Abbaye Saint-Sauveur

France > Nouvelle-Aquitaine > Vienne > Charroux

L´abbaye Saint-Sauveur à Charroux aurait été fondée avant 783, date de leur testament, par Roger, comte de Limoges, et son épouse Euphrasie. L'établissement religieux, placé sous la règle de saint Benoît, comprend 12 moines dirigés par l´abbé Dominique. Ils s'installent à proximité du Merdançon, petit affluent de la Charente, sur les terres d'un domaine agricole donné par les fondateurs. La dotation primitive comprend de nombreux biens en Limousin, Poitou, Périgord et Auvergne, des reliques - dont un fragment de la Vraie Croix - et une bibliothèque.

Cette création intervient dans un contexte général de restauration des monastères de l'empire carolingien impulsée par Charlemagne. Le comte Roger recommande Saint-Sauveur au souverain qui, peu avant 800, délivre un diplôme d´immunité à l´abbaye, l'exemptant ainsi du paiement de l'impôt et de l'autorité de la justice publique. Ce privilège est confirmé en 815 par son fils Louis le Pieux. Sous le règne de ce dernier, l´église érigée en matériaux périssables est reconstruite en pierre (Monsabert, 1910, p. 12).

Bénéficiant de hautes protections et de nombreux dons, le monastère croît rapidement. En 830, l'abbaye compte déjà 84 religieux. Son immunité est confirmée à nouveau en 870 par Charles le Chauve qui autorise l'abbé à nommer un avoué pour défendre les droits de la communauté monastique, riche propriétaire temporel. En 878, le pape Jean VIII prend le monastère sous sa protection, le détachant de l´autorité de l´évêque de Poitiers.

Dans cette seconde moitié du 9e siècle, l'essor et la sécurité de l'abbaye sont cependant menacés par les raids des Normands. En 897, les reliques sont mises à l´abri à Thiers, en Auvergne et, peu après, les moines se réfugient avec le fragment de la Vraie Croix à Angoulême (Bourgeois, 2005, p. 45).

Cet épisode ne semble pas affaiblir durablement le monastère. Le 10e siècle est peu documenté mais la tenue à Charroux, en 989, du premier concile consacré à la paix de Dieu peut être interprétée comme un signe de sa renommée. Ce concile, dont les canons excommunient ceux qui brisent ou emportent avec violence des biens des églises, ceux qui volent les pauvres et ceux qui frappent les clercs, témoigne de la violence qui règne dans la société. La période est particulièrement troublée par les luttes féodales, la déliquescence du système carolingien favorisant l'émergence de nouveaux pouvoirs seigneuriaux. À Charroux même, la naissante agglomération devient le siège du pouvoir d'un nouveau lignage. Un certain Boson le Vieux puis ses successeurs, qui tiennent leur puissance de l'avouerie de l'abbaye, constituent aux confins des comtés de Poitiers, de Bourges et de Limoges, le comté de la Marche dont Charroux est la capitale (Bourgeois, 2005, p. 47-48).

Au début du 11e siècle, le comte de Poitiers Guillaume le Grand tente de reprendre le contrôle sur la riche abbaye Saint-Sauveur, en y engageant deux réformes de la vie monastique. Mais il échoue dans cette entreprise, comme dans celle visant à reprendre la Marche. En 1050, le pape Léon IX confirme à l'abbaye la possession de ses biens et la libre élection de son abbé.

Au 11e siècle, le monastère semble connaître un grand rayonnement spirituel et temporel. En 1017, l´abbé Geoffroy entreprend la construction d'une grande abbatiale. En 1022, l'évêque de Limoges Géraud meurt à Charroux et est enterré dans l'église ; cinq ans plus tard, l'édifice fait l'objet d'une dédicace (Treffort, 2007, p. 284-285).

