0 avis
Redoute, puis fort de l'Ile Madame
France > Nouvelle-Aquitaine > Charente-Maritime > Port-des-Barques
-
Titre : Redoute, puis fort de l'Ile Madame
-
Auteur de l'oeuvre : Rousselot Christophe, Sibilet Pierre-Abel
-
Période : 1er quart 18e siècle, 3e quart 19e siècle, 4e quart 19e siècle
-
Localisation : Charente-Maritime , Port-des-Barques
-
Type de dossier : Dossier d'oeuvre architecture
-
Aire d'étude : Vallée de la Charente
-
Phase du dossier : étudié
-
Date d'enquête : 2019
-
Auteur du dossier : Moisdon Pascale
-
Copyright : (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Historique
La redoute de l'île Madame vient compléter des retranchements et deux batteries d'artillerie établis, entre 1693 et 1695, au nord-ouest et au sud-est de l'île. Ces ouvrages, qui constituent la défense de la rade de l'île d'Aix et de l'embouchure de la Charente sur la pointe sud de l'entrée du fleuve, visent à empêcher le débarquement des Anglais sur cette île rattachée à la terre à marée basse. La redoute est édifiée en 1703 sur le point le plus élevé de l'île par le directeur des Fortifications, Christophe Rousselot, successeur de l'ingénieur Ferry, pour servir de lieu de retraite aux hommes des batteries. Ses feux croisent ceux du fort de Fouras sur l'autre rive. Un seul pont-bascule devant une porte au sud-ouest donne accès à la fortification de plan carré, d'environ 55 mètres de côté, avec fossé et chemin couvert. L'escarpe talutée contrebute une terrasse dénuée de parapet, sur laquelle sont disposée des pièces d'artillerie.
En 1810-1811, de nouvelles batteries sont édifiées sur les voeux de Napoléon qui a demandé, après la bataille des brûlots qui avait provoqué la destruction d'une partie de l'escadre de Rochefort, un plan de défense de l'île de manière qu'elle puisse se défendre seule, même si l'île d'Aix et tout le littoral de Rochefort étaient pris. En 1826, la redoute est décrite dotée d'un corps de garde pour 12 hommes, un magasin pour l'artillerie, un four pour 50 rations, un logement pour un officier et un pour un gardien, une chambre pour 30 hommes et un magasin pour 1500 kg de poudre. Il existe deux puits, l'un dans le fort et l'autre dans le fossé. La batterie de la Passe aux Boeufs au sud-est est constituée d'un logement pour un officier, un corps de garde pour 30 hommes, un magasin pour l'artillerie et un autre pour 1500 kg de poudre. La batterie de la Passe aux Filles au nord-ouest, plus grande, se compose d'un logement pour un officier, un corps de garde pour 12 hommes, deux magasins pour l'artillerie, une chambre pour le chef de poste et une pour 12 hommes, ainsi qu'un magasin pour 1500 kg de poudre.
Entre 1847 et 1849 est ajoutée, sous la direction du capitaine du génie Pierre Abel Sibilet, une caserne défensive pour 250 hommes, accolée à la redoute du côté sud-est. Elle est édifiée sur un plan type de caserne voûtée à l'épreuve, conçu par le capitaine Belmas et adopté par la Comité central des fortifications en 1843 et 1845. Ce même type se retrouve au fort Surville à Groix ou au fort central à Hoedic. Le rez-de-chaussée, de plain-pied avec le fossé, renferme un magasin aux vivres, une cantine et un poste de police, le premier accueille un magasin d'artillerie et un des poudres, ainsi que des chambres d'officiers et de soldats, le second uniquement des chambres d'officiers et de soldats. L'édifice, à toiture terrasse, est construit en pierre de Saint-Savinien et d'Echillais. Le mur d'escarpe de la redoute est rehaussé sur trois côtés au moment de cette construction, en même temps que sont édifiés une caponnière au centre de l'escarpe nord-ouest et un coffre au nord-ouest de chaque culée de la caserne. La caponnière est identique à celle du fort des Saumonards à Oléron qui relève de la même direction de La Rochelle. L'ancienne entrée de la redoute est alors protégée par un tambour hexagonal. Il semble que le corps de garde fait aussi l'objet d'une reconstruction partielle à cette époque, notamment dans sa partie nord, et son magasin à poudre change d'affectation pour devenir la fosse de latrines aménagées au-dessus. Enfin, entre 1850 et 1853, l'ancienne batterie de la Passe aux Filles est déplacée en étant orientée davantage vers l'île d'Aix ; plus proche de la redoute, elle permet un repli plus rapide.
