Patrimoine et inventaire de Nouvelle-Aquitaine

Lieu de conservation : Archives départementales de la Gironde, Bordeaux

Côte : SP 1248

ISBD/Commentaire :

Rapports relatifs au port, 1854-1878.

Lieu de conservation : Archives départementales de la Gironde, Bordeaux

Côte : 2002/086 694

ISBD/Commentaire :

Rapport de l'ingénieur ordinaire relatif à la location d'une partie du port, 16 juillet 1889.

Lieu de conservation : Archives départementales de la Gironde, Bordeaux

Côte : 3 E 30190

ISBD/Commentaire :

Étude Ernest Fournier, minutes notariales : vente de Grissac, 1er décembre 1858.

Lieu de conservation : Archives départementales de la Gironde, Bordeaux

Côte : 2 O 2784

ISBD/Commentaire :

Bail à ferme cédé à Berger Bernard, 10 janvier 1880.

ISBD/Commentaire :

Carte particulière du 54e carré de la générale des côtes du Bas-Poitou, Pays d'Aunis, Saintonge et partie de la Basse-Guyenne, par Claude Masse, 1724.

ISBD/Commentaire :

Carte de Belleyme, planche n°20, levée entre 1762-1778.

Lieu de conservation : Archives départementales de la Gironde, Bordeaux

Côte : 3 P 339

ISBD/Commentaire :

Plan cadastral de Prignac-et-Marcamps, 1819.

Lieu de conservation : Archives départementales de la Gironde, Bordeaux

Côte : SP 1248

ISBD/Commentaire :

Plan de la rive droite de la Dordogne : port de Prignac-et-Cazelles. papier, encre, par (s.n.), 19 décembre 1878.

L’Espérance, 31 août 1862 [en ligne sur le site Retronews]

Etude de Me de Peyredoulle, avoué à Blaye ; vente par voie de saisie immobilière de divers immeubles, consistant en maisons, terres, prés et vignes, sis commune de Prignac et Cazelles, canton de Bourg (Gironde).

L'adjudication aura lieu à l'audience des saisies immobilières du Tribunal civil de Blaye, le jeudi 2 octobre 1862, à 11 heures précises du matin.

A la requête :

1- du sieur André Dubois père, propriétaire, demeurant et domicilié au château de Chevilette, commune de Sainte-Eulalie d'Ambarès, près Bordeaux ;

2- du sieur Pierre Dubois, négociant, demeurant et domicilié à Bordeaux, place du Palais, numéro 22 ;

3- de la dame Marie Dubois, propriétaire, sans profession, épouse de M. Itey, aussi propriétaire ;

4- et dudit sieur Itey, agissant pour l'autorisation de sadite épouse et à raison des droits que sa qualité de mari lui confère sur les biens de celle-ci, et en son nom personnel, demeurant et domiciliés ensemble commune de Saint-Romain, canton de Fronsac, arrondissement de Libourne

(...)

Au préjudice du sieur Simon Coureaud, propriétaire et marchand de pierres, demeurant commune de Prignac et Cazelles ;

A la saisie immobilière (...)

Désignation des immeubles à vendre :

Première séance :

(...)

Art. 4 : A la Brunette, une maison et ses dépendances, portée au plan cadastral, section U, sous le numéro 490, construit en pierres de taille et moellons, et couverte en tuiles creuses ; elle se compose de deux chambres au rez-de-chaussée, éclairées du côté du midi par une porte et deux fenêtres avec contrevents et châssis vitrés ; d'un grenier au-dessus, éclairé du même côté par deux petites fenêtres, d'un parc à cochons, éclairé du côté du levant par une porte ; d'un poulailler au-dessus du parc à cochons, éclairé du côté du midi par une fenêtre en forme de porte ; d'une grange à foin éclairée du côté du levant par une porte ; d'un parc à bœufs éclairé du même côté par une porte et une petite fenêtre ; d'une écurie éclairée du côté nord par une porte et une fenêtre ; d'un chai éclairé par une porte du côté couchant ; et d'une fournière éclairée par une porte du côté nord ; la superficie de ladite maison est d'une contenance approximative de 2 ares quarante centiares (...). Le sieur Coureaud jouit de cette maison et des ses dépendances mais la maison n'est point habitée.

Art. 5 : Une fontaine, portée au plan cadastral, section U, sous le numéro 491, d'une contenance de 64 centiares.

(...)

Art. 13 : A Grissac, une maison et ses dépendances (cadastre U 509), construite en pierres de taille et moellons et couverte en tuiles creuses ; elle se compose d'une chambre au rez-de-chaussée éclairée du côté du midi par une fenêtre avec contrevent et châssis vitré; d'une autre chambre servant d'entrée, éclairée du même côté par une porte ; d'un parc à cochons et d'un poulailler au-dessus, éclairés du côté du levant par deux portes ; d'une grange à foin, éclairée du côté du levant par une porte ; d'un parc à bœufs éclairé du même côté par une porte à deux vantaux ; d'une autre grange à foin éclairée du côté nord par une porte, et d'un chai éclairé du même côté par une fenêtre (...). Elle [la maison] est habitée avec ses dépendances par le sieur Moquet, à titre d'ancien domestique du sieur Coureaud (...).