L'abbatiale neuve est à peine en fonction qu'elle subit en 1048 un incendie. Il semble que soit décidée la reconstruction d'une nouvelle et monumentale église, qui va vraisemblablement durer plusieurs dizaines d'années. Par ses vastes proportions et le choix d'un plan associant une rotonde à un édifice en croix latine, le projet témoigne de l'importance et de la richesse de l'abbaye, tant matérielle que spirituelle (Bourgeois, 2005, p. 50-51). Il permet d'accueillir les pèlerins attirés par les nombreuses reliques tout en facilitant la liturgie monastique (offices, messes, processions...). Les moines vivent dans les bâtiments conventuels qui s'étendent au sud de l'abbatiale.

Le prestige de l'abbaye Saint-Sauveur s'accroît, vers 1077, par la découverte miraculeuse d'un reliquaire contenant la Sainte Vertu (ou Saint Prépuce) qui aurait été caché par Audebert III, comte de la Marche. Cette invention, qui coïncide avec le passage du roi de France Philippe Ier, favorise certainement l'apport de nouveaux subsides alors que l'abbatiale est en cours de travaux. Ainsi, la venue du comte de Guines, en route vers Saint-Jacques-de-Compostelle, donne lieu un peu plus tard à la donation de trois prieurés établis en Flandre. Le concile qui se tient à Charroux, en 1082, après la consécration d'un autel, est l'occasion de faire la promotion de la nouvelle relique (Treffort, 2007, p. 284-285). Le 10 janvier 1096, à la demande de l´abbé Pierre, le pape Urbain II, venu à Clermont prêcher la croisade, consacre le nouvel autel majeur de l'abbatiale. Le pape confirme les privilèges de l´abbaye et précise l´étendue de ses biens, soit une centaine d´églises dans 16 diocèses et de nombreuses terres. L'abbé exerce aussi des droits seigneuriaux sur une partie de la ville de Charroux qui apparaît être constituée de deux bourgs : à l'ouest et au sud du monastère s'étend le " bourg de l'abbé " ; au nord se développe le " bourg du comte " que surplombe le château comtal (Bourgeois, 2005, p. 70-72).

Les biens du monastère s'accumulent au 12e siècle. L'abbé Fuldacus fait composer le Liber de constitutione Karrofensis coenobii, ouvrage où sont compilés les actes de donation, les privilèges royaux et papaux, et trois récits de fondation. Ces derniers, qui attribuent à Charlemagne la création du monastère et la donation de la relique de la Vraie Croix, semblent avoir été rédigés aux 11e et 12e siècles. Les références à Charlemagne et aux reliques christique tendent à renforcer l'ancienneté et le prestige de l'abbaye Saint-Sauveur, alors que de nouveaux monastères, potentiellement rivaux, sont créés dans la région (Treffort, 2007, p. 290-292).

L'abbaye semble toutefois connaître un certain relâchement dans l'observation de la règle : dans une bulle de 1160, le pape Alexandre III rappelle leurs devoirs religieux à l´abbé et aux moines.

En 1177, alors que le Poitou et l'Aquitaine sont sous domination anglaise depuis le mariage d'Aliénor d'Aquitaine avec Henri II Plantagenêt, le comté de la Marche est vendu par le comte Audebert IV au roi Henri II. Au début du 13e siècle, les seigneurs de Lusignan en prennent possession par mariage.

Ces changements politiques ne semblent pas affecter le monastère qui connaît alors son apogée. Il compte 213 établissements (Eygun, 1969, p. 15). Au milieu du siècle, l'église abbatiale est embellie par la construction d'un portail gothique monumental. L'aile est des bâtiments conventuels est restaurée. En 1270, Hugues XII de Lusignan autorise l'extension de la clôture monastique (Bourgeois, 2005, p. 69). Toutefois, durant cette seconde moitié du 13e siècle, l´abbaye connaît des revers économiques, contrôlant difficilement des biens dispersés.

Les désordres s'accentuent gravement aux 14e et 15e siècles, pendant la guerre de Cent Ans. Le trésor de l'abbaye, mis à l'abri à Poitiers, est pillé en 1346 ; l'abbé se réfugie en Berry. Les revenus ne rentrent presque pas, le nombre de moines est en chute constante : 40 en 1385, 13 en 1458. En juillet 1422, un incendie accidentel détruit une grande partie du monastère (Bourgeois, 2005, p. 47).