Dans les années 1870, le fort, qui n'est plus opérationnel en raison de l'évolution de l'artillerie, sert de lieu d'internement pour des communards en partance pour la Nouvelle-Calédonie. Ces derniers construisent un puits, nommé le puits des Insurgés, sur le rivage pour ravitailler l'île en eau douce ; cet édicule, reconstruit à l'identique en 1995, est, d'après François-Yves Leblanc, un puits-citerne qui récupère l'eau d'une source qui sourd au pied de la falaise.
Un nouveau magasin à poudre d'une contenance de 27 800 kg est édifié en 1880, à l'extérieur, dans le mur de contrescarpe du fossé nord de la redoute. Construit sur le modèle du magasin type 1874, ou 1869 modifié, il est destiné à alimenter les batteries de la Passe-aux-Filles en remplacement des anciens magasins jugés trop exposés au tir depuis la rade de l'île d'Aix. Deux rampes d'accès de part et d'autre de son entrée permettent son accès pour y apporter les munitions à stocker, puis les transporter vers la batterie qui est réorganisée à la même époque.
Pendant la Première Guerre mondiale, le fort sert de lieu d'internement à des insoumis ayant refusé de partir au front. Puis, la fermeture de l'arsenal de Rochefort en 1927 entraîne son déclassement. Transformé en maison familiale des Forces armées après la Seconde Guerre mondiale, il le reste jusque dans les années 1980. Pour cette affectation, la caserne fait l'objet de travaux de façon à améliorer son habitabilité, les embrasures de tir du deuxième étage de la caserne et les jours du rez-de-chaussée du côté sud-est sont notamment agrandis. Le remplacement du toit du corps de garde par une terrasse date aussi sans doute de l'après-guerre. Dans les années 1950, un restaurant panoramique est construit sur le toit terrasse, puis des bungalows sont édifiés au nord-est et sud-est. Le fort appartient depuis 1997 au Conservatoire du Littoral qui a démoli les bungalows et le restaurant de la terrasse.
Détail de l'historique
Périodes |
Principale : 1er quart 18e siècle, 3e quart 19e siècle, 4e quart 19e siècle |
---|---|
Dates |
1703, daté par travaux historiques |
Auteurs |
Auteur :
Rousselot Christophe, Auteur : Sibilet Pierre-Abel, ingénieur militaire (attribution par source) |
Description
Le fort, qui occupe l'endroit le plus élevé de l'île, a une vue à 360° sur les passes entre l'île d'Oléron et le continent, ainsi que sur l'embouchure de la Charente. De plan carré, de près de 60 mètres de côté, il a ses escarpes en pierre de taille de petit appareil fortement talutées ; leur surhaussement de 1848 est nettement visible. Dénués de parapet, ces murs sont couronnés par une tablette. Les contrescarpes sont des talus végétalisés. L'aspect de l'ouvrage change complètement lorsque l'on considère sa face sud-est où a été accolée la caserne, bâtiment massif qui déborde de l'alignement. Des deux côtés, l'angle rentrant est occupé par un coffre qui défend le fossé vers le nord-ouest. Une caponnière fait saillie dans le fossé, au centre de l'escarpe nord-ouest, de manière à flanquer celle-ci et défendre l'entrée du magasin à poudre qui se trouve en face dans la contrescarpe.
L'entrée du fort, au sud-ouest, est protégée par un ouvrage hexagonal, dit tambour, à ciel ouvert, dont les murs en pierre de taille sont dotés pour quatre d'entre eux de créneaux de fusillade verticaux. La porte en plein cintre, précédée d'un pont-levis, est ménagée dans un massif de pierre de taille dénué de tout décor. Le système de levage à la Poncelet du pont a été refait à l'identique : les chaînes du tablier passent sur deux poulies et soutiennent des contre-poids.
