Château Deyrem-Valentin

France > Nouvelle-Aquitaine > Gironde > Soussans

Des bâtiments figurent à cet emplacement sur le plan cadastral de 1827. L'édition de 1868 de l'ouvrage de Cocks mentionne, parmi les crus bourgeois, Valentin Deyrem qui produit 15 à 20 tonneaux. Il n'apparaît plus dans les éditions de 1886 à 1893.

D'après l'édition de 2007, le château daterait de 1776 : cette date correspond bien à la partie en rez-de-chaussée de la demeure, aux cheminées et aux huisseries intérieures. Toutefois, la maison a été modifiée avec l'ajout d'un pavillon central : d'après les matrices cadastrales, Valentin Deyrem, propriétaire de l'époque et maire de Margaux, procède à une augmentation de construction de sa maison en 1872. Le traitement des chaînages d'angle et des encadrements diffère effectivement entre la partie basse et la partie haute.

Une partie des chais semble ancienne (porte cintrée, appareillage en moellons) mais l'ensemble a subi de nombreux remaniements au cours des 19e et 20e siècles.

Un nouveau chai à barriques est construit en 2003 par l'architecte Michel Apard.

Périodes

Principale : 4e quart 18e siècle

Principale : 3e quart 19e siècle

Principale : 1er quart 21e siècle

Auteurs Auteur : Apard Michel, architecte (attribution par tradition orale)

Les bâtiments sont organisés autour d'une cour, la façade principale du logis donnant sur la rue et séparée de celle-ci par un muret, avec portail et grille. Le logis en rez-de-chaussée est organisé selon cinq travées, la travée centrale étant surmontée d'un étage en surcroît formant pavillon. Tandis que les ailes basses sont couvertes de tuiles creuses, le pavillon est en ardoise et coiffé d'un toit à longs pans brisés et croupes brisées. La travée centrale est encadrée par des jambes à bossage que l'on retrouve également pour le chaînage d'angle de la façade. Les fenêtres présentent des arcs segmentaires : chambranles et allèges sont traités en ressaut par rapport au nu du mur. La porte principale est en plein-cintre avec un encadrement à tore et à gorge. A l'étage, le pavillon est percé d'une porte-fenêtre en arc segmentaire et chambranle à crossettes, encadrée d'ailerons à volutes, surmontée d'un fronton en plein-cintre et dotée d'un balconnet à garde-corps métallique. La façade sur cour présente le même ordonnancement et le même décor. La distribution intérieure s'organise autour d'un vaste vestibule traversant et desservant quatre pièces dotées de cheminées. L'une d'elles présente un décor sculpté sur le manteau : il s'agit peut-être d'un simple motif décoratif ou de lettres entrelacées (2D). Un escalier en pierre permet d'accéder à l'étage du pavillon. Le sol est couvert de tomettes hexagonales en terre cuite. A l'est et communiquant avec la maison subsistent deux pièces qui semblent plus anciennes (porte en plein-cintre murée sur la façade nord) et sous lesquelles se trouve une cave. Dans le prolongement, les bâtiments abritent le cuvier (cuves en ciment et en inox) et l'ancien chai, servant d'espace de stockage et de conditionnement. Le nouveau chai ferme la cour à l'ouest : on y accède par une vaste porte coulissante d'aspect rouillé, qui constitue la travée centrale du bâtiment, couronnée par une toiture évoquant le pavillon du logis.

Murs
  1. Matériau du gros oeuvre : calcaire

  2. Revêtement : enduit

  3. Mise en oeuvre : pierre de taille

  4. Mise en oeuvre : moellon

Toits
  1. tuile creuse, ardoise
Étages

en rez-de-chaussée, sous-sol, étage en surcroît

Couvertures
  1. Forme de la couverture : toit à longs pans brisés

  2. Forme de la couverture : toit à longs pans

  3. Partie de toit : croupe brisée

  4. Partie de toit : croupe

Escaliers
  1. Emplacement : escalier dans-oeuvre

    Forme : escalier tournant à retours avec jour

    Structure : cage ouverte

Décors/Technique
  1. sculpture

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Gironde , Soussans , 12 rue de Marsac

Milieu d'implantation: en écart

Lieu-dit/quartier: Marsac

Cadastre: 1827 B2 2185, 2187, 2009 AD 1180, 1181, 1182, 1088

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