Dans la seconde moitié du 15e siècle, la paix revenue, l'abbaye se relève. jean chaperon, élu abbé en 1444, entreprend la reconstruction du monastère (salle capitulaire, cloître....) et remet de l'ordre dans la gestion des biens appartenant à Saint-Sauveur de Charroux ; il acquiert également les droits seigneuriaux sur la baronnie de Charroux (Bourgeois, 2005, p. 47). Son neveu Louis Fresneau lui succède en 1474. Premier abbé commendataire du monastère, il termine le cloître et arrente de nombreuses terres (Monsabert, 1910, p. XLIII).

Mais l'embellie de la fin du 15e siècle est de courte durée. Sous l'abbatiat de Pierre Chasteigner, dernier abbé régulier de Charroux (1521-1541), commencent la dilapidation des biens de l'abbaye et sa décadence. L'établissement est durement touché par les guerres de Religion qui provoquent la dispersion des moines et la ruine de nombreux bâtiments. En 1569, une troupe de protestants commandée par Roger Prévost de la Carbonnière dévaste et incendie la ville et l'abbaye. La nef de l'église s'effondre en partie, le réfectoire, le dortoir, la cuisine et la bibliothèque sont endommagés, des moines sont assassinés (Eygun, 1969, p. 17). La vie monastique ne reprend qu'en 1580. L´église est alors déclarée irréparable, la nef est raccourcie et la rotonde réparée.

Au 17e siècle, l'abbaye est affiliée à la congrégation des bénédictins exempts (Eygun, 1969, p. 17). En l'absence des abbés commendataires, elle est dirigée par un prieur et la communauté est réduite à quelques moines. En 1634, l'église est détruite, sans toit ; seule une petite partie de l'édifice, la rotonde, a été restaurée pour les offices (Monsabert, 1910, p. 424-428). Le 7 avril 1678, Jacques Salmon usurpe le titre de prieur et occupe l'abbaye avec une trentaine d'hommes armés.

L'état d'indigence du monastère entraîne sa fermeture au siècle suivant. Le 28 septembre 1760, le roi Louis XV déclare par un brevet la fermeture de l'abbaye et, en 1762, une bulle du pape Clément XIII décrète la suppression du monastère et l´union de ses biens au chapitre de Saint-Julien de Brioude. Les habitants de Charroux protestent mais perdent leur procès. La fermeture de l'abbaye est confirmée en 1779, par lettres patentes du roi Louis XVI, lettres enregistrées au Parlement de Paris en 1780 (Monsabert, 1910, p. 499).

Quelques religieux demeurent à Charroux pour assurer le service des fondations. En 1790, ils sont au nombre de trois lorsque l'abbaye Saint-Sauveur, devenue bien national, est vendue (Eygun, 1969, p. 17). Le monastère, en ruine, est divisé en cinq lots. L'un d'entre eux, qui comprend les restes de la rotonde (dont la tour lanterne centrale), du cloître et des bâtiments conventuels (dont la salle capitulaire), est racheté par Charles Loyzeau de Grandmaison (1740-1797), alors curé de Surin (Vienne). Les autres vestiges sont progressivement transformés en carrière de pierres.

Dans le second quart du 19e siècle, les héritiers de Ch. de Grandmaison résistent à un projet de destruction de la tour lanterne envisagé par la municipalité pour agrandir le champ de foire. Prosper Mérimée, inspecteur des Monuments Historiques, visite Charroux en 1835, à la demande de M. de Chergé, membre de la société des Antiquaires de l'Ouest nouvellement créée (Mérimée, in MSAO, 1937, p. 8, 10).

La tour lanterne est inscrite sur la première liste des monuments historiques de 1840 ; en 1846, la protection est étendue aux vestiges du monastère. Des travaux de consolidation et de restauration de la tour et de la crypte sont entrepris sous la direction de l'architecte Joly-Leterme. Parallèlement, des fouilles archéologiques mettent à jour la tombe de l´évêque de Limoges Géraud inhumé en 1023 dans l'église ; sa sépulture révèle un tau en ivoire et en os orné de deux têtes de lion. En 1856, plusieurs reliquaires, dont les datations s'échelonnent entre le 9e siècle et le 14e siècle, sont découverts dans un mur du cloître.