Depuis la porte, un tunnel couvert d'une voûte en arc surbaissé permet d'accéder à la cour, carrée et d'une vingtaine de mètres de côté à l'origine, bordée sur trois faces par des terrasses, anciens supports de pièces d'artillerie. Celles-ci ainsi que les talutages en terre sont désormais informes et les rampes d'artillerie, qui permettaient leur accès, ont disparu dans la végétation. Un mur d'environ 2 mètres de haut existe cependant dans l'angle ouest et un escalier tournant en pierre, accolé à l'angle ouest du corps de garde qui s'élève au nord de la cour, relie cette dernière à la terrasse nord. A l'ouest du corps de garde est établi un puits à la margelle circulaire en pierre de taille. La terrasse sud-est a été nivelée devant la caserne, dont le deuxième étage est accessible depuis la cour par une passerelle et quelques marches établies au-dessus de l'escarpe et d'une partie du fossé de l'ancienne redoute.
Les murs du corps de garde, très remanié, présentent partiellement un appareillage identique à celui de l'escarpe ; ce bâtiment est couvert d'une dalle de béton armé. Doté d'un étage carré, il conserve dans sa partie sud-est son magasin à poudre partiellement enterré, voûté en plein cintre et formé de deux salles séparées par une porte double. La deuxième salle est éclairée par un jour dont une feuillure montre qu'il devait autrefois être muni d'une épaisse vitre. L'accès à ce magasin se fait par un escalier droit en pierre établi devant la façade. La caserne de défense, bâtie dans le fossé sud-est de la redoute, est dotée de trois niveaux voûtés à l'épreuve des bombes, son niveau supérieur correspondant à peu près au niveau de la cour. Ce bâtiment, couvert d'une terrasse, est bâti avec de la pierre de taille de Saint-Savinien pour les voûtes et les encadrements des baies et en moellon smillés de Martrou pour les parements extérieurs. Les murs sont couronnés par une fine corniche moulurée surmontée de plusieurs assises de pierre. La façade sud-est possède sept travées formées de bas en haut d'une petite ouverture (modifiée souvent), d'une fenêtre en plein cintre et de quatre petites ouvertures rectangulaires (des créneaux de tir verticaux à l'origine) surmontées d'une baie en demi-lune à fonction d'évent. Elle est flanquée de deux pavillons formant saillie sur la façade sud-est, appelés culées en raison de leur rôle de contrebutement et orientés vers les fossés pour assurer la défense latérale. La façade de ces derniers présente trois travées formées de l'alignement de deux petites ouvertures ménagées sous un voûtain en arc segmentaire et trois petites ouvertures rectangulaires (d'anciens créneaux de fusillade verticaux) surmontées d'une baie en demi-lune. La façade nord-ouest présente aussi sept travées d'ouvertures, toutes en plein cintre. Le toit-terrasse est formé de l'extrados des voûtes du dernier étage et, du côté de la façade sud-est, un petit édicule coiffé d'un dôme couvre la sortie d'un escalier en vis reliant la terrasse au second étage. A l'intérieur de la caserne, chacune des ouvertures d'une travée d'environ 6 mètres de large correspond à une salle de 13 mètres de long, dont la voûte surbaissée repose sur les murs de refend, et qui est éclairée de part et d'autre. La travée centrale correspond à une salle assurant la circulation d'un niveau à l'autre, tandis que chaque mur de refend est percé en son centre d'une porte pour la communication entre les salles. Les salles des pavillons sont voûtées perpendiculairement aux autres.
De plan rectangulaire et dotées d'un angle adouci, les coffres, situés dans l'angle entre les culées et la redoute, présentent sept créneaux de fusillade verticaux destinés à flanquer le fossé vers le nord-ouest. Leur couvrement, au-dessus de leur voûte en berceau, forme un glacis qui se raccorde à la hauteur des appuis des deux embrasures de tir de la culée. Ils sont ouverts à la gorge et accessibles par quelques marches depuis l'étroite cour pavée, située entre l'escarpe sud-est de la redoute et la caserne.
