire argenté - 10. / 8. Un ostensoir id. - 40. / 9. Une aube - 5. / 10. Cinq purificatoires - 1. / 11. Trois manuterges - 0,60. / 12. Deux amicts - 1. / 13. Une pale - 0,50. / 14. Deux serviettes - 0,50. / 15. Un vieil encensoir et la navette - 2. / 16. Deux étoles pastorales : une noire et une jaune - 5. / 17. Un surplis de cérémonie - 1. / 18. Un surplis de confessionnal - 0,50. / 19. Un bénitier et le goupillon - 2. / 20. Une vieille table en bois - 2. / 21. Un confessionnal portatif - 1. / 22. Deux soutanes et deux surplis d'enfants de chœur - 4. / 23. Deux draps mortuaires - 20. / 24. Un tableau de St Pierre détaché du cadre - 5. / 25. Un prie-Dieu surmonté d'un Christ - 2. / 26. Un petit placard mobile - 1. / 27. Un vieux poële - 5. / 28. Six bouquets d'autel (revendiqués par les jeunes filles de Brocas) - 10. / Maître-autel en marbre, fixe, surmonté : / 29. d'une croix en cuivre - 10. / 30. de six chandeliers en cuivre - 15. / 31. de quatre id. en verre - 4. / 32. de six porte-bouquets garnis - 3. / 33. Une stalle pour célébrant, à 3 places - 25. / 34. En face un banc à 3 places - 25. / 35. Deux croix de procession en métal blanc - 2. / 36. Un tapis usé - 25. / 37. Une lampe de sanctuaire - 5. / Nef / 38. Un lustre en verre - 20. / 39. Une chaire en bois fixe ayant en face un Christ en bois - 1. / 40. Deux vieilles statues en bois peint, St Pierre et St Paul - 40. / Bas-côté unique / 41. Autel surmonté d'une statue de la Vierge - 10. / 42. Six chandeliers en bois doré - 6. / 43. Quatre vases avec leurs bouquets - 1. / 44. Un petit lutrin - 1. / 45. Un lustre en verre - 15. / 46. Un confessionnal en bois - 10. / 47. Un bois de dais - 2. / 48. Un corbillard - 5. / 49. Un chemin de croix très ordinaire - 5. / 50. Soixante chaises en paille - 30.
[...]
Chapitre II. Biens dont la fabrique n'a que la jouissance. L'église de Montaut et celle de Brocas sont très anciennes ; chacune d'elles est située dans le bourg de ce nom ; la première occupe une surface de 4 ares environ - 100, et la seconde une surface de 3 ares - 45. [...] Il n'existe pas de biens classés ni à classer. Les évaluations qui précèdent émanent de l'agent des Domaines seul, les comparants ayant refusé de donner leur avis sur ce point.
Déclarations concernant l’actif et le passif. Néant.
Observations d’ordre général. / Une protestation écrite nous a été lue et remise dès le début de l'inventaire ; nous l'avons annexée aux présentes après l'avoir revêtue de la formule "ne varietur". Sauf quelques bouquets de Brocas, aucun objet n'a été revendiqué. [...]
En conséquence, nous avons clos le présent inventaire contenant six rôles, - renvoi et un mots rayés seuls, le 13 février à 7 heures du soir et, après lecture faite, nous l'avons signé seul, les comparants ayant refusé de le revêtir de leur signature. / A Montaut, le 13 février 1906. / Gaillard."
[Annexé à l'inventaire, une lettre de protestation de la fabrique et du curé Tauzin.]
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Localisation
Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Landes , Montaut
Milieu d'implantation: en écart
Lieu-dit/quartier: Brocas
Cadastre: 2016 F 100-101
Extrait du plan cadastral de 1809, section D dite de Brocas, 2e partie, par Cazenave, géomètre (AD Landes, 286 W 191).
Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Extrait du plan cadastral de 1845, section F dite du bourg de Brocas, 1ère feuille, par Arnaud, géomètre (AD Landes, E dépôt 191/1 G 2).
Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Projet de réfection de la flèche du clocher de l'église Saint-Pierre de Brocas, par l'architecte Victor Séron, de Saint-Sever, 1901 (AD Landes, 2 O 1348).
Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Plan au sol avec phasage. Dessin Jean-Bernard Faivre, 1969 (Inventaire régional d'Aquitaine).
Maisonnave Jean-Philippe, Faivre Jean-Bernard
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Plan de situation (cad 1966), plan de masse, chevet : plan et détail des fenêtres.
Chabot Bernard, Dubau Michel, Laroche Claude
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Plan.
Chabot Bernard, Dubau Michel
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Coupe transversale.
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Coupe longitudinale.
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Coupe sur le portail.
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Détail de pilier.
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Contreventement longitudinal et axonométrique de la charpente.
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Axonométrie du porche et du clocher.
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Ensemble depuis l'ouest. Photographie anonyme, avant 1937.
Monuments historiques
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Ensemble depuis le sud. Photographie anonyme, avant 1937.
Monuments historiques
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Clocher, partie supérieure, mur nord. Photographie anonyme, avant 1937.
Monuments historiques
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Pilier de séparation des deux nefs vu depuis la nef principale. Années 1930.
Monuments historiques
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Pilier de séparation des deux nefs vu depuis l'ouest de la nef secondaire. Années 1930.
Monuments historiques
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Eglise et environnement vus de l'est.
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Eglise et environnement vus du nord-est.
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Eglise vue de l'ouest.
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Eglise et environnement vus du sud-est.
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Ensemble du côté sud.
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Eglise vue du sud.
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Ensemble de l'église vue du sud-ouest.
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Vue d'ensemble du mur nord.
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Ensemble du chevet.
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Travée centrale du chevet.
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Chevet du vaisseau sud.
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Clocher, face ouest.
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Clocher, angle sud-ouest.
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Façade nord, clocher,1er et 2ème niveaux, fenêtres.
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Clocher-porche, rez-de-chaussée, fenêtre supérieure.
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Mur nord.
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Mur nord : ensemble des parties remaniées.
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Mur sud vu depuis l'est.
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Mur sud.
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Mur sud, travée centrale.
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Contrefort du mur nord (côté ouest).
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Porche, mur ouest.
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Mur nord, trace d'arc en plein cintre.
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Vaisseau nord, soubassement.
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Façade nord, trace d'arc en plein cintre.
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Façade nord, trace d'arc brisé.
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Chevet, travée de droite, fenêtre.
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Choeur, partie droite, fenêtre.
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Abside nord, fenêtre nord, ensemble.
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Abside nord, fenêtre nord, détail.
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Abside nord, fenêtre axiale.
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Mur nord, arcades dégagées d'un portail roman.
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Façade nord, baie de la 1ère travée.
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Sacristie, angle nord-est, porte.
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Portail nord d'entrée du cimetière.
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Portail sud d'entrée du cimetière.
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Façade nord, limite porche-clocher, contrefort.
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Porche, partie sud.
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Porche, portes d'entrée.
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Grand portail sous le porche nord, ensemble.
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Grand portail sous le porche nord, partie supérieure vue de dessous.
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Grand portail sous le porche nord, partie supérieure droite.
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Grand portail sous le porche nord, partie supérieure centrale.
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Grand portail sous le porche nord, partie supérieure gauche.
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Grand portail sous le porche nord, partie supérieure et chapiteau.
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Porche à l'ouest du clocher, clef du portail.
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Grand portail sous le porche nord, partie supérieure grande moulure d'imposte.
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Grand portail sous le porche nord, base du piédroit de gauche.
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Porte d'entrée sous le porche, côté nord.
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Porte d'entrée sous le porche, côté sud.
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Vaisseau nord et ancien choeur vus de l'ouest.
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Vaisseau sud et choeur actuel vus de l'ouest.