Deuxième séance : immeubles sis au Port d'Espeau

Art. 2 : Une maison et ses dépendances (cadastre U 586) construite en pierres de taille et moellons, couverte en tuiles creuses ; cette maison se compose d'une chambre au rez-de-chaussée, éclairée du côté levant par une porte et une fenêtre, avec grenier au-dessus éclairé par une petite fenêtre du même côté ; au midi de cette chambre, d'une fournière qui est éclairée du côté levant par une porte et du côté du midi par une fenêtre ; au nord de ladite chambre, d'un petit chai éclairé du côté du levant par une porte et une fenêtre ; d'un parc à cochons éclairé du côté nord par une porte, avec un poulailler au-dessus éclairé du côté couchant par une petite fenêtre, du côté nord, passage entre deux, du levant au couchant ; cette maison se compose en outre d'une chambre servant d'atelier de tonnellerie, éclairée du côté du midi par une porte et trois fenêtres, et d'un chai au nord de cette chambre éclairé du même côté nord par une porte et cinq petites fenêtres (...) ; le tout est joui par ledit sieur Coureaud et la maison, qui n'est qu'un logement de cultivateur, n'est pas habitée.

AD Gironde, SP 1248. Rapport de l’agent voyer relatif au port, 18 septembre 1854.

Je me suis rendu avant-hier dans la commune de Prignac-et-Cazelles pour visiter le port d’Espeau pour lequel Mr. Le maire de cette commune a formulé un arrêté afin de faire payer un certain Coureau qui occupe ce port par des dépôts de pierres de taille. J’ai remarqué en effet que tout le terrain appartenant à la commune était encombré de pierre de taille sur une hauteur de 1m70 et qu’il n’y a pas le plus petit espace réservé au public. Ce port était affermé précédemment comme le dit Mr. Le maire a un nommé Castannet pour une somme de 110 francs.

AD Gironde, SP 1248. Arrêté du maire sur la police du port de Lespeau, 29 mai 1855.

Vu l’emplacement du port d’Espeau appartenant à la dite commune et dont une partie seulement est soumise à la servitude du marchepied de halage qui est seul exigible pour cette partie de la Dordogne. […]

Art. 1er Il est expressément défendu à qui que ce soit de déposer soit pierres ou toute autre marchandise enfin d’encombrer pendant plus de vingt quatre heures sans une prescription expresse du maire ou adjoint la partie du port d’Espeau soumise à la servitude du marchepied de halage sous réserve que cette occupation même [?] ne gène point la circulation publique sur tout le port et le long de la [rue] dans les limites du marchepied de halage.

Art. 2ème La pierre ou autres matières qui encombrent actuellement le dit port devra être enlevée par le [?] Courraud dit Cadichon dans l’espace de huit jours à partir de la notification du présent arrêté à moins que le dit Courreau n’aime mieux payer entre les mains du Receveur municipal de la commune le fermage habituel de cent dix francs à partir du 1er mai 1854 jusqu’au 1er mai 1855 dans tous les cas [sans préjudice aucun] de désencombrer le dit port dans un délai de huit jours précité, comme de dégager les [tonneaux] des charrettes pour faciliter au public l’embarquement des marchandises dans le chenal aboutissant au port sus mentionné.

AD Gironde, SP 1248. Rapport de l'ingénieur ordinaire des Ponts et chaussées relatif au port de Prignac-et-Cazelles, 19 décembre 1878.

L’administration n’a établi aucune installation pour le dépôt ou l’embarquement des marchandises à l’endroit désigné sous le nom de port d’Espeau. C’est un port naturel qui se trouve sur la rive droite de la Dordogne, un peu en aval de Port neuf dans le prolongement d’un chemin d’intérêt commun. Cet emplacement qui est figuré sur le plan ci-joint, appartient à la commune de Prignac-et-Cazelles. On y dépose des pierres sur un grand nombre de points de cette rive, et, en ce moment l’encombrement est complet ; par suite le mouvement des marchandises est très difficile.

AD Gironde. 2 O 2784. Bail à ferme de communaux cédé à Berger Bernard, 10 janvier 1880.

Entre les soussignés, Chaumet Charles, maire de la commune de Prignac-et-Cazelles, au nom de laquelle il agit et Berger Bernard marchand de pierre, demeurant à Cantegrit, commune de Prignac-et-Cazelles.

Le maire de la commune de Prignac-et-Cazelles au nom de la dite commune abandonne à titre de ferme au sieur Berger Bernard qui accepte une partie du terrain communal appelé le port d'Espeau.

Location pour 5 ans d'une partie du port avec obligation d'entretien de cette partie jusqu'à expiration du bail. Mention de la "vieille cale".

AD Gironde, 2002/086 694. Rapport de l'ingénieur ordinaire relatif à la location d'une partie du port, 16 juillet 1889.

Mention d'une délibération du conseil municipal du 2 juin 1889 décidant de limiter à 8 m la partie du port qui restera libre pour la circulation et l'excédent sera mis en adjudication. Le port appartient à la commune et "sert spécialement comme servent de nombreux ports appartenant à des particuliers, au commerce des pierres dont le mouvement sur cette rive est très important".