Un couloir en pente, couvert d'une voûte en plein cintre et ménagé sous la terrasse nord-ouest, dessert la caponnière. Cette dernière, de plan rectangulaire et qui fait saillie dans le fossé, est couverte d'une voûte en arc rampant et dotée de créneaux de fusillade (ou de tir) verticaux : trois dans chacun des flancs latéraux, deux dans la face axiale. Ces créneaux surmontent sur chaque face un créneau de pied - du type mâchicoulis - ménagé sur un arc segmentaire. Les parois extérieures sont, à la partie supérieure, raccordées en glacis à la tablette de couronnement de l'escarpe.
Le magasin à poudre de 1880, enterré, a son entrée dans la contrescarpe face à la caponnière qui en protège l'accès. Il est constitué d'un vestibule, d'un sas, d'une grande salle rectangulaire d'environ 6 mètres sur 10, voûtée, avec galerie de ventilation de 0,80 mètres de large autour, et d'une chambre de lumière où l'on plaçait les lanternes pour éclairer la chambre de stockage de la poudre. Depuis le fossé, la porte double donne sur un vestibule voûté en berceau, séparé du sas à droite par une autre porte double. Dans le sas, au-dessus d'une partie voûtée en plein-cintre, existe un puits de lumière éclairant la chambre de stockage, par une fenêtre ménagée au-dessus de sa porte d'entrée, et le sas lui-même, par deux fenêtres situées de part et d'autre de ce puits. Depuis le sas, l'entrée dans la chambre de stockage se fait par deux doubles portes séparées par le mètre d'épaisseur du mur. La salle de stockage, en moellon et voûtée en berceau plein cintre, est dotée dans sa paroi du fond de trois fenêtres carrées à large encadrement en pierre de taille qui laissaient passer la lumière des lampes à huile disposées derrière leurs vitres. Au-dessus de la fenêtre centrale est ménagée une autre fenêtre éclairée par la lumière naturelle grâce à trois puits de lumière, pratiqués dans la chambre des lanternes : un central et deux latéraux.
La batterie, située au nord du fort, consiste en plateformes séparées par quatre traverses servant de magasin pour les munitions et d'abri pour les hommes, la plus orientale est actuellement masquée par la végétation. Dans chaque façade des abris sont ménagées une porte et une fenêtre.
Détail de la description
Murs |
|
---|---|
Toits |
|
Couvrements |
|
Élévations extérieures |
élévation ordonnancée |
Couvertures |
|
Informations complémentaires
Type de dossier |
Dossier d'oeuvre architecture |
---|---|
Référence du dossier |
IA17051078 |
Dossier réalisé par |
Moisdon Pascale
|
Cadre d'étude |
|
Aire d'étude |
Vallée de la Charente |
Phase |
étudié |
Date d'enquête |
2019 |
Copyrights |
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel |
Citer ce contenu |
Redoute, puis fort de l'Ile Madame, Dossier réalisé par Moisdon Pascale, (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, https://www.patrimoine-nouvelle-aquitaine.fr/Default/doc/Dossier/e40059ba-9ffb-42fb-b15c-6e55e017b525 |
Titre courant |
Redoute, puis fort de l'Ile Madame |
---|---|
Dénomination |
redoute fort |
Appellation |
Fort de l'Ile Madame |
Parties constituantes non étudiées |
fossé caserne corps de garde pont mobile puits poudrière batterie |
Documents d'archives
Argenson, Antoine René d' (marquis de Paulmy), Journal de ma tournée militaire dans les provinces frontieres des Pirenées, dans la Guienne, la Saintonge, le pais d'Aunis, le Poitou & c. an[née] 1753.
Mention : fol 55
Lieu de conservation : Bibliothèque Nationale de France, Bibliothèque de l'Arsenal, Paris
Côte : Ms-4562 (2
ISBD/Commentaire :
Argenson, Antoine René d' (marquis de Paulmy), Journal de ma tournée militaire dans les provinces frontieres des Pirenées, dans la Guienne, la Saintonge, le pais d'Aunis, le Poitou & c. an[née] 1753.
Hecker de Vialis, "Reconnaissance militaire de l'isle d'Aix et des deux rives de la Charente jusqu'à Rochefort", mémoire de 1779.
