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Bac et passage d'eau de Tonnay-Charente
France > Nouvelle-Aquitaine > Charente-Maritime > Tonnay-Charente
Historique
Le passage de bac entre Saint-Hippolyte et Tonnay-Charente, sur la route de Nantes à Bordeaux, est mentionné sur la carte dressée par Claude Masse en 1718. Précédemment, un pont a existé - à environ 200 mètres en amont du pont actuel -, attesté par des sources au 13e siècle. Ce pont, détruit par les tempêtes, aurait été plusieurs fois reconstruit.
La ferme du passage est prise en 1824, pour la somme de 5000 francs, par la Compagnie Rousseil, Raoul et Duchesne, chargée du service des diligences de Nantes à Bordeaux. Quelques mois plus tard, cette compagnie rétrocède la ferme aux frères Grateau, employés comme matelots aux passages de Martrou et de Soubise. Ces derniers s'engagent à faire passer gratuitement le courrier de Nantes à Bordeaux, qui passe trois fois par semaine.
En 1830, le passage se fait au moyen de deux bacs de 13 à 14 mètres de longueur et deux bateaux de 6 à 7 mètres de longueur. Des six hommes auparavant nécessaires, trois suffisent grâce à une installation au moyen de laquelle la force du courant est employée à conduire le bac d'une rive à l'autre.
Ce passage est réputé difficile mais moins dangereux que celui de Martrou. En 1831, M. Vaysse de Villiers déclare à son sujet : "Passage difficile par la prodigieuse hauteur à laquelle s'y élève la marée. Quand elle est entièrement retirée, les voyageurs sont obligés de parcourir, à travers les vases qu'elle dépose, une descente pavée et assez rapide pour arriver au bac. Un pont paraît très essentiel, mais très malaisé à faire, à cause de la profondeur et du fond vaseux de la rivière. On le croyait même impossible, avant celui que l'art des Ponts-et-Chaussées est venu à bout de jeter sur la Garonne à Bordeaux, ouvrage prodigieux qui prouve que rien n'est impossible en ce genre..." En raison des dangers des passages, de nombreux rouliers les évitent en se dirigeant vers Saint-Jean-d'Angély pour se rendre à Saintes, en traversant la Boutonne sur un bac à Tonnay-Boutonne.
En 1831, les premiers projets de pont sont déposés par l'ingénieur Louis Dor pour la construction d'un pont suspendu. L'établissement d'un tel pont est autorisé en 1837 par l'administration, il doit remplacer le passage d'eau encore en service en 1839. L'affermage annuel de 5200 francs, le plus élevé des passages de la Charente, atteste de son importance.
Détail de l'historique
Périodes |
Principale : Moyen Age, Temps modernes, 1ère moitié 19e siècle |
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Description
Aucune trace ne subsiste de ce passage, situé à l'amont du pont suspendu, hormis la maison sur la rive gauche qui servait au passeur.
Détail de la description
Toits |
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Informations complémentaires
Type de dossier |
Dossier d'oeuvre architecture |
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Référence du dossier |
IA17050891 |
Dossier réalisé par |
Moisdon Pascale
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Cadre d'étude |
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Aire d'étude |
Vallée de la Charente |
Phase |
étudié |
Date d'enquête |
2015 |
Copyrights |
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel |
Citer ce contenu |
Bac et passage d'eau de Tonnay-Charente, Dossier réalisé par Moisdon Pascale, (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, https://www.patrimoine-nouvelle-aquitaine.fr/Default/doc/Dossier/cdc69d88-8aaf-43f2-bece-71306fba32ac |
Titre courant |
Bac et passage d'eau de Tonnay-Charente |
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Dénomination |
bac |
Précisions sur la dénomination |
passage d'eau |
Appellation |
passage d'eau de Tonnay-Charente |
Localisation
Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Charente-Maritime , Tonnay-Charente
Milieu d'implantation: en ville
Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Charente-Maritime , Saint-Hippolyte
Milieu d'implantation: isolé