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Vaisseau sud vu de l'est.
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Vaisseau sud, 1ère travée vue de l'est.
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Vaisseau nord vu de l'est.
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Arcades de l'ancien choeur.
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Choeur, partie droite, mur nord, supports des arcades.
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Choeur, partie droite, mur sud, la fenêtre.
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Ensemble de l'ancien choeur sans l'autel.
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Ancien choeur : vue générale des fouilles.
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Clocher-porche, rez-de-chaussée, mur sud, portes de l'escalier et de la tribune.
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Clocher-porche, rez-de-chaussée, fenêtres et tribune.
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Clocher-porche, mur sud, porte de la tribune.
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Clocher-porche, tribune, balustrade.
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Clocher-porche, voûtement.
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Vaisseau nord, 2ème travée, clef de voûte.
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Vaisseau nord, 1ère travée, mur nord, moulure.
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Vaisseau sud, 1ère travée, partie supérieure de la tourelle d'escalier.
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Vaisseau sud, voûte de la 2ème travée.
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Vaisseau sud, voûte de la 3ème travée.
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Vaisseau sud, 2ème travée, clef de voûte sud.
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Vaisseau nord, 1ère travée, clef de voûte.
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Rez-de-chaussée du clocher : clef de voûte.
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Vaisseau sud, 2ème travée, pénétration des voûtes dans l'angle.
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Chapiteau et départ de voûte du pilier central.
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Vaisseau nord, 2ème travée, départ des voûtes.
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Vaisseau sud, 1ère travée, pénétration des nervures.
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Vaisseau sud, mur sud, fenêtre.
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Sacristie, intérieur, mur nord, fenêtre.
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Mur séparant le clocher du vaisseau nord.
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Mur nord du choeur actuel.
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Mur nord du choeur actuel.
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Remaniements du mur nord du vaisseau nord.
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Porte d'entrée dans le vaisseau sud.
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Cartouche situé entre la 1ère et la 2e travée du vaisseau sud.
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Cartouche situé entre la 1ère et la 2e travée du vaisseau sud.
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Chapiteau entre la 1ère et la 2ème travée.
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Vaisseau sud, 2ème travée, retombée des nervures.
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Chapiteau du pilier central.
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Chapiteaux de l'ancien choeur.
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Arcades et chapiteau de l'ancien choeur.
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Chapiteau du pilier situé entre l'ancien choeur et le choeur actuel (côté nord).
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Chapiteau du pilier situé entre l'ancien choeur et le choeur actuel (côté sud).
Chabot Bernard, Dubau Michel
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Chapiteau du pilier situé entre la 1ère et la 2e travée des deux vaisseaux.
Chabot Bernard, Dubau Michel
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Chapiteau du pilier situé entre la 1ère et la 2e travée des deux vaisseaux.
Chabot Bernard, Dubau Michel
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Chapiteau du pilier séparant le choeur ancien du choeur actuel.
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Chapiteaux du pilier central.
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Détail du piedroit de droite du portail.
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Abside, arcades, base.
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Abside, arcades, base.
Chabot Bernard, Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Support libre central, base.
Chabot Bernard, Dubau Michel
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Fouilles dans le chœur (24-29 mars 1975) : vue depuis le nord (1. sol contemporain 19e ; 1bis. sol contemporain 20e ; 2. base de l'autel roman ; 3. base du retable gothique ; 4. dallage roman en pierre ; 4bis. banquette romane portant les colonnettes ; 5. porte gothique ; 6. fondations du retable 17e sous l'arc doubleau du chœur).
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Fouilles dans le chœur (24-29 mars 1975) : partie centrale.
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Paysage de la commune de Montaut avec les églises Saint-Pierre de Brocas (à gauche) et Sainte-Catherine (au loin à droite).
Barroche Adrienne
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Église vue depuis le bourg de Montaut.
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Eglise vue du Sud.
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Eglise vue du Sud.
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Eglise vue du Sud.