Lieu de conservation : Service historique de la Défense, Vincennes
Côte : 1V62, pièce 15b
ISBD/Commentaire :
Hecker de Vialis, "Reconnaissance militaire de l'isle d'Aix et des deux rives de la Charente jusqu'à Rochefort", mémoire de 1779.
SHD, 2 K 2 -2. Ile Madame, 1799-1810.
Lieu de conservation : Service historique de la Défense, Rochefort
Côte : 2 K 2 -2
ISBD/Commentaire :
Ile Madame, 1799-1810.
Forts, batteries et fortifications, 1748-1848.
Lieu de conservation : Service historique de la Défense, Rochefort
Côte : 2 K 2 - 17
ISBD/Commentaire :
Forts, batteries et fortifications, 1748-1848.
Ecomusée de Port-des-Barques. Leblanc, François-Yves. L'île-Madame et le puits des insurgés. s. d.
Lieu de conservation : Ecomusée de Port-des-Barques
ISBD/Commentaire :
Leblanc, François-Yves. L'île-Madame et le puits des insurgés. s. d.
Ecomusée de Port-des-Barques. Chavier, Laurent. Etude historique et architecturale du fort de l'île Madame, 2012.
Lieu de conservation : Ecomusée de Port-des-Barques
ISBD/Commentaire :
Chavier, Laurent. Etude historique et architecturale du fort de l'île Madame, 2012.
Bibliographie
Arcère, père Louis-Étienne. Histoire de la ville de La Rochelle et du pays d'Aulnis. La Rochelle: Desbordes, 1756-1757; reprints Marseille: Laffite, 1975, 2 tomes.
ISBD/Commentaire :
Arcère, père Louis-Étienne. Histoire de la ville de La Rochelle et du pays d'Aulnis. La Rochelle : Desbordes, 1756-1757 ; reprints Marseille : Laffite, 1975, 2 tomes.
Desquesnes, R., Faille, R., Faucherre, N., Prost, P., Les fortifications du littoral ; la Charente-Maritime, Chauray : Editions patrimoines et médias, 1993.
Mention : p. 130-138
ISBD/Commentaire :
Desquesnes, R., Faille, R., Faucherre, N., Prost, P., Les fortifications du littoral ; la Charente-Maritime, Chauray : Editions patrimoines et médias, 1993.
Faucherre, Nicolas. Bastions de la mer ; le guide des fortifications de la Charente-Maritime, Chauray : Editions patrimoines et médias, 1995.
Mention : p. 39-40
ISBD/Commentaire :
Faucherre, Nicolas. Bastions de la mer ; le guide des fortifications de la Charente-Maritime, Chauray : Editions patrimoines et médias, 1995.
Napoléon Bonaparte. Correspondance générale publiée par la Fondation Napoléon, Tome 11 ; Bruits de bottes, avril 1811-décembre 1811, 2015. .
Mention : 28182
ISBD/Commentaire :
Napoléon Bonaparte. Correspondance générale publiée par la Fondation Napoléon, Tome 11 ; Bruits de bottes, avril 1811-décembre 1811, 2015.
Faucherre, Nicolas ; Prost, Philippe ; Chazette, Alain, Le Blanc, François-Yves. Les fortifications du littoral ; la Charente-Maritime, Chauray : Editions patroines et médias, 2000.
Mention : p. 113-118
ISBD/Commentaire :
Faucherre, Nicolas ; Prost, Philippe ; Chazette, Alain, Le Blanc, François-Yves. Les fortifications du littoral ; la Charente-Maritime, Chauray : Editions patroines et médias, 2000.
Annexes
Extraits de Claude Masse, Mémoire géographique sur une partie du Bas Poitou, païs d'Aunis et Saintonge, 1715. Copie par Jaillot au 18e siècle. Médiathèque de La Rochelle, Ms 31.
