Lieu de conservation : Archives départementales de la Charente, Angoulême

Côte : Série O, Epenède

ISBD/Commentaire :

Dossiers sur la commune d'Epenède.

Lieu de conservation : Archives départementales de la Charente, Angoulême

Côte : 4 T 141 prov

ISBD/Commentaire :

Rapports de la Commission pour examen des monuments aux morts de la guerre en Charente.

Lieu de conservation : Archives municipales, Epenède

ISBD/Commentaire :

Registre des délibérations du conseil municipal d'Epenède.

Lieu de conservation : Archives départementales de la Charente, Angoulême

Côte : Série O, Épenède.

ISBD/Commentaire :

" Projet de monument aux morts " par Fernand Brix, 1921.

État des renseignements relatifs aux communes qui ont demandé une subvention de l’État pour l’érection d'un monument aux morts de la Grande Guerre, comprenant le chiffre de la population d'après les cartes d'alimentation du 30 juin 1919 (476), le nombre de centimes communaux (28,60), la valeur du centime (31,23), le total de la dépense nécessaire à l’érection du monument (3500 francs), le total des souscriptions recueillies dans la commune (781,70), le montant des crédits ouverts au budget pour le même objet (1000 francs) et la nature des ressources envisagées par le Conseil municipal en vue de faire face à la dépense inscrite au budget.

1921, 18 mai : évaluation par la commission d'évaluation artistique de la demande de monument aux morts de la guerre pour la commune d'Épenède.

1921, 4 juillet : évaluation par la commission d'évaluation artistique de la demande de monument aux morts de la guerre pour la commune d'Épenède.

Décret d’approbation associé à la date de délibération pour Épenède (23 février 1919).

Délibération du 23 février 1919

Sur la proposition du maire, le conseil décide à l’unanimité la construction d’un monument commémoratif en dehors du cimetière afin de perpétuer la mémoire de nos morts pour la France.

 Délibération du 10 avril 1921

Par sa délibération du 23 février 1919, la commune a décidé d’élever un monument commémoratif des enfants de la commune morts pour la France pendant la guerre 1914-1918 ; que dans ce but un crédit de 1 781.71 francs a été ouvert au budget additionnel 1920 et qu’une somme de 2 153.50 francs provenant de souscriptions particulières a été en outre recueillie ; une somme de 311.82 francs a été allouée par l’État ; que les fonds étant ainsi réunis il y a lieu de passer à l’exécution du monument.

La commission spéciale chargée d’examiner le projet de l’érection du dit monument s’est mis à cet effet en rapport avec un entrepreneur M. Fernand Brix, lequel a présenté des plans, dessins et devis ainsi qu’un projet de traité de gré à gré qui est soumis au conseil en faisant observer que, étant donné le montant des devis, le traité de gré à gré, si le conseil accepte ce mode de passation de marché, ne pourra être exécuté qu’avec l’approbation de l’autorité supérieure

Considérant que les plans, dessins, devis et le projet de traité présentés par M. Fernand Brix lui donnent toute satisfaction

Considérant qu’en raison du caractère artistique et spécial des travaux à exécuter, il y a lieu de confier cette exécution à l’entrepreneur qui a conçu le projet du monument, que ce cas rentre parmi les exceptions prévues par l’ordonnance du 14 novembre 1837 ; qu’il convient donc de passer avec lui un traité de gré à gré

Le conseil approuve les plans, dessins et devis de M. Fernand Brix de Civray dont le montant total s’élève à 4 250 francs.

Le maire est autorisé à passer avec lui un marché de gré à gré.

Délibération du 8 mai 1921

Emplacement du monument aux morts

A Epenède, il n’y a pas un emplacement convenable appartenant à la commune pour ériger le monument aux morts

Seul l’emplacement du calvaire situé près du groupe scolaire, au point de jonction des routes d’Epenède à Hiesse et d’Epenède à Alloue, appartenant à M. de Monvallier donnerait satisfaction à la majorité des habitants de la commune pour la construction.

M. le maire ayant demandé par lettre au propriétaire de vouloir bien concéder gratuitement ce terrain à la commune, M.  de Monvallier lui a répondu également par lettre dans quelles conditions il donnerait le terrain demandé : « Je désire que la commune maintienne et entretienne à perpétuité le calvaire et le monument aux morts »

Considérant que l’emplacement du calvaire situé près du groupe scolaire donnerait toute satisfaction pour ériger le monument aux morts pour la France

Le conseil adopte les propositions et conditions de M. de Monvallier

Le maire est autorisé à passer un acte administratif avec M. de Monvallier.

Délibération du 5 juin 1921

Le conseil, après examen du croquis du monument aux morts qui lui est soumis par M. le Maire approuve la gravure en relief de la croix de guerre sur la façade dudit monument.

Délibération du 20 novembre 1921

Le conseil autorise le maire à mandater à M. Brix, entrepreneur du monument aux morts, la somme de 50 francs (travaux de nivellement du terrain servant d’emplacement au monument).

Délibération du 11 février 1922

Sur la proposition du maire, le conseil décide de faire placer comme trophées de la grande guerre deux canons livrés par l’Allemagne à l’entrée de l’emplacement du monument aux morts.

En raison de l’espace trop restreint, les dits canons ne pourront être posés que dépourvus des accessoires.

Délibération du 19 mars 1922

Approbation du paiement du monument aux morts

Le monument étant terminé, il y a lieu d’en approuver le paiement après avoir vérifié si l’entrepreneur a rempli ses engagements.

Le maire invite également le conseil à approuver le paiement des travaux supplémentaires pour la mise en état de l’emplacement du monument.

Le conseil a examiné le monument en tous sens, il s’est assuré que la pierre employée est bien la pierre de Lavaux, il a constaté que le dit monument est la reproduction fidèle des dessins et croquis de M. Brix entrepreneur et qu’il est construit dans les dimensions indiquées.

Le conseil accepte le monument aux morts ; il approuve le paiement de la somme de 4 250 francs à M. Fernand Brix et autorise au même le paiement de 50 francs pour travaux supplémentaires non compris dans le marché de gré à gré et exécutés pour mettre en état l’emplacement du monument.

Le conseil autorise le maire à faire exécuter les réparations nécessaires pour remettre en bon état le mur d’entourage et l’emplacement du monument aux morts. Les dépenses nécessitées à ce sujet seront mandatées au crédit de l’entretien des bâtiments communaux, le monument et son emplacement étant désormais la propriété de la commune en vertu d’un acte administratif passé entre le maire et M. de Monvallier

Pour le mur d’entourage du monument aux morts, le conseil autorise le maire à traiter de gré à gré avec M. Patry maçon à Chouna (?) pour ce qui concerne la maçonnerie et le crépissage et avec Messieurs Cail et Martin maréchaux au bourg d’Epenède pour la fourniture et la pose de l’entourage métallique qui devra surmonter le mur.

Délibération du 6 août 1922

De l’avis de l’entrepreneur qui a érigé le monument aux morts, il y aurait lieu, pour augmenter la résistance de la pierre dont celui-ci est construit, d’y faire mettre une peinture préservatrice qui protégerait et même embellirait la construction et de faire apposer sur la plaque de marbre où sont gravés les noms des soldats défunts une vitre pour protéger la couleur des lettres.

Le conseil décide de faire exécuter les améliorations. M Belly d’Alloue, qui a réparé le bureau de poste, est désigné pour faire ces travaux.