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Eglise vue du Sud.
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Eglise vue du Sud.
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Mur sud vu depuis l'est.
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Mur sud vu depuis l'ouest.
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Mur sud avec le porche vus depuis l'ouest.
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Clocher vu depuis le sud-ouest.
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Partie haute du clocher vu depuis le sud-ouest.
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Ensemble du chevet.
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Vue du chevet : détail de la jonction des deux vaisseaux.
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Entrée du cimetière, portail sud.
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Portail sud du cimetière, détail.
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Porte d'entrée sous le porche, côté sud.
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Détail de la porte d'entrée sous le porche, côté sud.
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Porte d'entrée dans le vaisseau sud.
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Vaisseau sud et choeur actuel vus de l'ouest.
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Vaisseau sud et choeur actuel vus de l'ouest.
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Vaisseau sud, ensemble.
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Vaisseau sud vu de l'est.
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Vaisseau sud vu de l'est.
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Vaisseau sud, ensemble.
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Vue des deux vaisseaux depuis le sud-est.
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Vaisseau nord vu de l'ouest.
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Vue des deux vaisseaux depuis le nord-ouest.
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Vue des deux vaisseaux depuis le nord-ouest.
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Vaisseau nord vu de l'est.
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Vue des deux vaisseaux depuis le nord-est.
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Ancien choeur (nord).
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Décor de l'ancien choeur (nord) : colonnes et arcades.
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Décor de l'ancien choeur (nord) : colonne et arcade.
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Décor de l'ancien choeur (nord) : chapiteau.
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Détail du décor du chapiteau situé entre la 1ère et la 2e travée des deux vaisseaux : masques grotesques reliés par des linges.
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Détail du décor du chapiteau situé entre la 1ère et la 2ème travée des deux vaisseaux : masques grotesques reliés par des linges.
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Détail du décor du chapiteau situé entre la 1ère et la 2e travée des deux vaisseaux : angelot.
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Chapiteau du pilier central.
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Détail du chapiteau du pilier central : partie inachevée.
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Chapiteau du pilier situé entre l'ancien choeur et le choeur actuel (côté sud).
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Chapiteau du pilier situé entre l'ancien choeur et le choeur actuel.
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Chapiteau du pilier situé entre l'ancien choeur et le choeur actuel : détail du décor.
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Chapiteau du pilier situé entre l'ancien choeur et le choeur actuel : détail du décor avec deux angelots.
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Cartouche situé entre la 1ère et la 2ème travée du vaisseau sud.
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Vaisseau sud, 2ème travée, clef de voûte.
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Vaisseau sud, 1ère travée, clef de voûte.
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vaisseau sud, 2ème travée, clef de voûte.
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vaisseau sud, 2ème travée, clef de voûte.
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Vaisseau sud, 3ème travée, clef de voûte.
Barroche Adrienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
vaisseau sud, 2ème travée, clef de voûte.
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Vaisseau sud, 3ème travée, clef de voûte.
Barroche Adrienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Vaisseau sud, 3ème travée, clef de voûte.
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(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Rez-de-chaussée du clocher : clef de voûte.
Barroche Adrienne
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Vaisseau nord, 1ère travée, clef de voûte.
Barroche Adrienne
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Vaisseau nord, 2ème travée, clef de voûte.
Barroche Adrienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Vaisseau sud, 2ème travée.
Barroche Adrienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Vaisseau sud, 2ème travée.
Barroche Adrienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Vaisseau sud, 2ème travée.
Barroche Adrienne
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Porte de l'escalier d'accès au clocher.
Barroche Adrienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Porte de l'escalier d'accès au clocher, détail.
Barroche Adrienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Signatures dans le clocher.
Maisonnave Jean-Philippe
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Croix du clocher de l'église.
Maisonnave Jean-Philippe
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Vue du clocher depuis le Sud.
Barroche Adrienne
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Dossiers en lien avec Église paroissiale Saint-Pierre de Brocas
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