"Ile Madame
Cette isle est séparée de la terre ferme par un trajet de 43 toises et l'on y communique à sec quand la mer est basse par une espèce de chaussée naturelle qui est de sable ferme et cailloux, mais très sinueuse. L'on fit dans cette [isle] en 1696 diverses bateries et retranchements et en 1703 l'on y a fait une redoute du dessein de Mr de Rousselot, directeur des fortiffications dans ce temps la de ce paÿs icy. Il mourut à La Rochelle en 1704, il est enterré à l'église de Notre Dame proche de Mr Ferry à qui il avait succedé. Il n'y a qu'une métairie dans l'isle Madame qui apartient au prince de Soubise.
Il part du bout de cette isle du costé de la mer de grande [...] plat appelez les palles qui se decouvrent toutes les marées ou on descend facilement pour arriver à l'isle. le trajet qui sépare cette isle d'avec la pointe de Piedemont 71 s'apelle la passe aux boeufs et celle qui est entre l'isle et les rochers du costé de l'ouest s'apelle la passe aux filles."
Extrait du marquis de Paulmy, Antoine-René d'Argenson : "Journal de ma tournée militaire dans les provinces frontieres des Pirenées, dans la Guienne, la Saintonge, le pais d'Aunis, le Poitou", 1753, fol 55. BN, Arsenal, Ms-4562 (2).
"La redoute de l'îsle Madame est un petit ouvrage quarré en maçonnerie entourée de fossés et de chemins couverts, défendue par 8 pièces de canons et contenant des cazernes, des corps de garde et de petits magazins. L'isle ou est situé le fort est séparée de la pointe de terre ferme appelée pointe de Piédemont par une passe qu'on nomme la passe aux boeufs, et qui est protégée par plusieurs batteries. Au-delà de cette passe on rencontre une plage appelée le port des barques sur laquelle est un village considérable du même nom. ce port est aussi défendu par des batteries retranchées qui regardent le fort de la Pointe construit sur la rive opposée."
Extrait du mémoire : Reconnaissance militaire de l'isle d'Aix et des deux rives de la Charente jusqu'à Rochefort, 1779. Service Historique de la Défense, Vincennes, 1V62, pièce 15b bis.
"L'Isle Madame est située vis a vis de Fouras sur la rive gauche et a l'embouchure de la Charente. Elle est espacée de la grande terre par une chaussée ferme et solide de 4 a 500 toises de largeur moyenne. Une partie de sa surface est occupée par une redoute quarrée de 20 toises de côté avec un fossé et un chemin couvert tout autour, laquelle redoute comprend dans son intérieur les bâtiments nécessaires à la défense journalière.
Une partie de cette isle est en friche, elle n'a ni commerce, ni port et n'est habitée que par deux invalides qui sont en garnison à la redoute et le fermier du seigneur qui y vit avec sa famille. Il n'est même pas a présumer que cette population augmente jamais vu la rereté de l'eau, car il n'y a pas dans toute l'isle une bonne source d'eau douce.
cette isle n'est véritablement accessible a l'ennemy que par les deux passes opposées, au N.O. et au S.E. La passe au N.O. que l'on appelle la passe aux Filles est defendüe par un retranchement sur la côte même de l'isle. Derrière lequel on arreteroit le debarquement de l'ennemy sur le rocher des passes, mais en cas de malheur la retraite de ce poste a la redoute seroit un peu trop longue et dans le cas d'être vivement inquiété, circonstance essentielle qui pourroit rendre un commandant trop soigneux de conserver ses derrières et l'empêcher de mettre a la défense sur la côte tout l'entetement dont le local le rend susceptible. La passe au S.E. que l'on appelle la passe aux Boeufs est aussi défendüe par un retranchement, mais bien plus interessant que le premier en ce que l'ennemy seroit obligé de s'en emparer décidément pour pénétrer plus avant dans le paï."
Extrait du procès-verbal constatant la situation des fortifications maritimes du port de Rochefort, 22 juin 1813. Service historique de la défense, Rochefort, 2 K 2 - 17.
"Redoute quarrée avec chemin couvert. Le revêtement est en maçonnerie de libes ; celui du parapet est en moilon avec tablette en pierre de taille. La redoute est fermée par un pont à bascule précédé d'un pont dormant en bois.
Le bâtiment est composé d'un grand souterrain servant de poudrière ; au rez-de-chaussée, d'un magasin avec four et deux chambres pour le logement des soldats ; au 1er étage de deux chambres pour l'officier, d'une pour le sergent et une quatrième pour le gardien. Il existe en outre, une latrine, un fourneau à boulets et deux puits, l'un dans le fort, l'autre dans le fossé.