Des parties du porche gothique subsistent encore en élévation. P. Mérimée demande des subsides pour acheter les sculptures afin de les protéger (Mérimée, MSAO, 1937, p. 80-81, 94). Au début du 20e siècle, certaines d'entre elles sont exposées sur les arcades de la tour lanterne et dans le cloître.

Au cours du 20e siècle, les fouilles archéologiques de 1950 et 1951 dégagent les traces de l'ancien transept et du chœur. En 1949, celles réalisées dans l'ancienne salle capitulaire révèlent des sépultures d'abbés, des crosses et autres objets religieux.

Plusieurs campagnes de travaux de conservation et de mise en valeur des vestiges de l'ancienne abbaye sont réalisées. La gestion touristique du site, propriété de l’État, est assurée par le centre des monuments nationaux.

Périodes

Principale : 8e siècle

Principale : 2e moitié 11e siècle

Principale : 13e siècle

Principale : 15e siècle

Auteurs Auteur : auteur inconnu,

De l'ancienne église abbatiale construite dans la seconde moitié du 11e siècle, il reste quelques éléments en élévation qui ne rendent que fort peu compte de l'ampleur de cet édifice. Le plan en est connu grâce aux fouilles archéologiques réalisées aux 19e et 20e siècles, aux archives et gravures anciennes. Il présente la rare combinaison d'un plan en croix latine et d'un plan centré. Une longue nef à trois vaisseaux conduisait vers une rotonde composée d'un triple déambulatoire circulaire tournant autour d'une tour lanterne au centre de laquelle se trouvait un autel. Ce dernier était surélevé par rapport aux déambulatoires, eux-même à gradins, et à la nef (Froidevaux, 1951, p. 359). Sous la rotonde avait été aménagée une crypte. De plan centré, elle était couverte d'une coupole portée par six colonnes (en place) ; un déambulatoire annulaire permettait de circuler autour des reliques conservées dans un autel placé au centre de la crypte.

Sur la rotonde s'articulaient, au nord et au sud, les bras d'un transept et, à l'est, un chevet à déambulatoire et trois absidioles rayonnantes. Deux chapelles étaient greffées sur les murs orientaux des bras du transept, deux autres sur le déambulatoire extérieur de la rotonde.

La longueur totale de l'église est estimée à 114 mètres ; une tour-porche, flanquée de tourelles cylindriques, précédait la nef (Favreau, Camus, 1989, p. 13). Selon Durand et Martène, qui visitèrent l'abbaye vers 1717, on descendait dans la nef par " plusieurs degrés " ; le chœur et le sanctuaire étaient surélevés par rapport à la nef (Durand, Martène, 1717, p. 15-16).

De ce vaste monument subsistent aujourd'hui des éléments disparates : la tour octogonale, quelques bases des colonnes des déambulatoires de la rotonde, la crypte, des murs du transept sud et de la chapelle sud du chevet. D'autres vestiges ont été repérés dans plusieurs maisons construites sur l'emprise de l'ancienne église.

La tour octogonale, d'un diamètre de 8,50 mètres (Froidevaux, 1951, p. 357), est l'élément le mieux conservé en élévation. En partie basse, elle présente deux niveaux de huit arcades en plein cintre superposés, l'ensemble s'élevant à 18 mètres de hauteur. Les piliers sont composés de quatre colonnes engagées de hauteur différente. Les colonnes internes montent jusqu'à la base de la coupole qui couvre la tour. Les colonnes externes unissent les deux niveaux d'arcatures ; elles montaient jusqu'à la base de la voûte qui couvrait le premier déambulatoire de la rotonde (Froidevaux, 1951, p. 360). Les déambulatoires ont disparu mais les traces d'arrachement de la voûte sont encore visibles au-dessus des arcades.

