Ferme dite la métairie de la Coulonnerie, actuellement maison

France > Nouvelle-Aquitaine > Deux-Sèvres > Coulon

La métairie de la Coulonnerie appartenait sous l'Ancien Régime au seigneur de Coulon, et a fini par se confondre avec le fief de Verruyé qui se trouvait à l'ouest, acheté en 1562 par Pierre Pellot, marchand à Niort. La Coulonnerie est mentionnée en 1628 parmi les biens partagés entre les héritiers de Louis Laurent, seigneur de Coulon, et échoit avec l'essentiel de la seigneurie à sa petite-fille, Catherine Dubreuil, épouse de Pierre de Belleville. Elle suit le sort de la seigneurie jusqu'à la Révolution et même au-delà : au cadastre de 1833, la Coulonnerie appartient en effet aux comtes de Sainte-Hermine et de La Rochebrochard, héritiers par leurs épouses du dernier seigneur de Coulon, le comte de Montbrun.

Sur le plan cadastral de 1833, la métairie de la Coulonnerie s'étend le long de l'actuelle rue Gabriel Auchier, jusqu'au carrefour avec la route de Niort, et de part et d'autre de la rue qui porte son nom. L'essentiel des bâtiments, de plan en L, occupe l'emplacement de cette propriété-ci ainsi que celui des maisons voisines, à l'est. Une cour et un autre petit bâtiment se trouvaient à l'ouest de la rue de la Coulonnerie. Le tout était desservi par des fossés reliés à un cours d'eau qui contournait le bourg par le nord-est et qui se jetait dans la Sèvre Niortaise à la place de l'actuelle rue de la Douve.

Traversée par le nouvelle route de Benet, la Coulonnerie est vendue aux enchères le 3 novembre 1844. Le baron Sylvain Petiet, de Niort, et son épouse, héritière du comte de La Rochebrochard, rachète notamment les bâtiments. Un incendie détruit les écuries en 1854, et le cadastre mentionne une reconstruction en 1869. En 1873, Gaston Petiet, fils du précédent, vend la Coulonnerie à la veuve du baron François Chabot, née Simonneau, et à sa fille Marguerite. Selon le recensement de 1881, vivent là Honoré Michaud, marchand de sable, et son épouse, Rose Prunier, aubergiste. Au plan d'alignement du bourg en 1887, la maison et son jardin, à l'est, clos de murs, appartiennent à Philippe Braud, cultivateur, époux de Françoise Millet. La maison a pu être reprise à la fin du 19e siècle ou au début du 20e.

Périodes

Principale : 3e quart 19e siècle, limite 19e siècle 20e siècle

Cette ancienne ferme est délimitée par un clos de murs. Elle comprend un logis, au nord, perpendiculaire à la voie, et des dépendances (hangar en pierre, étable avec fenil) au sud. Le logis se distingue par sa façade, placée sur le mur pignon, sous un débordement de toit, à l'image d'une villa de type chalet. La façade présente trois travées d'ouvertures, réparties symétriquement autour de la porte centrale. Les appuis des baies sont saillants.

Murs
  1. Matériau du gros oeuvre : calcaire

    Mise en oeuvre : moellon

    Revêtement : enduit

Toits
  1. tuile creuse
Étages

1 étage carré, étage en surcroît

Élévations extérieures

élévation ordonnancée

Couvertures
  1. Forme de la couverture : toit à longs pans

    Partie de toit : pignon

Typologie
  1. Ferme à bâtiments séparés
  2. Villa de type chalet
  3. 3

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Deux-Sèvres , Coulon , 34 rue Gabriel Auchier

Milieu d'implantation: en village

Lieu-dit/quartier: Bourg

Cadastre: 1833 D 553, 2024 AI 121

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