Le profil du chemin couvert et dégradé et la banquette n'existe plus.
Le pont dormant est dégradé et le pont à bascule en ruine.
Les parapets de la redoute ont besoin de quelques réparations.
Les bâtiments sans être mauvais ont besoin d'assez fortes réparations aux murs, pavés, planchers, fermetures et couvertures.
Le fourneau est sans porte et il y manque quelques barres du foyer. Les latrines en encorbellement sur le revêtement menacent de tomber dans le fossé."
Localisation
Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Charente-Maritime , Port-des-Barques
Milieu d'implantation: isolé
Lieu-dit/quartier: Ile-Madame
Cadastre: 1824 A1 9 à 11, 2019 OA 8
Sur cette carte de l'embouchure de la Charente de 1693, seules les batteries apparaissent sur l'île.
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Bibliothèque nationale de France
La redoute de l'île Madame sur une carte de Claude Masse de 1704.
Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Service historique de la Défense, Vincennes
L'entrée de la Charente et le plan de la redoute de l'île Madame après 1715.
Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Service historique de la Défense, Vincennes
Plan légendé de la redoute, avant 1743.
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Service historique de la Défense
Plan de la redoute de l'Ile-Madame en 1752.
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Service historique de la Défense, Vincennes
L'île Madame sur une carte de 1756.
Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Service historique de la Défense, Vincennes
Les défenses de l'île Madame sur un plan de 1811.
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil général de la Charente-Maritime
Le fort sur le plan cadastral de 1824 de Saint-Nazaire-sur-Charente, section A1.
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil général de la Charente-Maritime
Plan, coupe et élévation du corps de garde du fort en 1826.
Maulny Alain
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Plans, élévations et coupes de la caserne de défense et du corps de garde du fort, 1851.
Maulny Alain
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Détail : plan du fort en 1851, après la construction de la caserne.
Maulny Alain
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Plan et coupes d'un magasin à poudre modèle 1874.
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Le fossé et les rampes d'accès au magasin à poudre de 1880 sur une carte postale des années 1920-1930.
Moisdon Pascale
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Le pont d'entrée du fort avec les disciplinaires, vers 1920.
Moisdon Pascale
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Un poste d'observation existait sur la terrasse de la caserne dans les années 1920.
Moisdon Pascale
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
La caserne avant les transformations apportées à ses créneaux de tir et ses ouvertures. Carte postale des années 1920-1930.
Moisdon Pascale
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Le jardin des disciplinaires devant la batterie au nord du fort, dans les années 1920.
Moisdon Pascale
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Le puits des insurgés sur une carte postale du début du 20e siècle.
Moisdon Pascale
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Ecomusée de Port-des-Barques
Le fort transformé en centre de vacances avec restaurant sur la terrasse de la caserne et bungalows établis à côté. Carte postale Cim des années 1970.
Moisdon Pascale
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
L'île Madame et son fort vus de Port-des-Barques.
Rome Christian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
La Passe aux Boeufs, qui se découvre à marée basse, avec l'île Madame et son fort à l'arrière-plan.
Moisdon Pascale
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
L'entrée du fort vue du sud.
Rome Christian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Face sud-ouest de la caserne.
Rome Christian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Elévation sud-est de la caserne vue du sud.
Rome Christian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Elévation sud-est de la caserne vue du nord-est.
Rome Christian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Face nord du fort vue de l'est.
Rome Christian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Face nord du fort vue du nord.
Rome Christian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Jonction de la caserne et de l'ancienne redoute du côté nord.
Rome Christian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Les créneaux de fusillade à ébrasement extérieur en gradins, non modifiés, dans la face nord-ouest de la culée sud de la caserne.
Moisdon Pascale
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Face nord du fort vue du nord-ouest.
Rome Christian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Vue d'ensemble du fort prise du nord.
Rome Christian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Caponnière dans le fossé du côté nord-ouest.
Rome Christian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Angle ouest du fort ; vue vers le sud-est.
Rome Christian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
L'entrée et son ouvrage de protection vus de la terrasse de la caserne.