Les arcades supportent la partie haute de la tour lanterne qui s'élevait au-dessus de la toiture de la rotonde. Cet étage est cantonné de huit contreforts colonnes. Les huit pans de l'étage sont divisés en deux registres : la partie basse est percée d'une baie couverte en plein cintre et surmontée d'une archivolte retombant sur des impostes ; elle éclairait l'intérieur de la rotonde ; le registre supérieur est décoré de deux arcades aveugles en plein cintre.

Le dernier niveau de la tour, percé de baies rectangulaires, supportait peut-être un toit.

L'église Saint-Sauveur, aux vastes proportions, était vraisemblablement richement ornée. La tour lanterne conserve 40 chapiteaux qui donnent un aperçu de l'ornementation sculptée de l'ancienne église romane. Une première série comprend les seize corbeilles des arcades inférieures de la tour. Elles sont constituées de deux pierres superposées. Des entrelacs de feuilles grasses envahissent la partie basse ; le registre supérieur, dont les angles sont soulignés par des volutes, est également décoré de feuilles grasses et de palmettes, à l'exception de deux pièces où des animaux (lions ?) se mêlent aux feuillages. La composition des chapiteaux, le choix des motifs végétaux rappellent les réalisations contemporaines de Saint-Savin ou de la collégiale Saint-Hilaire-le-Grand à Poitiers.

Les 24 chapiteaux des arcades supérieures sont beaucoup plus sobres. Les corbeilles, nues, sont simplement ornées de volutes dans les angles et de petites crosses. Elles ont peut-être reçu un décor peint. En 1844, des éléments peints étaient encore visibles sur les arcades de la tour octogonale (Favreau, Camus, 1989, p. 19).

Quelques autres sculptures romanes ont été conservées ; plusieurs chapiteaux sont déposés dans le cloître ou ornent encore les baies des pans de murs de l'ancien chevet. Des pièces ont également été repérées dans des maisons de Charroux. Une dalle encastrée dans l'ancienne crypte porte un décor d'oiseaux buvant dans une coupe.

Au sud de de l'église, autour d'un cloître dont les galeries ont disparu, se développaient les bâtiments monastiques. Il en subsiste aujourd'hui l'aile orientale, certainement édifiée à l'époque romane. Elle a été modifiée au 13e siècle puis au 15e siècle, quand on construisit une nouvelle salle capitulaire.

Cette dernière, couverte de voûtes d'ogives, abrite aujourd'hui des vestiges du porche gothique de l'église. Celui-ci était composé de trois portails à tympan et voussures retombant sur des piédroits. Il en subsiste 47 éléments sculptés, exposés dans la salle capitulaire : un relief du tympan central, représentant le Christ assis sur un trône et foulant des pieds un aspic et un basilic ; des sculptures des voussures (rois, apôtres, vierges sages et vierges folles...). Ces statues sont datées du milieu du 13e siècle (Favreau, Camus, 1989, p. 34). Dans la salle capitulaire sont également présentés des objets et reliquaires retrouvés lors des fouilles ou de travaux.

Enfin, de l'ancienne abbaye subsiste aussi la porte de l'aumônerie qui était construite à l'ouest du cloître ; elle enjambe l'actuelle rue Saint-Sulpice qui conduit à l'église paroissiale, ancienne dépendance de l'abbaye Saint-Sauveur.

Murs
  1. Matériau du gros oeuvre : calcaire

  2. Mise en oeuvre : pierre de taille

Toits
Couvrements
  1. coupole
État de conservation
  1. vestiges
Décors/Technique
  1. sculpture
Décors/Représentation
  1. Representations : ornement végétal

  2. Representations : ornement animal


Précision sur la représentation :

Ne sont repris ici que les éléments romans, pas le portail gothique.

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Vienne , Charroux

Milieu d'implantation: en village

Cadastre: 1834 B 305-309, 317-323, 326, 329-339, 2010 AD 293, 366, 368-370, 372-377, 379-391, 475, 476, 514, 515, 518, 519, 577, 578

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