Rome Christian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Entrée et pont-levis vus de l'ouest.
Rome Christian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Entrée et pont-levis de face.
Rome Christian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Détail du mécanisme du pont-levis.
Rome Christian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Revers de l'entrée et cour intérieure.
Rome Christian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Le corps de garde vu depuis la terrasse de la caserne.
Rome Christian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Corps de garde vu du sud.
Rome Christian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Corps de garde vu de l'est.
Rome Christian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Porte entre les deux salles du magasin à poudre du corps de garde.
Moisdon Pascale
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
La deuxième salle du magasin à poudre du corps de garde vu vers l'entrée.
Moisdon Pascale
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Jour à l'extrémité de la seconde salle de l'ancien magasin à poudre du corps de garde.
Moisdon Pascale
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Puits au sud du corps de garde et entrée du couloir donnant accès à la caponnière.
Rome Christian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Intérieur de la caponnière.
Rome Christian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
L'entrée du magasin à poudre de 1880 vu depuis un créneau de tir de la caponnière.
Moisdon Pascale
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Vestibule d'entrée du magasin à poudre de 1880.
Cigolotti Anne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Ecomusée de Port-des-Barques
Vue d'ensemble du magasin à poudre vers la chambre des lanternes.
Cigolotti Anne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Ecomusée de Port-des-Barques
Détail des deux fenêtres centrales du mur du fond.
Cigolotti Anne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Ecomusée de Port-des-Barques
Le magasin vu vers son entrée : la porte est surmontée de la fenêtre éclairée par un puits de lumière au-dessus du sas situé entre le magasin et le vestibule.
Cigolotti Anne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Le couloir ou enveloppe de ventilation autour du magasin à poudre.
Cigolotti Anne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Ecomusée de Port-des-Barques
Façade nord-ouest de la caserne vue de l'ouest.
Rome Christian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Façade nord-ouest de la caserne vue du nord.
Rome Christian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Façade nord-ouest de la caserne et l'ancien fossé de la redoute dans lequel elle est bâtie : au fond, un coffre.
Rome Christian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Intérieur de l'un des deux coffres situés dans l'angle rentrant entre la caserne et l'ancienne redoute.
Moisdon Pascale
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
La salle centrale de la caserne.
Rome Christian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Revers de la porte d'entrée dans la caserne.
Rome Christian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Façade sud-est : vue vers la culée de l'est.
Rome Christian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Couloir de distribution des casemates.
Rome Christian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Casemate au premier étage.
Rome Christian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Casemate au rez-de-chaussée.
Rome Christian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Couloir de distribution central au rez-de-chaussée.
Rome Christian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Photographie prise dans l'ancien fossé de la redoute vers le nord-est.
Rome Christian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Edicule de l'escalier sur la terrasse de la caserne.
Rome Christian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Terrasse de la caserne : vue vers le nord.
Rome Christian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Vue vers Fouras depuis la terrasse de la caserne.
Rome Christian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Les batteries vues depuis la terrasse de la caserne.
Rome Christian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Vue vers Port-des-Barques depuis la terrasse de la caserne.
Rome Christian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Les deux batteries situées les plus à l'ouest vues du sud.
Rome Christian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
L'intérieur de l'un des abris sous traverse de la batterie.
Cigolotti Anne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Ecomusée de Port-des-Barques
Le puits construit pas les communards emprisonnés dans le fort.
Rome Christian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Maisons d'officiers du fort.
Rome Christian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Le fort vu du sud.
Rome Christian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Dossiers en lien avec Redoute, puis fort de l'Ile Madame
Localiser ce document
Que pensez-vous de cette ressource ? Donnez-nous votre avis
Les champs indiqués par le symbole * sont obligatoires.
Export en cours
Modifier votre avis
Les champs indiqués par le symbole * sont obligatoires.
Mémoriser la recherche
La recherche sera conservée dans votre compte et pourra être rejouée à tout moment.
Votre alerte est enregistrée
Vous pouvez gérer vos alertes directement dans votre compte
M'abonner aux événements de la même catégorie
Abonnez-vous aux événements de la catégorie et recevez les nouveautés par email.